J’espère que vous avez vu cette pièce – un seul en scène – interprété par Angèle Baux sur un texte de Rehab Mehal.
Tout à fait remarquable par l’idée et la qualité du texte et je jeu de l’actrice. Elle joue tellement vrai que l’on pourrait imaginer qu’elle nous raconte sa véritable histoire.
Résumé : Au départ, c’est juste un voyage. Pour prendre du bon temps, se ressourcer. Seulement la destination est Israël. Alors tout s’emballe : que va-t-elle aller faire en touriste en Israël, elle , qui arabe, a été élevée dans la haine du peuple juif ? De ce point de départ anecdotique , le propos est bien vite élargit.
La logorrhée explose , relâchant comme une digue brisée un flot du questionnement intime : rapport à Dieu, au démon, à l’autre, crainte de décevoir la famille , souvenirs, fantasmes sur cet « ennemi » inconnu , le juif !
Elle nous raconte tout cette jeune femme. Et surtout la multiplicité de son identité , composée e la somme impossible des multiples regards posés sur elle. Tout comme Jérusalem , El-Kouds est différente pour chacun de ceux qui la visitent.
Angèle Baux traduit formidablement bien tout ce que peut ressentir cette femme, elle est la fois drôle, révoltée, émouvante, passionnée et même très sexy à un certain moment.
Elle nous invite à ce voyage fascinant vers notre identité.
Elle a une présence totale.
La mise en scène est simple avec un parterre de petites bougies qui créent une ambiance envoûtante.
Uniquement la voix d’Angèle , son regard accrochant, sa gestuelle, son dynamisme !
Uniquement aussi une petite bouffée de musique arable.
Si vous n’avez pas eu l’occasion de voir cette pièce au cours de ce Festival, vous la retrouverez très certainement à l’affiche quelque part. Ne la ratez pas !
CONFIDENCE AFRICAINE
Encore un grand spectacle à voir ce mardi 30 décembre.
Une aventure interdite.
Un duo d’acteurs magnifiques : Christian Crahay et Jean-Claude Berutti.
Une histoire curieuse à bord d’un paquebot.
Le spectacle commence à 21 heures . Vous avez encore le temps de vous décider.
Vous trouverez sur ce blog ma chronique publiée lors de la création du spectacle.
Cliquez sur « rechercher » , colonne de droite, en indiquant le titre de la pièce. L’émission/blog apparaîtra dans la seconde.
LORSQUE TOUT EST FINI …
Pas encore !
Demain, 31 décembre, c’est la fête au Public avec cinq des pièces proposée au cours de ce Festival…
Une belle retrouvaille avec Suzy Falk, Janine Godinas , Itsik Elbaz Bernard Cogniaux , Marie-Paule Kumps , Christian Crahay , Jean-Claude Berutti et ces trois zygomatiques surréalistes « Antifreeze Solution »…
Voilà un Festival de belle qualité ! Très diversifié ! Une volée de comédiens ! Du rire ! De l’émotion ! De la joie !
Bravo à toute l’équipe !
Tout est fini…, non, encore quelques heures.
Je viens de retrouver la célèbre chanson « Lorsque tout est fini » C’est ancien mais c’est très beau, interprétée par une mezzo soprano russe qui faisait partie du fameux Bolchoï :
NADEZHDA OBUKHOVA ! Une voix bouleversante !
A vous de juger…
FESTIVAL LES 20 ANS FESTIFS/ THEATRE LE PUBLIC !
FIN
DU COTE DU CINE …DES FILMS QUI DATENT DE QUELQUES ANNEES DONT :
«RAIN MAN » de Barry Levinson , avec Tom Cruise et Dustin Hoffman.
Une comédie dramatique sortie sur nos écrans en 1989 .
Syno : Charles Babbitt , jeune revendeur de voitures à Los Angeles , apprend que son défunt père a légué presque toute sa fortune à son frère aîné dont il ignorait l’existence, Raymond Babbitt. Il découvre que son frère est un autiste soigné dans une pension psychiatrique de Cincinnati.
Furieux de son sort financier, Charlie enlève Raymond dans le but de récupérer la part d’héritage qu’il considère lui revenir…
Ce film est pratiquement le premier à avoir abordé le thème de l’autisme.
Ce film a reçu 4 Oscar ! Un plaisir de revoir – plutôt jeunes – ces deux stars américaines.
Musique d’Hans Zimmer.
Un deuxième plaisir avec le film le plus célèbre : LAWRENCE D’ARABIE réalisé par David Lean en 1962, avec Peter O’Toole et Alec Guinness.
Syno : Pendant la Première mondial , l’officier du Royaume Uni , Thomas Edward Lawrence conseille aux Arabes du chérif Fayçal ibn Hussein de se révolter contre les Tucs de l’Empire ottoman et de fonder une nation arabe indépendante moderne.
Un épopée légendaire filmée dans un désert envoûtant !
Et quelle magnifique interprétation !
Musique de Maurice Jarre, grande star à l’époque de la musique de films.
Quelques années plus tôt, en 1956, sortie d’un film réalisé par Claude Autant Lara : LA TRAVERSEE DE PARIS avec les trois immenses vedettes du cinéma français : Gabion , Bourvil et de Funès.
Syno : En 1943 en en pleine occupation, à Paris , Marcel Martin , un chauffeur de taxi , survit en transportant clandestinement de la viande destinée au marché noir…
Mais bien sûr, vous connaissez ce film par cœur.
Le revoir est un véritable bonheur.
Vous allez devoir enregistrer ces trois films ce soir, ils sont programmés sur : France 3 « Rain man »(20h45) , Arte « Lawrence d’Arabie »( 20h50) et Club RTL « La traversée de Paris »( 20h25)
Il y a de quoi passer une bonne soirée.Amis de l’émission/blog « Les Feux de la Rampe » , merci de votre attention et votre fidélité.
On se retrouve tout bientôt !
Notre moment de séparation : Une bonne fin joyeuse de l’année 2014 !
C’est une histoire de passion axée sur le futur, un futur inquiétant et délirant !
C’est une pseudo-conférence animée par une jeune femme…conférencière-comédienne qui nous entraîne à des millions de kilomètres dans tous les coins de notre planète !
La vedette de cette histoire : LE PETROLE !
Retenez le nom de cette brillante animatrice : MARIE SIMONET.
A la manière de Dario Fo (remarquez, on se trouve tout de même dans une notion théâtrale), c’est un bouffon du quotidien qui pose un regard curieux , perplexe et cynique même sur le monde dans lequel il évolue. Une folie explosive et délirante, c’est le moins que l’on puisse dire, qui transforme une angoisse individuelle en jubilation collective !
Marie Simonet a un talent fou qu’elle déploie pendant une petite heure d’horloge ! Elle raconte, exprime, met en valeur, s’excite, projette des images, tournoie sans cesse sur le petit plateau de la petite salle du Théâtre, dégage une énergie foudroyante.
Comment est-elle arrivée à mémoriser toute cette science compliquée, qui nous concerne tous, mais que nous ignorons souvent. Il ne s’agit pas qu’elle se trompe dans ses propos car les scientifiques réagiraient violemment.
On ne peut que la féliciter pour ce travail passionnant de recherche.
On ne peut que la féliciter pour son interprétation enivrante et intelligente.
Si vous voyez ce nom « Marie Simonet » collé au titre de cette expérience « Know apocalypse », foncez sur le bureau de location du théâtre. Vous vivrez 60 minutes dans l’inquiétude, vous vous poserez mille et une questions sur l’avenir de notre planète qui un jour , plus tard, connaîtra la fin de notre civilisation ! Plus tard ! Dans des millions d’années peut-être !
Savons-nous où est le seuil du danger ? Les courants marins vont-ils changer ? Les océans vont-ils tout submerger ? Les hommes sauront-ils rester sereins ?
On bouscule tout ! On quitte la salle apocalyptique ! On gagne la salle aux voûtes où nous attendent trois comédiens qui nous proposent un match d’impro.
C’est génial ! On choisit un petit billet qui se trouve dans une petite boite et sur lequel est indiqué un titre de pièce ou de roman. Les trois comédiens se mettent d’accord sur une histoire à jouer. Et c’est parti : la comédie commence.
Les sujets choisis sont amusants, magnifiquement interprétés par Bernard Cogniaux, Marie-Paule Kumps et un comédien qui appartient à la Ligue d’Impro. Il y a ainsi une dizaine de courtes pièces qui défilent à toute allure sous les applaudissements du public.
C’est formidable de créer ainsi en quelques minutes et en direct des histoires et des personnages éphémères. Aucun mot indiqué sur papier, tout est inventé sur le moment. Et c’est tordant !
Bravo à ces comédiens qui nous incitent à découvrir La Ligue d’Impro.
« Les lettrés les érudits , les savants , montent à des échelles ; les poètes et les artistes sont des oiseaux »
(Victor Hugo)
Demain lundi, nos trois brillants comédiens se trouveront à nouveau dans la salle des Voûtes à 21 h . Ne les manquez pas…Et cherchez une idée que vous pourriez proposer.
AVANT PREMIERE
Mardi, avant dernier jour du Festival, vous avez à voir ou revoir une pièce superbe dont je vous ai déjà parlé :
« LA VIE DEVANT SOI »
D’après le roman de Romain Gary, un grand écrivain qui s’est donné la mort en 1980.
Romain Gary : Je me suis enfin exprimé entièrement !
Adaptation scénique de Xavier Jaillard
Moshé Mizrahi a réalisé un film en 1977 partant du même roman, interprété par Simone Signoret (Rosa) et Samy Ben(Momo).
Synopsis du film : Madame Rosa habite Belleville, quartier populaire parisien où se côtoient Juifs, Arabes et Noirs.
Madame Rosa s’occupe de jeunes enfants de l’Assistance publique, et aussi de Mohammed, dont la mère est une prostituée…
LA VIE DEVANT SOI…AU THEATRE !
Résumé de la pièce : Dans cette énorme histoire d’amour filial entre une vieille juive, qui fut prostituée (avant Auschwitz) et un jeune arabe abandonné chez elle, le flot bouillonnant de l’humain bouscule tous les conflits de la terre, culbute les dogmes et les idées reçues, renverse les dieux pour faire place à ce qui nous manque tant aujourd’hui : la tolérance – clé de la vie…
Une amitié rare scellée entre Madame Rosa et ce jeune Arabe faite de peurs, de joie, d’humour, de bon sens avec les mots simples des gens pauvres.
Avec un cœur gros comme de ceux qui ne peuvent plus s’abriter derrière le faux-semblant de la culture, la naïveté de l’enfance au bord de finir.
Septembre 2011.
Le Théâtre Le Public entame sa nouvelle saison 2011/2012 avec cette grande pièce « LA VIE DEVANT SOI », toujours dans l’adaptation de Xavier Jaillard.
Michel Bogen(co-directeur du Théâtre avec Patricia Ide) engage Michel Kacenelenbogen (c’est aussi Michel Bogen) pour réaliser la mise en scène du spectacle.
Et ce dernier, l’un de nos plus brillants metteurs en scène belge, engage deux acteurs des plus cotés comédiens sur la scène belge (et française) : Janine Godinas pour faire vivre le personnage extraordinaire de Madame Rosa, et Itsik Ebaz dans le rôle de Mohammed, appelé plus simplement par Madame Rosa : Momo!
Comment traduire ma jubilation, mon exaltation, mon bonheur du théâtre et celui de l’acteur à la vision de cette pièce jouée qui – plus est – d’une telle façon exceptionnelle !
Un texte d’une richesse insoupçonnée, qui tente de faire exister l’impossible sur une scène de théâtre et qui y réussit brillamment !
Un travail de passion tant pour le metteur en scène que pour les acteurs.
Grâce à leurs talents, leurs volontés, leurs intelligences, leurs dynamismes, ils nous font entrer de plein pied – et dès la première réplique – dans l’univers de Madame Rosa et Momo !
C’est génial ! C’est fantastique ! C’est merveilleux ! C’est lumineux ! C’est puissant ! C’est d’une intensité dramatique parfaite, solide ! C’est à la fois drôle, tendre et émouvant ! C’est une leçon souveraine et magistrale de théâtre ! Le Théâtre, le Vrai, le Grand Théâtre !
On ressent beaucoup d’amour pour ces deux artistes. Ils nous bouleversent durant les deux heures du spectacle !
Je connais Janine Godinas depuis un très long moment, je l’ai applaudie dans tous ses rôles. Je l’ai souvent engagée dans mes productions radiophoniques.
A chaque fois, elle s’est révélée formidable. Elle a une présence en scène toute particulière.
Et dans ce rôle, elle fait une étonnante composition.
Elle ne joue pas un personnage. Elle l’incarne à un tel point, une telle justesse, une telle profondeur que , nous spectateurs dans la salle, oublions la comédienne et voudrions monter sur le plateau pour être plus près de cette « vieille prostituée » et ce « jeune gamin de 14 ans » !
Et il en est de même avec Itsik Elbaz que je suis de très près dans ses prestations théâtrales !
Lui aussi est tellement vrai dans tous les personnages qu’il interprète !
Et ici, dans la pièce de Romain Gary, il a l’art de jouer , marquant bien la différence du jeune homme qui raconte l’histoire ( Momo à 18 ans) et celle du tout jeune garçon. (13/14 ans) Une réelle performance !
Je suis dithyrambique mais sincère dans mon propos.
Tout comme pour Michel Kacenelenbogen , que je connais depuis l’ouverture du Théâtre Le Public, il y a 20 ans donc !
C’est un grand comédien, et il nous l’a démontré bien souvent, et c’est aussi un grand metteur en scène, d’une belle intelligence, d’une grande sobriété, d’une étonnante humanité.
Michel Kacenelenbogen(metteur en scène ): J’ai un très grand plaisir de partager votre enthousiasme et celui des spectateurs.
Mettre en scène des comédiens d’un tel talent et d’une telle envergure, mettre en valeur le texte superbe de Romain Gary- l’insaisissable, faire vivre ses personnages avec Janine , Itsik et aussi Benoît Van Dorslaer(Docteur Katz) et Nabil Missoumi( Mr Kadir Yousef ), c’est un cadeau pour un metteur en scène.
Il y a encore les autres qui ont travaillé avec éclat pour habiller la pièce : Delphin Coërs(scénographie originale et je ne vous en dirais pas plus, à Vous de la découvrir), Maximilien Westerlinck ( la lumière – et c’est très important les jeux d’éclairage d’une pièce) , Pascal Charpentier ( le créateur musical attitré du Public) , Rémy Brans( le régisseur et son assistant, Gaëtan Bergmans), sans oublier Kim Leleux , l’assistante à la mise en scène.
Ils sont tous à féliciter chaleureusement !
MARDI 30 DECEMBRE 2014
Le Théâtre Le Public reprogramme cette pièce magnifique pour un seul soir : celui de ce mardi de fin d’année !
Mijanou , qui a eu souvent la gentillesse de me communiquer ses impressions sur le Théâtre. Elle a vu bien entendu ce spectacle. Voici ce qu’elle en a dit à l’époque.
Mijanou : Je partage votre enthousiasme, pour la pièce elle-même, les personnages, les comédiens et la mise en scène !
Je ne vais pas rajouter encore d’autres superlatifs… j’adopte les vôtres ! Simplement, j’aimerais préciser que c’était pour moi la première fois que je voyais un acteur adulte « jouer » un jeune garçon.
J’avais déjà vu différentes pièces où une comédienne incarne une petite fille (pensons à « Emma » par exemple). Et j’ai trouvé que Itsik Elbaz réalisait une véritable prouesse, très subtile. Il n’imite pas un enfant, mais, par une gestuelle, des attitudes, une démarche, des regards, … il « est » véritablement, face à nous, ce jeune Momo ! Et de la cave à son appartement du 6ème, quel plaisir d’être en compagnie de cette Madame Rosa!
Merci Mijanou pour vos impressions des plus favorables !
Voilà un spectacle que l’on a l’envie de revoir dans l’immédiat, sans la moindre hésitation. Je plonge !
Michel Kacenelenbogen metteur en scène ) : J’aime me murmurer des perles de Romain Gary comme:
« Madame Rosa dit que la vie peut être très belle mais qu’on ne l’a pas encore vraiment trouvée et qu’en attendant, il faut vivre »
Ou :
« Je suis très contente de mourir Momo. On est très content pour vous, Madame Rosa, vous n’avez que des amis ici… »
Ou encore :
« La nature fait n’importe quoi, parfois des fleurs et des oiseaux et parfois c’est une vieille juive qui va mourir, je suis tellement chaud » – dit toujours Romain Gary- « pour les lois de la nature… »
Exaltant, non ? Bravo les Artistes !
« L’imagination introduit l’étrange sans le quotidien , le rêve dans la réalité, l’inattendu dans l’évidence , la vie dans le théâtre ! » (Fernando Arrabal)
« Le théâtre est le premier sérum que l’homme ait inventé pour se protéger de la maladie de l’angoisse » (Jean-Louis Barrault)
ET LE SPECTACLE CONTINUE… FESTIVAL LES 20 ANS FESTIFS …THEATRE LE PUBLIC !
Et le spectacle continue… sur la chaine télé ARTE avec cet après-midi , à 17h30 : « SI L’OPERA M’ETAIT CONTE » , une soirée du Tricentenaire de l’Opéra-Comique de Paris avec des extraits de grands opéras d’Offenbach, Donizetti, Delibes et d’autres encore comme celui de Bizet : CARMEN évidemment !
Sur la même chaîne, un autre spectacle, ciné cette fois , vous attend à 20h45 (Arte) : LE CID d’Anthony Mann avec trois grands acteurs du passé : Charlton Heston(Rodrigue) , Raf Vallone(le comte Ordonez) et…Sophia Loren (Chimène).
Un film qui date : 1961 ! Et alors, pourquoi pas avec ces stars du passé !
On se retrouve tout bientôt ! Toujours en 2014 !
Notre moment de la séparation : Bon amusement et bonnes visions !
REPUBLICATION DE L’ENTRETIEN : SUZY FALK/ROGER SIMONS PUBLIE LE 03/02/2014 SUR CE BLOG » LES FEUX DE LA RAMPE «
Une avant-première du spectacle de Suzy Falk demain dimanche 28/12/14 à 17h et du mercredi 31/12/14à 19h
« La comédie, c’est du théâtre. La tragédie, c’est ma vie » (Suzy Falk)
La doyenne des grandes comédiennes belges.
Avec le temps, avec les années qui se rétrécissent de plus en plus vite, Suzy Falk ne change pas, elle reste pétulante, énergique, exubérante, bavarde.
Elle n’accuse presque pas son âge qui tourne autour des 90 ans !
Je l’ai rencontrée, il y a quelques semaines et je l’ai longuement interviewée. C’est ce moment magnifique que je vous propose sur mon blog.
Paul Freitas a réalisé un diaporama à votre intention. C’est plein de tendresse.
Pour Vous , en faux direct : Suzy Falk
Elle est extraordinaire Suzy ! Magnifique, drôle et émouvante ! C’est qu’elle en a encore des choses à vous raconter et elle le fait avec une verve incroyable.
Sacrée Suzy ! On t’aime, tu sais !
J’ai trouvé dans le rayon « you tube »une chanson qui a fait fureur à l’époque, interprétée par une Suzy comme toi, dont le nom est Delair.
Suzy Delair ! Elle nous invite à danser ! Elle doit avoir à peu près le même âge que toi. Nous t’embrassons…Allons-y !
Suzy m’a téléphoné pour me signaler qu’elle s’était trompée en disant le texte de Jean de La Fontaine. Elle a tout simplement inversé une phrase :
» Sans mentir , si votre ramage
« Se rapporte à votre plumage…
C’est le contraire.Tu ne dois pas t’inquiéter Suzy si tu te regardes sur le blog ! Personne ne t’en voudra…
SAMEDI 27 DECEMBRE 2014
Amis de l’émission/blog » Les Feux de la Rampe « , un grand merci pour votre attention et votre écoute de cet interview avec cette comédienne tout à fait fantastique avec ses 92 ans.
Retenez bien ses deux présences au Festival : dimanche 28/12 à 17 h et mercredi 31/12 à 19h.
Vous passerez deux heures drôles , vivantes , émouvantes en sa compagnie.
Je vous laisse à vos occupations de fin d’année et je vous retrouve tout bientôt.
Notre moment de séparation : Joyeuse fin de l’année 2014 !
Et les trois salles du Théâtre Le Public continuent à être remplies à ras bord.
Les jours passent …les pièces défilent à toute allure…
Ce vendredi :
« Bonjour, on est un tsunami »
« Know apocalypse »
« Lapin blanc-Lapin rouge »
En résumé :
« Tsunami » peut se traduire par « vague de port » !
« Apocalypse », c’est une histoire entre l’homme et le pétrole !
Je vous en parlerai plus longuement d’ici à une vingtaine d’heures, n’ayant pas encore vu ces spectacles…
« Lapin blanc – Lapin rouge », c’est toujours le secret sauf pour ceux qui ont vu cette pièce toute particulière, et surtout la façon dont elle est présentée et jouée. Je ne vous en dis pas plus. C’est une pièce qui nous vient d’un pays lointain. Une expérience théâtrale curieuse, inédite initiée en Angleterre avec des stars de théâtre ou de cinéma…
C’est pareil en Belgique puisque dans la liste des artistes, on trouve les noms de Marie Gillain et Stéphane de Groot (présent sur les grands écrans et toutes les chaînes de télé en France)…Bravo Stéphane !) ! Deux « stars » belges !
Qui sera en scène ce vendredi ?
Qui sera en scène ce samedi ?
ENTRACTE..le temps de manger un bout de cougnou…
Ce samedi :
Deux nouveaux spectacles.
L’un proposé par deux comédiens que vous connaissez bien, un couple privé/professionnel : Bernard Cogniaux et Marie-Paule Kumps qui vont se lancer dans une impro , accompagnés par un comédien appartenant à la Ligue d’Impro ! Cela ne peut être que passionnant !
Toujours ce samedi : du déjà vu avec « Amarante » et une découverte : Angèle Baux qui nous entraînera dans un voyage vers ses origines. (El Kouds)
ENTRACTE… le temps de terminer cet excellent cougnou…
Dimanche et mardi, deux grands moments : l’étonnante SUZY FALK et toute sa vie dans son chapeau…Une nonagénaire pétillante, vivante au possible , d’une jeunesse surprenante.
Vous pourrez l’écouter demain samedi sur mon blog.
Une pièce magnifique, une espèce d’hymne à l’amour : « LA VIE DEVANT SOI » de Romain Gary, mise en scène par Michel Kacenelenbogen et interprétée par deux grands comédiens : Janine Godinas et Itsik Elbaz.
Je vous parlerai de ce spectacle superbe ce dimanche à venir.
« Offrir des places de théâtre, c’est accrocher un peu de poésie aux branches » Rendez-vous dans ce Théâtre Le Public et vous comprendrez…
DU COTE DU CINE…D’AVANT AVANT HIER
« TETE DE PIOCHE » (1938) avec les incontournables Laurel et Hardy, leur meilleur long métrage , le plus fidèle à l’esprit de leurs meilleurs courts.
Dans une entreprise absurde et désopilante de destruction forcenée, l’interaction entre les deux compères est proche de la perfection.
(Samedi 27/12 – 15h30 – Cinematek)
« GO WEST » (1940 Chercheur d’or, avec Groucho Marx, Diana Lewis , John Carrol.
Les Marx Brothers dynamitant par la absurde les codes du western , pour un film iconoclaste se terminant dans un train en folie . Du délire ! C’est loufoque en diable !
(Dimanche 28/12 15h30- Cinematek)
DU COTE CINE …DE CE JOUR
« ANNIE », une nouvelle version de cette comédie musicale américaine. C’est distrayant ! Interprétée par Quvenzhane Walllis , Jamie Foxx et Rose Byrne. C’est du « noël » amusant !
Amis de l’émission/blog « Les eux de la Rampe » merci pour votre attention (même en pleines fées de fin d’année) et votre fidélité…
On se retrouve tout bientôt, encore cette année 2014, avec d’autres propositions.
Notre moment de séparation : Deux chanteurs que vous aimez très certainement : Salvatore Adamo et Hugues Aufray , réunis dans l’émission de Mireille Dumas : « SIGNE MIREILLE »
Sur TV5 ce samedi à 21 h.
J’ai vu cette émission bien agréable à regarder tant pour Salvatore qu’Hugues, tellement sympathiques tous deux et talentueux.
Hé oui , ça boume au Public ! Les spectateurs envahissent les trois salles.
Encore hier mardi au lieu dit (dans le Théâtre) « Les Planches » , une « conférence » des plus joyeuses sur le VIN proposée par le grand spécialiste : Eric Boschman qui nous a fait déguster le vin à travers la planète. Tchin tchin !
Le titre de sa conférence théâtrale : « NI DIEUX MAITRES MAIS DU ROUGE »
Je vous propose un court document sur ce personnage rarissime qui vous permettra de faire sa connaissance au cas où il se produirait les jours à venir.
Pierre Perret est lui aussi un grand spécialiste du vin ! Salut Pierre !
Un retour du formidable Alex Vizorek, le nouvel humoriste belge qui bat tous les records du rire.
Etourdissant ! Ce soir encore au Théâtre Le Public et les 26 et 27 décembre au Wolubilis dans son nouveau spectacle : « Six personnages en quête de belgitude »
Alex, un talent fou !
Décidément ce Festival propose des spectacles des plus diversifiés, des plus savoureux. A voir ce soir à 21 h cet « ANTIFREEZE SOLUTION » tout comme ces deux hommes qui racontent leur traversée de la rivière : une interrogation sur notre mémoire, celle qui nous est propre et celle qui est commune à l’Histoire qui a marqué notre pays.Le nom de ces deux hommes-comédiens en scène : François Ebouele et Guy Theunissen.
19h. Petite salle du dessous, un comédien que vous avez très certainement déjà applaudi : Etienne Van der Belen. Un comédien doté d’un beau talent ! Un conteur merveilleux.Il le prouve encore avec cette histoire autobiographique : « L’appel du large ».
La lumière projette – dans l’imaginaire- un cercueil dans lequel se trouve la grand-mère de ce jeune garçon. Il lui parle, lui raconte des histoires vécues, des moments de poésie, de bonheur qu’il a vécu avec elle.
C’est émouvant ! C’est drôle ! Le sourire d’Etienne qu’il nous adresse est magnifique. Un très beau spectacle, tout simple mais doté d’une excellente interprétation, accompagnée par la musique de Chopin. Une délectation !
Bravo Etienne…
Ce mardi s’achèvera dans la grande salle du Théâtre..
Un comédien ou une comédienne montera sur scène, ouvrira une enveloppe , trouvera un texte qu’il(qu’elle) aura à lire. Une expérience passionnante ! Pas de répétions, pas de mise en scène, pas de décor, oui une chaise et une petite échelle…C’est tout ! Une heure tout particulière ! Top secret !
Cela s’appelle : LAPIN BLANC l LAPIN ROUGE !
VIDEO INTERDITE
Amis de l’émission/blog, merci pour votre attention et votre fidélité.
Notre moment de séparation : une pensée bien triste , celle destinée à Jacques Chancel qui vient de nous quitter à l’âge de 86 ans. J’ai appris sa mort il y a quelques instants…
Je l’ai bien connu Jacques pour l’avoir interviewé plusieurs fois à l’occasion de la parution de l’un de ses ouvrages, entre autres ceux de « Radioscopie »
Nous faisions quelque peu le même métier : produire et animer des émissions en public avec de nombreux invités .
Son émission s’appelait « Le Grand Echiquier » , la mienne « Les Feux de la Rampe »
C’était un homme d’une belle courtoisie.
Je vous propose de le retrouver dans un long entretien , long mais passionnant où il recevait Léo Ferré.
Je vous proposerai bientôt un autre entretien de Jacques Chancel dans lequel il avait reçu Barbara et Jacques Brel .
Merci encore de votre intérêt à cette émission/blog « Les Feux de la Rampe »
…En seconde partie : Marilyn Monroe, Simone Signoret, Jessica Chastain, Marthe Keller , Christelle Cornil, Simone Signoret Natalie Dessay.
Erotiquement vôtre !
C’est avec cette chanson de Jacques Demy et Michel Legrand que commence ce spectacle…érotique…
LES RICHES CLAIRES –TROISIEME ETAGE
Lumières tamisées pour pénétrer dans ce lieu de l’amour, accueilli par deux jeunes femmes attirantes au sourire provoquant.
Deux jeunes femmes mutines en diable et savoureusement tentatrices rêvent d’éveiller les papilles érogènes du spectateur, de titiller son imagination amoureuse.
LA LOTERIE EROTIQUE…
Brigitte Baillieux( l’auteure) :…des Demoiselles , c’est une boîte à surprises…érotiques , des collections inédites d’objets grivois, du spectacle burlesque et sensuel.
Un univers fantaisiste, des chansons à faire rougir et des mises en boîtes suggestives. L’éveil des sens au féminin !
Les deux Demoiselles, non pas de Rochefort mais bien de Bruxelles, nous provoquent, nous asticotent, nous font rire…
En fait, cette pièce est un jeu avec une roue qui tourne…comme dans un casino. Elles invitent le public à monter sur le plateau, plutôt une seule personne qui va devoir lire le texte qui figure dans de petites boîtes.
Ce sont des questions inscrites sur des petits billets posées aux spectateurs telles :
-faire l’amour avec la lumière allumée ou dans le noir total ?
-faire l’amour chez-soi ou dans un lieu publique ?
-faire l’amour bruyamment ou en silence ? Ces Demoiselles parlent, chantent, dansent, invitent l’amour dans notre imaginaire !
Tout est dit ! Rien ne se fait !
« Des dentelles et du satin
« Des rubans et des lacets
« De la colle et des aiguilles
« Du cuir , du velours , du papier verre
« Un zeste d’huile parfumée…
Et la photo suivante est toute particulière. A vous de déceler ce qu’elle veut dire…
Tout cela suscite notre désir !
« Venez découvrir l’imagination érotique des Demoiselles
« Une sensibilité toute féminine…
Les deux Demoiselles :
« Nous allons titiller votre imagination amoureuse
« Vos étreintes ne seront plus jamais les mêmes… »
Je pense pouvoir dire que tous ces propos nous laissent rêveurs , nous troublent , nous font réfléchir !
Les Demoiselles nous invitent à pénétrer dans leur commerce ambulant, avec boniment, chanson et loterie en guise de mise en bouche, avant de dévoiler leurs collections d’objets érotiques, fantaisistes et pratiques
J’attire tout de même votre attention : les deux Demoiselles qui sont en scène sont deux jeunes comédiennes, faut pas se leurrer , comme l’autre soir ce spectateur dans la cinquantaine qui leur faisait la conversation comme si elles étaient deux putes …
Nous sommes au théâtre ! C’est de l’humour , de la poésie même mais néanmoins avec quelques conseils totalement judicieux.
Un conseil : Si vos regards sont prudes et vos oreilles chastes : abstenez-vous !!!
Apparaît le mot « STRIP TEASE » ! Oui, on assiste à un strip tease en fin de spectacle. On s’en réjouit ! Mais ce n’est pas le strip tease que l’on espérait… Je ne vous en dis pas davantage, je vous en laisse la surprise !
LA LOTERIE EROTIQUE DES DEMOISELLES
Un univers décalé et désopilant ! (Journal de Saône)
L’érotisme potache, façon conte de fée » ( L’Univers Ardennais)
Ecriture : Brigitte Baillieux
Conception et mise en scène : Brigitte Baillieux
Scénographie , costumes et marionnette » : Aline Claus
Son : Julien Truddaiu
Construction : Jean Louyest
Lumière ( érotique) : Simon Renquin
Aide chorégraphe : Agostina D’Alessandro
Visuels : Pierre Jeanjean, Grapher&co
Création : La Maison Ephémère et La Compagnie des Bonimenteurs.
LA LOTERIE EROTIQUE DES DEMOISELLES
Jusqu’au 03/01/15
Avec, en alternance , les Demoiselles Coline Zimmer, Marie Jacquet , Mélanie Delva et Lise Dineur.
Elles sont appétissantes, excitantes, alléchantes, tentantes..
Messieurs, nous sommes bien au Théâtre ! Pas dans une maison close.
THEATRE LES RICHES-CLAIRES
Rue des Riches-Claires 24 – 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 548 35 80
« Le sexe est la racine, l’érotisme est la tige et l’amour est la fleur ! Et le fruit ? Les fruits de l’amour sont intangibles »
(Octavio Paz)
INFOS SENSUELLES
Une exposition consacrée à Marilyn Monroe vient de s’ouvrir à Paris, Galerie de L’Instant , rue de Poitou 46 – Paris 75003.
Un titre évident : « INOUBLIABLE MARILYN »
Si vous avez l’occasion de vous rendre ces moment-ci dans la capitale française, ne manquez pas de visiter cette exposition -hommage , vous y verrez de nombreuses photos de la star faites par de grands photographes américains .
C’est jusqu’au 15 févier 2015 !
D’ici peu, je republierai sur le blog le feuilleton que j’avais écrit sur la vie de Marilyn.
COMING HOME
Le nouveau film de Zhang Yimou avec Gong Li, la star du cinéma chinois. Un film émouvant .
Syno : En Chine, durant la Révolution culturelle.
Voilà dix ans que Lu Yanshi, le mari de Feng Wanyu, est en camp de rééducation. Après qu’il soit parvenu à s’évader, Feng Wanyu tente de le rejoindre dans une gare. Mais la police le rattrape et blesse accidentellement sa femme à la tête lors de l’arrestation.
C’est la fin d la Révolution culturelle. Lu Yanshi est libéré de sa seconde détention, qui a duré trois ans.
Rejoignant enfin sa femme, il constate qu’elle est devenue amnésique et qu’elle ne le reconnaît pas…
Zhang Yimou a retrouvé le ton critique et intime du cinéma de ses débuts. Il a engagé Gong Li pour ce film mélodramatique. Intéressant de revoir cette grande comédienne chinoise que j’avais eu l’occasion d’interviewer au Festival de Cannes dans les années 90, une rencontre faite dans un ascenseur du Palais du Festival. Un bon souvenir !
LIV ULMANN DERRIERE LA CAMERA
Un autre grand plaisir que de retrouver également Liv Ulmann avec son film « MISS JULIE » d’après la célèbre pièce d’August Strinberg.
Syno : Tandis que tout le monde célèbre la nuit des feux de la Saint Jean, Mademoiselle Julie et John, le valet de son père, se charment , se jaugent et se manipulent sous ls yeux de Kathleen, la cuisinière du baron et jeune fiançée de John.
Ce dernier convoite depuis de nombreuse années la comtesse, voyant en elle un moyen de monter dans l’échelle sociale.
J’ai vu cette pièce de nombreuses fois. Je m’y suis toujours attaché pour l’histoire et les personnages de Julie et Jean.
Une nouvelle version cinématographique apporte d’autres jugements sur cette œuvre de Strindberg mais aussi sur le travail de Liv Ullmann et l’interprétation magnifique de Jessica Chastain, nomine aux Oscars 2015 !
Amis de l’émission/blog « Les Feux de la Rampe » , merci de votre attention et votre fidélité.
Je vous abandonne durant quelques heures pour vous permettre de préparer votre Noël.
Notre moment de séparation : Quatre femmes ce soir sur la chaine ARTE :
L’excellente comédienne Marthe Keller dans le film de Billy Wilder « FEDORA »(1978)
La remarquable actrice belge, Christelle Cornil , dans le film de très belle qualité : « AU CUL DU LOUP » réalisé par Pierre Duculot . Vivement conseillé !
Je n’oublie pas pour autant cette extraordinaire comédienne française , hélas décédée : SIMONE SIGNORET dans le film de Granier-Deferre : « LA VEUVE COUDERC ».
A chaque fois que l’on revoit à l’écran Simone Signoret , l’émotion nous gagne. Son partenaire : Alain Delon.
Et encore une dernière femme, chanteuse , qui interprète des chansons de Michel Legrand , accompagnée par ce grand musicien : NATALIE DESSAY
Et la fête continue…Et se remplissent les trois salles du Théâtre Le Public…
« On n’a pas tous les jours 20 ans…
CINQ SPECTACLES CE SAMEDI 20 DECEMBRE
Le plaisir de revoir « AMARANTE » , ou « CAMINITO » avec José Van Dam, ou « CELUI QUI SE MOQUE DU CROCODILE » ou encore « LAPIN BLANC LAPIN ROUGE » , une magnifique expérience , celle de faire monter en scène un acteur dont on ne nous dit pas le nom , de lui remettre un texte , une pièce de théâtre inédite , et de lui demander de l’interpréter sans la moindre répétition…
Cela marche très fort, les spectateurs aiment cette nouvelle formule, expérience uniquement pendant le festival.
Qui sera en scène ce samedi ? Qui sera en scène ce dimanche ? Mystère !
FESTIVAL / LES 20 ANS FESTIFS
Ce samedi , la découverte d’une comédienne-chanteuse : Françoise Courvoisier. Elle titre son spectacle : « LE BLUES DE LA BOURGEOISIE », c’est le titre de l’une de ses chansons bien connues.
Cette dame du Théâtre écrit depuis des années, elle a chanté ses premiers textes à Genève. Nous allons donc la découvrir comme chanteuse avec ses textes plein d’humour, d’amour , de nostalgie , de bonheur…
Ce dimanche 21 /12 , indépendamment d’ « AMARANTE », « LE BLUES DE LA BOURGEOISE » et « LAPIN BLANC LAPIN ROUGE » , tous trois en reprise , arrivée de trois nouveautés :
« L’APPEL DU LARGE » : C’est l’histoire d’une relation entre un jeune homme et sa grand-mère .Ils partagent deux passions : le théâtre et la poésie surtout celle de Fernando Pessoa , grand écrivain portugais.
« ANTIFREEZE SOLUTION » :Un spectacle musical antigel zygomatiques , rempli, lui aussi, d’humour , savoureux, surréaliste. C’est un coup de cœur pour les associations inattendues d’instruments bidouillés ou réels !
ALEX VIZOREK
–
C’est l’humoriste du « café serré »(RTBF). On l’entend aussi régulièrement sur France-Inter. Une présence et un humour superbes.
C’est le phénomène de l’humour belge
FESTIVAL « LES 20 ANS FESTIFS »
Jusqu’au 31/12/14
THEATRE LE PUBLIC
Rue Braemt 64/70 – 1210 Bruxelles
Infos Réservations : 0800 / 944 44
Amis de l’émission / blog « les Feux de la Rampe » , merci pour votre fidélité et votre gentillesse .
Je vous retrouve dans les heures à venir.
Notre moment de séparation avec un texte de Jacques Panier, qui fut mon collaborateur à la RTBF :
« Pourquoi désigne-t-on par le mot cour le côté droit de la scène et par le mot jardin le côté gauche ? »
Avant la révolution française, les comédiens de Sa Majesté appelaient côté Roi côté Reine , la droite et la gauche de la scène vue de la salle , parce que les loges de la Reine et du Roi occupaient respectivement ces places-là.
Après la chute de la royauté, il n’était plus possible de laisser subsister de tels noms.
C’est alors que le côté Roi prit le nom de Cour à cause de la Cour du Carrousel , et le Jardin des Tuileries fit baptiser côté jardin, le côté Reine. (extrait de l’ouvrage « Côté Coeur , côté Jardin…Jacques Panier – Edition Verbeeck)
A tout bientôt !
Roger Simons
Et ces spectacles continuent ces lundi et mardi….entracte d Noel…reprise le 26/12 jusqu’au 31 décembre.
Un spectacle original créé il y a une dizaine d’années, drôle, joué par neuf jeunes acteurs bourrés de talent et d’un dynamisme percutant.
MISE EN SCENE ET EN ACTION : ERIC DE STAERCKE
C’est le « Panach’ Club » qui propose cette pièce hétéroclite, composée d’un entremêlement astucieux de scènes délirantes pimentées par les interventions loufoques d‘un orchestre déjanté (les musiciens sont les comédiens du spectacle) où se côtoient mélodica, trompette et peigne sur gobelet en plastique.
La volonté de ces jeunes acteurs est d’entraîner le spectateur dans une spirale de situations toujours plus étonnantes, de le balancer d’un univers saugrenu à l’autre et ce, en fondu enchaîné (comme au cinéma).Pas une seconde de temps mort. Le quotidien est passé au crible, mais celui-ci dérape sans cesse dans l’incongru pour se retrouver « drôlement bizarre ».
Tout un sketch est axé sur ce mot « bizarre», répété des dizaines de fois – cela nous remet en mémoire la fameuse scène dans « Drôle de drame » avec Michel Simon et Louis Jouvet : « Bizarre, vous avez dit bizarre, mon cher cousin ? Comme c’est bizarre! »
A LA RECHERCHE DU SENS DE LA VIE PERDU
Sébastien Schmit : C’est un éloge de l’absurde. Nous avons voulu fouiller dans les moindres perversités de l’homme moderne, d’une manière aussi humoristique que corrosive.
Un humour décalé à la Monty Python, situations loufoques du non-sense anglais. Génial !
Eric De Staercke metteur en scène) : Incontournable , cette pantalonnade métaphysique et philosophique se veut , modestement , le fermant essentiel de l’amour universel , tel l’opuscule de la dernière chance. C’est en quelque sorte l’ouvrage de l’espoir qu’on lit à la lueur d’une bougie à la flamme vacillante, la fable mythique que les anciens miment devant les enfants à la veillée autour d’un feu.
NEUF EXCELLENTS COMEDIENS A DECOUVRIR
Le « Panach’Club » est l’histoire d’une rencontre entre 10 caractères forts mais complémentaires, l’histoire d’envies communes qui se reconnaissent, l’histoire d’une amitié qui trouve son compte sur scène.
C’est à l’IAD qu’ils se sont trouvés, et c’est en jouant les « Monty Python » avec un grand succès qu’ils se sont découvert un goût commun pour l’humour décalé Ils se sont lancés dans l’écriture d’une pièce qui leur ressemble ; ils parlent de leurs angoisses, de leurs peurs face à notre société, de leurs doutes , de leurs défauts les plus délicieux.
Eric De Staercke : Et ce qui est extraordinaire, c’est qu’ils se moquent d’eux-mêmes, des autres, du monde . Ils brocardent et interrogent notre société dans un énorme éclat de rire salutaire.
C’est ainsi que j’ai ressenti ce spectacle extraordinaire !
Retenez les noms des acteurs de « A la recherche… » : Arnaud Crêvecoeur , Joséphine de Renesse, Fanny Hanciaux, Marie-Noëlle Hébrant, Maud Lefebvre , Laetitia Salsano , Sébastien Schmit, Delphine Isaye et Marc Weiss.
Rendez vous sans tarder au Théâtre des Riches-Claires pour aller applaudir ces joyeux lurons pleins de talent et d’énergie. C’est drôlement chouette !
C’est à la fois textuel et visuel avec ces neuf comédiens dans des compositions savoureuses, des portes qui claquent comme dans les pièces de Feydeau), des armoires d‘où sortent des personnages hirsutes …
Terrible la séquence des « vieux » qui se termine avec un amas de cadavres…Les durs, les publicistes, les trafiqueurs d’organes, le mari bavard qui ne laisse pas placer un mot à son épouse) le commissaire de police, le directeur et le prof d’études, le joyeux licenciement collectif, le bureau communal quelque peu saugrenu, Jésus et Hugo (Ca, c’est quelque chose d’énorme !), et d’autres et d’autres encore.
Neuf comédiens Une centaine de personnages ! Chapeau !
Ils font tous partie de cette pièce du Panach’Club. Jouissif en diable !
Après avoir écumé Avignon, Paris, Broadway et …le reste des continents, les comédiens du Panach’Club sont revenus au 210 ! Ils espèrent vous accueillir dans ce lieu – mythique quelque part !
Eric De Staercke : « À la recherche du sens de la vie perdu » n’est pas un spectacle comme les autres, il est la clé de ce 21ème siècle. Récapitulative, cette ode à l’homme, terme qui embrasse également la femme, fait le point et tire un trait sur les erreurs du passé ! Visionnaire, cette fresque bacchanale ouvre la voie à un monde meilleur et prépare les générations futures aux joies du bonheur enfin retrouvé. »
En conclusion : Prenez 9 jeunes comédiens, abreuvez-les d’humour absurde, de « non – sense » et d’une bonne dose de décalage, confiez-leur ensuite la direction d’un orchestre saugrenu et laissez mûrir le tout… Vous obtiendrez un spectacle délirant, mené par une passion exaltante pour l’esprit anglais , foisonnant de situations plus extravagantes les unes que les autres…
Eric De Staercke : Lorsque tout aura pété, que notre Terre ne sera plus qu’un tas de cendres, qu’aucun chef d’état n’aura survécu à cette formidable explosion qu’ils nous préparent sans grand regret , les hommes auront encore A la recherche du sens de la vie perdu pour rire…c’est ce que je souhaite !
LE PANACH’CLUB
Eux tous : Aujourd’hui , le Panache Club a plus de dix ans , onze et demi pour être précis.
Face à ce cap important de l’entrée dans la préadolescence, nous avons décidé de marquer le coup , et de reprendre le spectacle qui nous a fait connaître dans une version améliorée et entièrement remastérisée , mais tout autant déjantée !
Direction musicale et orchestration : Eloi Beaudimont
Création éclairages : Benoît Lavalard
Costumes : Raphaelle Debattice
Décors : Benoît Cogels – Olivia Sprumont
Production : Panach’Club/Centre Culturel des Riches-Claires/ Théâtre Jardin Passion.
A LA RECHERCHE DU SENS DE LA VIE PERDU
Jusqu’au 03/01/15
THEATRE DES RICHES CLAIRES
Rue des Riches-Claires 24 – 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 548 25 80
AILLEURS… DU COTE DU CINE… D’AUJOURD’HUI…
« LA FAMILLE BELIER »
« Ma vie est faite de risques calculés »
Un film d’Eric Lartigan, avec Karin Viard et François Damiens.
Syno : Chez les Bélier , une adolescente de seize ans est une interprète indispensable pour ses parents sourds et son frère également sourd , comme par exemple répondre au téléphone ou traduire une consultation chez le médecin.
Jusqu’au jour où son professeur de musique découvre sa belle voix et la pousse à participer à un concours de Radio France, ce qui inquiète sa famille…
Le scénario est de Victoria Bedos, la fille de Guy et la soeur de Nicolas…
Je vous en reparlerai prochainement.
DU COTE CINE… TRES LOIN
THE KID de Chaplin avec Jackie Coogan , Edna Purviance et Chaplin bien sûr.
Syno : Dans les taudis londoniens , un vagabond au grand cœur recueille un gamin facétieux , abandonné pat sa mère qui lui rêvait une vie meilleure.
Un mélange audacieux de mélo et comique burlesque dont l’immense succès ouvrit une voie royale à la carrière de Charlot.
Revoir ce film tant et tant est toujours un plaisir et une émotion !
(20/12- 15h30 Flagey)
Amis de l’émission/blog « Les Feux de la Rampe » , merci pour votre présence attentive et votre fidélité.
On se retrouve rapidement.
Notre moment de séparation : un joyeux extrait de l’opéra-bouffe de Jacques Offenbach « LA BELLE HELENE » , opéra qui sera joué le 27 décembre prochain à 20h à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve.
Salvatore : Impossible de parler de cette pièce sans un petit détour par ma famille, quelque part entre la Sicile et Charleroi.
Ma mère et mes tantes sont dans la cuisine, il fait chaud, ça sent la sauce tomate «les melenzane alla parmigiana », l’Italie . De la fenêtre entrouverte les voisins doivent entendre émerger des cris. Rien d’affolant ; elles ne se disputent pas, c’est leur façon à elles de parler.
Ma mère et mes tantes ne se reposent jamais. Elles ont toujours quelque chose à faire, quelque chose à nettoyer, quelque chose à cuisiner.
On ne peut rien leur reprocher ; elles font tout ce qu’il faut pour être de bonnes femmes, de bonnes mères. Elles ont toujours peur que je meure de faim. Elles s’inquiètent si je ne me ressers pas ; si je ne prends pas de dessert, si je quitte la table trop précipitamment.
Tout est prétexte à l’affolement, à l’angoisse. La tête pleine de souvenirs , de rêves et de désirs , ce spectacle part de moi , mais ce que j’ai vécu ou ressenti n’est rien d’autre qu’un prétexte choisi pour raconter une belle histoire : une histoire d’amour.
LA VECCHIA VACCA
Une ode à la femme et à la figure maternelle !
Il n’est pas évident de comprendre le lien entre le propos tenu par l’auteur/metteur en scène et le déroulement de la pièce animé par de jolies et jeunes femmes.
Trois femmes s’acharnent sur un veau qui meugle , tentant vainement d’échapper à l’inévitable : reproduire , encore et toujours , le schéma de son premier et unique amour : celui d’une mère .
Il y a toutes les formes d’excès, le manque et l’absence du jeune veau deviennent pour ces femmes une pratique quotidienne active.
On les voit préparer une collation à « la Nutella », on les voit tartiner, tartiner et encore tartiner sans jamais s’arrêter…
Ce qui est tout particulièrement intéressant, ce sont les chorégraphies et les gestes rythmés au son de la musique exécutés par trois femmes et un homme.
L’histoire tend à faire exploser la palette chromatique, gober « la Nutella » et avancer librement.
Les mouvements scéniques, totalement chorégraphiés, représentent – enfin c’est ce que j’imagine, le comportement des femmes dont parle Salvatore.
Il a obtenu le « Prix de la Critique théâtrale belge – meilleure découverte 2013 ».Cette pièce « La Vecchia Vacca » est une obsession , une introspection personnelle autour de son Italie natale , de sa famille et du soleil , le tout garni de Nutella.
Il apporte une vision tout à fait particulière d’un transfert : femmes mères : jeunes femmes.
Fallait-il vraiment les mettre quasiment nues sur le plateau et le jeune homme, lui, complètement nu ?
Qu’est-ce que ça apporte à l’histoire ?
Cela dit, un très beau travail de recherche dans la mise en scène !
Cela dit, une superbe interprétation des quatre femmes – qui plus est – très belles, et du jeune homme.
Cela dit, une musique percutante qui envahit la scène durant toute la représentation.
Je regrette de n’avoir pas eu l’occasion de voir l’autre pièce de Salvatore « Le garçon de la piscine »
LA VECCHIA VACCA
Un poème à la figure maternelle ! Un souvenir !
« LE GARCON DE LA PISCINE » relate plus une réalité actuelle, une violence actuelle, le rapport entre notre sexualité et la société.
Quels sont les thèmes forts de ce travail ?`
Salvatore : L’incapacité de contrôler son désir. Un recherche de liberté quand celle-ci est liée à la sensualité. Le besoin de posséder l’autre. Le « Each mqn klls the thing he loves » d’Oscar Wilde.
Pourquoi utiliser la langue italienne dans ces spectacles ?
Salvatore : Je choisis d’écrire mes spectacles pour le moment car c’est la façon la plus honnête que j’ai trouvée pour continuer ma recherche. Je suis à la recherche d’une théâtralité, d’un langage et d’une esthétique particulière, quelque chose qui m’est proche.
Ecrire mes spectacles est un prétexte pour continuer cette recherche. D’autre part, j’écris pour le moment car je ne me sens pas assez mature et prêt pour relater correctement la parole d’un autre.
La langue italienne existe dans mes productions car elle me permet de faire le choix de ce qui doit impérativement être compris par le spectateur, et donc le choix de ce que l’on veut donner à comprendre. Elle existe car elle plante un décor, une ambiance, et par la suite on s’en dégage très vite et le français prend le dessus.
Qu’y a-t-il de lui dans son théâtre ?
Salvatore : Toutes mes obsessions. Des obsessions rythmiques et visuelles surtout : les couleurs, le corps des gens, le silence…
Le théâtre est devenu un prétexte pour réaliser une recherche personnelle liée à ces obsessions…
A voir si l’on est curieux ! A voir certainement si l’on aime une certaine évolution dans le théâtre !
A voir pour découvrir le travail d’un jeune auteur et metteur en scène qui apporte incontestablement du neuf !
GENERIQUE
Ecriture et mise en scène : Salvatore Calcagno
Dramaturgie : Douglas Grauwels
Scénographie : Salvatore Calcagno avec Christine Grégoire
Création lumière : Amélie Géhin
Création costumes : Adriana Maria Calzetti
Création maquillage : Edwina Calcagno
Création accessoires/regard extérieur : Sébastien Corbière
Travail musical : Anglo Guttadauria
Chargée de production : Gabrielle Dailly utopia 3
Voix off : Sophia Leboutte
Photos : Michel Bormans
Avec : Chloé De Grom , Emilie Flamant , Lucie Guien , Jean-Baptiste Polge et Coline Wauters.
Musiques : (bande son) : Mina- Se telenando—Pepino Gagliardi – T’amo e T’amero – Bogdan Raczynski
LA VECCHIA VACCA
Jusqu’au 20/12/14
THEATRE DES TANNEURS
Rue des Tanneurs 75 – 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 512 17 84
DU COTE DU CINE…TRES LOINTAIN
« LES SENTIERS DE LA GLOIRE » (Paths of glory) de Stanley Kubrick , sorti sur nos écrans en 1957.
Avec Kirk Douglas.
Syno : En 1916 , la guerre s’est enlisée dans les tranchées. Le général Broulard, commandant de la division, fait miroiter un avancement et incite le général de brigade Mireau lace un d ses régiments à l’assaut d’une très solide position allemande , la Cote 110/ 2 – et ce, sans renforts ni préparatifs , et avec un bombardement préalable très court, de quinze minutes.
Le régiment , emmené par le Colonel Dax ,est repoussé par le feu ennemi et doit se replier avec de lourdes pertes…
Voilà un film qui fait office de document.
Projection à la Cinematek ce jeudi 18/12/14 à 19h30
DU COTE DU CINE …D’AUJOURD’HUI
« On souffre automatiquement en créant » ( Mike Leigh)
Son dernier film : TURNER , avec en tête de distribution : Timothy Spall
Syno : Les dernières années de l’existence du peintre britannique , J.M.TURNER ( 18ème siècle).
Artiste reconnu, apprécié quoique disipé de la Royal Academy of Arts , il vit entouré de son père qui st aussi son assistant , et de sa dévouée gouvernante.
Il fréquente l’aristocratie , visite les bordels, et nourrit son inspiration par ses nombreux voyages.
A la mort de son père, dont il est très affecté, Turner s’isole. Sa vie va cependant changer quand il rencontrera Mrs Booth, propriétaire d’une pension de famille en bord de mer…
Un film de Mike Leigh se voit toujours avec plaisir.
Il a exploré dans ce film la condition d’artiste ainsi que la condition humaine.
Amis de l’émission/blog « Les Feux de la Rampe » , merci pour votre attention et votre fidélité sans cesse croissante.
Je vous abandonne pendant quelques heures et je vous retrouverai avec un grand plaisir.
Notre moment de séparation : Je vous conseille devoir ou revoir la pièce de Dominique Breda NEWYORK », une comédie fantastique .
L’histoire de Max , 35 ans, qui revient sur les lieux où son père s’est suicidé en se jetant sous un train , au même âge , soit vingt ans plus tôt.
Cette pièce se re-joue en ce moment au Théâtre de la place des Martyrs
Visionnez à l’instant ma chronique publiée sur ce blog. Il vous suffit de cliquer sur « rechercher » (colonne droite) en précisant le titre de la pièce : New-York .
20 ans d’existence ! Bravo à Michel Kacenelenbogen et Patricia Ide pour leur merveilleux travail durant ces vingt années.
Un choix de pièces très variées !
Des acteurs de grande talent !
Des metteurs en scène de belle qualité !Du vrai théâtre vivant dans les trois salles tellement différentes l’une de l’autre : une toute grande, une moyenne baptisée « salle des voûtes »avec des colonnes qui créent une ambiance toute particulière et une en sous sol pleine de mystères…
Alors, bon anniversaire aux deux directeurs créateurs (Michel et son épouse, Ide) !
Bon anniversaire à toute l’équipe du Théâtre Le Public !
Coups de chapeaux aux nombreux auteurs, metteurs en scène, acteurs, chanteurs, musiciens et tout ceux qui travaillent dans l’ombre et qui méritent nos bravos.
« Il faut célébrer la vie qui jaillit,
toute cette vie ensemble…
qu’on a devant soi !
Que retentissent les trois coups du Théâtre (dans notre imaginaire) . Que les lumières se mettent à briller de tous leurs éclats ! Que les spectacles commencent dans les trois lieux de ce grand immeuble de la rue Braemt !
Silence ! GSM éteints ! Rideau (imaginaire)
DIX HUIT PIECES – SOIXANTE REPRESENTATIONS –
UNE PLEIADE D’ARTISTES –
C’EST LA FETE DU THEATRE !
Michel Kacenelenbogen co-directeur) : Du théâtre pour tout le monde , pour les sages et les déchainés , pour les indécis et les gourmands et aussi pour les tontons , les mamies , les gamins et leurs familles.
Patricia Ide (co-directrice) : Du théâtre en mots , en chansons, en musique , en stand up , en impro.
Michel Kacenelenbogen : Pour célébrer ce qui nous rassemble : les mots, les gestes , le désir…et ce qu’ils nous révèlent.
Patricia Ide : Alors faut qu’ça fête !
Les pièces se jouent trois fois à des heures différentes… soit à 19h ou à 21h… à l’exception d’une pièce qui se donne à 15 h…
Tout à commencé hier mardi avec:
MARKA ET SES MUSICIENS
Marka et ses histoires personnelles , sa guitare sèche en bandoulière et son humour en sautoir
LE MONOLGUE DES MERES avec An Nelissen
An , une grande humoriste flamande qui va nous proposer son nouveau spectacle en français.
LAPIN BLANC/LAPIN ROUGE, une expérience intéressante, amusante, unique même, inédite en Belgique .
Pas de répétitions, pas de mise en scène, pas de décor. Chaque soir, un acteur différent dont le nom n’est divulgué que le soir de la représentation ; on lui donne un texte, il le découvre et le joue dans l’immédiat.
Cette expérience permet de découvrir ou retrouver des comédiens tels que : Laurence Bibot, Stéphane De Groodt , Christian Hecq, Marie Gillain, Michel Kacenelebogen , Patrick Ridremont, Fabrizio Rongione , Bernard Yerlès , Zidani…Fabuleuse distribution…
Ainsi ce soir par exemple à 21 h , c’est ???? qui se produira.
Qui ? J’ai beau magouiller auprès de la direction du théâtre.
Rien à faire ! C’est « bouche bée »
????
MERCREDI 17 DECEMBRE
On retrouve Marka (21h), An Nelissen (19h)…
On découvre un(ne) comédien(ne) pour « Lapin blanc/Lapin rouge » (21h)
Cet après-midi (15 h) et samedi (20h) : le « spectacle musical des Vaches » AMARANTE . C’est drôle !
Ce soir (19 h) : CAMINITO.
Il s’agit de chansons de Carlos Gardel interprétées par JOSE VAN DAM , notre baryton adulé sur toutes les scènes. Il sera accompagné par Jean-Philippe Collard-Neven au piano et Jean-Louis Rassinfosse à la contrebasse.
Qui dit mieux ?
Rendez-vous dans l’heure pour la suite du progamme…
FESTIVAL DES 20 ANS FESTIFS
Jusqu’au 31/12/14
THEATRE LE PUBLIC
Rue Braemt 64/70 – 1210 Bruxelles
Infos Réservations : 0800 / 944 44
« Au suivant « …
DU COTE DU CINE … D’HIER
« L’HOMME AU CRANE RASE » , le film réalisé en 1965 par André Delvaux.
Syno : Passif et maladroit l’avocat Govert Miereveld , qui enseigne aussi dans une école de jeunes filles, tombe éperdument amoureux de l’une de ses élèves , la jolie Fran.
Troublé et déprimé, il quitte son emploi et déménage dans une petite bourgade avec femme et enfant. Cependant, dans le cadre de ses activités juridiques, il est contraint d’assister à une autopsie éprouvante qui va précipiter son dérèglement mental.
Miereveld finit à l’asile, où il ne cesse de se demander s’il a ou non tué celle qu’il aimait !
Un film étrange réalisé d’après le roman magico-réaliste de Johan Daisne , une histoire d’amour et de mort distillant son étrangeté au sein du quotidien.
Un fascinant mélange de raison et de fantasme d’une rare maturité esthétique, pour une première œuvre signant l’avènement d’un auteur et un renouveau du cinéma belge.
C’est aussi une bonne occasion de revoir les films d’André Delvaux, notre grand cinéaste que nous avons perdu trop vite.
(CINEMATEK – 17/12 – 19h)
DU COTE DU CINE D’AUJOURD’HUI…
BRABANCONNE de Vincent Bal
Ce film raconte le conflit entre une harmonie wallonne et une flamande. Toutes deux participent à un grand concours européen.
Lorsque la grande attraction de l’orchestre flamand meurt brutalement lors d’une répétition , les responsables décident de risquer le tout pour le tout et d’essayer de convaincre la star de l’ensemble wallon de joindre leur harmonie.
Le casting de ce film « BRABANCONNE » est naturellement un mélange d’acteurs wallons, français et flamands.
Jetez un œil sur ce film, je vous en reparlerai bientôt…
Amis de l’émission/blog « Les Feux de la Rampe » , merci de votre attention et votre fidélité.
On se retrouve très vite !
Notre moment de séparation : « Le Gospel Xperience »les 26 et 27/12 au Centre Culturel d’Auderghem.Génial !