Une série de mots…drôles, de gags, de mouvements et de chansons aux voix multiples…
Son spectacle est complètement fou, déchainé, ce qui ne l’empêche pas de crier des vérités.Elle joue beaucoup avec le public qui répond bien sûr à ses invitations.
Un spectacle d’humour, oui, drôlement gonflé.
Video 1108
Zoé a écrit toutes ses chansons, Jean-Luc Fafchamps a composé la musique. Et tous deux ont trouvé une formule sensationnelle : elle chante seule en direct mais une série de voix enregistrées l’accompagnent comme une chorale. Formidable !
Pnoto 28
Elle fait des tas de choses sur scène, entre autres celle de l’aspirateur, un vrai aspirateur. En fait, elle dialogue avec son aspirateur. Elle lève la voix, elle entend des voix, ce n’est pas Jeanne mais bien Zoé.
La cantatrice fauve chante, accompagnée de bases, ténors, mezzo-sopranos, sopranos sortant tout droit de son aspirateur.
Photo 15
L’histoire n’est pas fantastique du tout : c’est celle d’une fillette qui rêvait de devenir star mais à quel prix. Petite fille devenue grande, elle connaît une vie sans embauche et pleine d’embûches qui la fait voyager de Bruxelles à Las Vegas en passant par Disneyland.
Et Zoé nous proposer de l’accompagner dans cette folle aventure à la fois drôle, touchante et parfois déjantée.
Il est difficile de tout vous décrire. Il faut la voir sur scène.
Personnellement, j’ai eu la chance de l’avoir sur mes genoux pendant l’une de ses chansons.
Le saviez-vous ? Zoé est lauréate de la Biennale de la chanson à 20 ans, choriste de Maurane, coup de cœur des Francofolies de la Rochelle 2006.
Ses spectacles dont les premières parties de Michel Jonasz , Michel Fugain, Lara Fabian , Arno, Higelin, laissent le souvenir d’un tourbillon fuchsia et d’une blonde qui rit de tout , surtout d’elle-même, pour mieux vous saisir , par surprise , d’une émotion décapée ou d’une envolée musicale…E ça ne manque pas !
ZOE ! C’est toutes les femmes à la fois ! Ses mimiques, ses regards aux yeux ouverts , c’est mythique ! Et la danse qu’elle exécute à la fin du spectacle, sur la musique du Boléro de Ravel c’est étourdissant !
Photo 62
Membre de l’Ensemble Ictus , Jean-Luc Fafchamps participe à de nombreuses créations , tant dans le domaine des musiques de concert , en large ensemble ou en musique de chambre , que dans des expériences mixte , en particulier ave la danse (nombreuses créations avec Rosas)
Photo jean lluc 1554
Il s’est beaucoup amusé à fabriquer avec Zoé ce spectacle délirant !
Video lui et zoé 1542
Générique de fin
Interprète : Zoé
Composition : Jean-Luc Fafchamps
Régie : Mathieu Robertz
C’est Huguette Van Dick, directrice de la Samaritaine , qui nous a offert ce brillant spectacle.
INFO
C’est toujours dans son magnifique Café-Théâtre que se produira vendredi prochain, le 27 juin : LOLA BONFANTI , chanteuse, compositrice , auteure , musicienne. Elle sera accompagnée par trois musiciens : basse, guitare, batterie…
Retenez bien le titre du spectacle un seul jour) : AVANT LA NUIT DANS LA VILLE .
CAFE THEATRE LA SAMARITAINE
Rue Samaritaine 16 – 1000 Bruxelles
Info Réservation : 02 / 511 33 95
Je retiens votre temps, pardonnez-moi.
Merci pour votre attention et votre fidélité.
Je vous reviens d’ici à quelques heures avec d’autres musiques, d’autres femmes , d’autres hommes…
Moment de séparation : une star de cinéma américaine que vous ne connaissez pas encore mais je pense que l’on va beaucoup en parler…
Ce dimanche 29/09/2013 j’avais rendez-vous avec Julien Piloy, organisateur de cette Live Performance pour
réaliser ce petit reportage .
Mais je suis passé le jour précédent en repérage et j’ai pu filmer en pleine action les artistes avant qu’ils aient
fini leurs oeuvres.
En intro je vous propose cette courte vidéo.
Art existant depuis les années soixantes , il apparut en Belgique surtout à partir des années 80.
Souvent en prise directe avec les réalités socio-économique et politique, il fut sévèrement réprimé à ses débuts aux Etats-Unis à New-York avant de se propager dans le reste des grandes villes du monde.
Art éphémère urbain, Il eut même comme acteur Picasso. De nombreux artistes sont partis à la conquête de l’espace public, sans évidement tous les citer tel que Daniel Buren…Zlotykamien qui en ont été les initiateurs.
Il prend son essor en France en 68.
Dans toutes l’histoire , aucune civilisation n’a échappé à ce mode d’expression. Le graffiti entre autre a existé de tous temps , dans toutes les circonstances.
« l’art s’est déplacé de l’objet spécialisé en galerie vers l’environnement urbain réel. »
Allan Kaprow.
Leur galerie la rue.
Nous pourrons admirer ces oeuvres en passant par le passage souterrain sous le boulevard de la Woluwe
près du shopping.
Les sculptures, les bâtiments et les monuments dans la Grèce antiques étaient peints de couleurs chatoyantes.
Jean-Louis Trintignant est nominé comme meilleur acteur de l’année.
Au moment où nous connaîtrons les résultats , Jean Louis sera en scène au Wolubilis nous lisant de magnifiques textes de grands poètes libertaires.
S’il est le vainqueur aux Césars , est-ce que la télévision belge sera présente dans les coulisses du théâtre à Bruxelles pour établir un duplex en direct ? Ce serait drôlement sympathique.Et l’occasion de l’applaudir doublement…
Ah vivement vendredi …
APRES LES » CESARS «
Les » Césars » ont été distribué ! Jean-Louis a triomphé mais aucune caméra n’est apparue . C’est dommage ! Bravo à Vous pour votre Prix mais aussi pour votre magnfique spectacle au Wolubilis.
En cette belle fin d’après-midi de 1977, François Grenier – journaliste pour la radio – n’a qu’une idée en tête : empoigner sa valise pour fuir Paris et ses soucis professionnels, sauter dans le train et rejoindre sa famille en vacances.
Mais une actualité brûlante va le retenir dans la capitale. En milieu de journée, Maria Callas est décédée, seule, dans son appartement. Chargé par sa direction de réaliser une émission spéciale pour le lendemain, François plonge dans la documentation. Jusqu’à ce que – par réelle magie ou grâce à sa puissante imagination – une figure féminine mystérieuse fasse son apparition.
Sur le ton de la confidence, les moments clés de la vie de la diva sont incarnés par nos héros, révélant un parcours d’artiste et de femme jalonné de surprises. Car la pièce n’est pas d’abord un récit de vie, mais la rencontre entre deux êtres humains qui opère sur chacun une transformation inattendue…Comment porter à la scène le destin incroyable de cette figure mythique ? Tel est le défi relevé avec brio par Jean-François Viot dont vous connaissez la plume : souvenez-vous deSur la route de Montalcinoet plus récemment deLettres à Elise.
Sur scène, Anne Renouprez, comédienne et soprano, interprète Maria Callas avec une troublante ressemblance.
Alain Eloy complète cette partition pour un tandem de haut vol.
MARIA CALLAS, PRIMA DONNA
Il y a quarante ans, le 16 septembre 1977, s’éteignait Maria Callas, qui fut célébrée durant son exceptionnelle carrière comme aucune autre cantatrice. Un anniversaire qui rappelle la valeur de l’univers merveilleux de l’opéra et de ses cantatrices les plus brillantes.
La mort de Maria Callas, a transformé sa vie exceptionnelle en destin tragique.
CALLAS, IL ETAIT UNE VOIX
Le 17 septembre 1977, Maria Callas avait rendez-vous avec son agent pour mettre en place le cadre d’un nouvel enregistrement avec Georges Prêtre, Werther de Massenet, et envisager une nouvelle tournée pour 1978. En la lâchant la nuit d’avant, son cœur a décidé pour elle : elle entrait dans la légende éternelle des météores à la destinée brève et spectaculaire.
Elle était née le 2 décembre 1923 à New York sous le nom de Maria Anna Sophia Cecilia Kalogeropoulos de parents grecs émigrés aux Etats-Unis l’été d’avant.
NAISSANCE DE L’HISTOIRE
Cette histoire est donc l’imagination de François, l’homme de la radio, qui doit réaliser en quelques heures une longue émission sur La Callas.
Il reçoit une jeune et jolie femme, comédienne et chanteuse, qui chante La Callas d’une façon tout à fait extraordinaire.
Sa voix est prestigieuse, tant du reste dans le rôle qu’elle interprète que dans sa vie.
Cette pièce nous donne l’envie de revoir la diva, et de l’écouter chanter à travers de nombreuses vidéos et la multiplicité d’enregistrements.
Cette pièce nous fait découvrir ces deux acteurs et la voix magnifique de la comédienne.
Anne Renouprez , comédienne et soprano interprète La Callas avec une troublante ressemblance.
Alain Eloy complète cette partition pour former un tandem de haut vol.
Mise en scène vivante de Patrick Brüll
Lumières de Laurent Kaye
Production de l’Atelier Jean Vilar
CALLAS, IL ETAIT UNE VOIX
Jusqu’au 06/10/17
THEATRE BLOCRY
Place de l’Hocaille -1348 Louvain-la Neuve nord
Infos Réservations : 0800/25 32 53
Amis de l’émission/blog » Les Feux de la Rampe »
Merci de votre présence et votre intérêt à suivre le blog » spectacles »
Merci également pour votre venue au blog du dimanche
Eux deux, les auteurs : Nous sommes tous les deux des grands solitaires. Et cela n’est pas forcément quelque chose de négatif, en fait !
Absolument pas négatif ! Au contraire !
– Comment s’est construit le projet » Confessions » ?
Jonathan : J’ai écrit la première version de CONFESSIONS « pour mon mémoire à l’IAD.
David et moi étions restés amis, le projet l’intéressait et il a accepté de travailler avec moi pour la suite.
D : En effet, la thématique principale du spectacle, la solitude me parlait énormément.
CONFESSIONS
Un beau titre !
Un merveilleux spectacle sans prétention, attachant , une histoire jouée par ces quatre comédiens: Merlin Amandine, Alexandre et Colin.
Quatre acteurs que je découvre avec beaucoup de plaisir.
CONFESSIONS
En quelques lignes : X n’a pas d’amis de famille ou de femme, pas de passions, de hobbies , d’ambition particulière. Ca lui convient, cela ne l’empêche pas d’être vivant. Il se sent en sécurité, rien ne vient perturber ses habitudes. Son plaisir : boire une bonne tasse de bon café. Jusqu’à ce jour, il invite une jolie femme dans son studio et le doute avec. Fait-il le bon choix ?
Il va alors fantasmer sa future rencontre et imaginer toutes les possibilités qu’elle offre, tant négatives que positives, afin de savoir ce qu’il désire vraiment.
Il entame une véritable quête existentielle, naviguant sans cesse entre la réalité crue de sa vie et ses réflexions, entre ses illusions et ses rêves.
Ce qui est fort intéressant dans cette pièce, c’est le fait que nous avons tous, nous les spectateurs, la possibilité de moduler cette rencontre comme nous l’imaginons.
CONFESSIONS
-Comment s’est construit ce projet ?
J : La première version touche de très près la thématique principale du spectacle, la solitude nous parlait énormément.
– Comment le texte -t-il évolué?
J : La première version était extrêmement touffue et brassait trop d’éléments importants que pour pouvoir tous les exploiter correctement.
Le personnage était soumis à quantité de problèmes, ce qui parasitait la trame au point qu’elle devienne confuse.
Cette première version était essentiellement basée sur le traumatisme du personnage.
Après cette première version dramaturgique, une autre version de texte dont la trame tourne autour d’une rencontre. Le personnage principal fait une rencontre particulière qui l’amène à l’interroger sur lui-même et son rapport aux autres.
D : Cela dit, nous essayons d’aller plus loin mais toujours dans la sincérité envers soi même et les autres.
J : On apprend vraiment sur tout et à devenir totalement multicasquette.
D : Notre projet interroge largement notre rapport à la société , aux contraintes et obligations quelle induit, mais également l’amour. Car finalement , c’est quoi aimer ? Tomber amoureux d’une altérité , ou chercher à combler un plaisir narcissique ?
J : Bon. Assez discuté , détachons-nous maintenant ? Eux quatre ? Du talent ! De la persévérance ! Du charme ! De la sympathie !
A voir sans tarder !
CONFESSIONS
Jusqu’au 30/09/17
THEATRE DES RICHES – CLAIRES
Rue des Riches-Claires- 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 548 25 80
« Une rentrée tout en dentelles « ( Eric De Staercke – directeur du théâtre)
Amis de l’émission/blog » Les Feux de la Rampe « , merci de votre visite , de plus en plus nombreuse.
On se retrouve tout bientôt !
Au fait, avez-vous pris connaissance de mon nouveau blog? « Itinéraire d’un saltimbanque fou de théâtre »?
Amis de l’émission/blog » Les Feux de la Rampe « , bonjour.
Nous re-partons ensemble pour une grande aventure…Suivez-moi.
Boulevard Emile Jacqmain : Le Théâtre National !
Un spectacle de théâtre musical dont le sujet principal est la relation qu’entretient le pouvoir à la tristesse.
Empruntant les codes du polar et de la politique.
Anne-Cécile Vandalem dissèque avec humour l’une des plus redoutables armes politiques contemporaines : l’attristement des peuples.
Au moyen d’un dispositif à la frontière du cinéma, elle met en lumière le pouvoir des médias et le mode opératoire d’une censure qui agit au grand jour ou dans l’ombre insidieusement.
TRISTESSES – EVENEMENT THEATRAL ET CINEMATOGRAPHIQUE
Sur le plateau du théâtre, un groupe de caméras dissimulées qui filment en direct l’action de la pièce et qui rejoignent les endroits où se joue le spectacle – théâtre.
A ma connaissance, c’est la première fois que l’on procède de la sorte.
UN DISPOSITIF À LA FRONTIÈRE DU CINÉMA
Tristesses est l’histoire d’une histoire, de son déroulement à sa reproduction sur un plateau de tournage.
La scénographie répond à cette nécessité : la mise en place d’un dispositif intégré à la fiction même.
Devant nous se trouvent les différents espaces fictionnels (la maison des Petersen, la maison des Larsen, l’église, la maison de Ida Heiger, la place du village). Ces maisons, par leur ligne épurée, renvoient tout autant à une esthétique nordique qu’au décor d’un plateau de tournage.
Alors que chaque intérieur laisse dévoiler, par le truchement de la caméra, un intérieur extrêmement réaliste (salle à manger des Petersen, cuisine des Larsen, église protestante, chambre et bureau de Madame Heiger, sauna de Mr Heiger), le village de TRISTESSES et ses habitants évoluent dans une palette chromatique légèrement décalée du réel (teintes grises, lumières en clair-obscur empruntant à l’esthétique de Roy Andersson).
Cette esthétique renforce la sensation d’une inquiétante étrangeté et se révèle être une des clés du basculement de l’intrigue : alors que le spectateur peut, en début de représentation, être tenté de croire à un choix esthétique relevant d’une forme de réalisme, il sera comme progressivement frappé par l’évidence de ce qui se joue devant lui : l’histoire d’une histoire.
La fonction dramaturgique des images.
La manière de représenter le village de TRISTESSES et d’amener, à travers le prisme de la caméra, la découverte de ses habitants, permet un glissement progressif vers le politique.
En déplaçant le regard du spectateur, en lui permettant de voir, via l’angle de la caméra, ce qui se passe à l’intérieur des maisons ou en dehors de son champ de vision, le dispositif questionne le principe de représentation, la notion de voyeurisme. Il confronte également le spectateur à la puissance des images, le poussant, entre attrait et répulsion, à une prise de conscience des multiples potentialités que recèle l’image filmée.
TRISTESSES met en relief le détournement qu’il est possible d’en opérer. Une dichotomie s’établit entre ce que les images racontent effectivement et la manière dont elles sont détournées, entre leur caractère objectivant et ce qu’elles sont capables de produire de charge émotive. Le spectateur peut ainsi s’approprier le sujet en opérant ce double mouvement d’identification à la fiction et de distanciation vis-à-vis de celle-ci.
Afin de renforcer ce ressort dramaturgique, l’utilisation de la vidéo passe également par l’utilisation du gros plan.
Le gros plan
Dans le récit, le parti politique en place, le Réveil Populaire, dirigé par Martha Heiger, est un parti qui tend à contrôler, par la surexposition, les individus : aucune zone d’ombre ou de refuge n’est possible. Le visage apparaît comme cristallisation de cette idée : à la fois masque ou miroir par lequel les pensées ou les émotions sont cachées ou révélées malgré nous, mais aussi surface réfléchissante, outil de propagande affective, de falsification ou de contrôle des émotions.
C’est passionnant de suivre ce chemin de l’image tout en observant le jeu des comédiens…
Tout cela est génial ! Remarquablement réalisé.
Cela dit, on se sent plus au ciné qu’au théâtre…
Le théâtre évolue sans cesse…et cela se sent un peu partout dans les milieux théâtres.
Nouveau et intéressant ! Tant pour les comédiens que les spectateurs.
TRISTESSES- L’HISTOIRE DU PASSE – L’HISTOIRE PRESENTE…
Tristesses est une petite île située au Nord du Danemark. Suite à la faillite de ses abattoirs, principale source économique du lieu, elle s’est vidée de ses habitants. En 2016, elle ne compte plus que huit habitants et est administrée par un maire issu du Parti du Réveil Populaire ; parti populiste de droite fondé par Käre Heiger (habitant l’île) et actuellement dirigé par sa fille, Martha Heiger.
Nous sommes à la veille des élections nationales. Martha Heiger est donnée pour favorite au poste de premier Ministre. Alors que sa mère, Ida Heiger, s’apprête à faire des révélations concernant l’implication du Parti du Réveil Populaire dans la faillite des abattoirs, leur fermeture et la mort de deux fermiers, elle est assassinée. Son meurtrier, Joseph Larsen, pasteur et ancien comptable des abattoirs, lourdement impliqué dans cette histoire, déguise ce meurtre en suicide.
En se réveillant le matin, les habitants découvrent Ida Heiger pendue dans le drapeau du Danemark. Pour sa fille, cela ne fait aucun doute, l’acte de sa mère est destiné à déstabiliser le parti et l’empêcher de remporter les élections.a
Alors qu’elle est de retour sur l’île de Tristesses pour récupérer (incognito) le corps de sa mère, elle soumet un projet aux habitants : la réhabilitation des anciens abattoirs en studio de cinéma de propagande destinés à prévenir des dangers qui menacent le Danemark.
Chaque habitant est impliqué dans une affaire compromettante et n’a d’autre choix que de se soumettre à la volonté du parti. Les habitants se résignent à signer. Seules deux adolescentes vont tenter de résister.
Croyant être guidées par les visions de la plus jeune, qui communique avec le spectre d’Ida Heiger, Ellen et Malene vont entreprendre de remettre les abattoirs en marche afin d’accomplir la dernière volonté d’Ida Heiger : y être incinérée. Leur quête, dans laquelle elles s’engagent naïvement, les amène à tenter d’assassiner Martha Heiger. Mais cette résistance vaine les conduit indirectement vers leur mort.a
Il en va de même pour l’ensemble des habitants de l’île qui, poussés dans leurs derniers retranchements, finissent par s’entretuer. Ne reste plus alors à Martha Heiger qu’à quitter l’île discrètement, emportant avec elle les images de ce qui constituera le premier film produit par le parti : un documentaire fictif ayant pour sujet l’assassinat d’une petite communauté par deux jeunes adolescentes, en perte de repères. La culture n’est plus ce qui nous défend de la barbarie et doit être défendue contre elle. Elle est ce milieu même dans lequel prospèrent les formes les plus intelligentes de la nouvelle barbarie. (G.Didi-Huberman)
Quelques mois plus tard, le Parti du Réveil Populaire remporte les élections et Martha Heiger est nommée Premier ministre. Son premier projet est de faire passer une loi liberticide imposant un quota de production et de diffusion d’œuvres nationales via les télévisions et médias et limitant l’attribution de subventions aux seules œuvres ayant été approuvées par une commission mise en place par l’État.
LA PRESENCE MUSICALE
Au même titre que la vidéo, la musique joue un rôle notoire dans la mise en place de la propagande et la mise en perspective de la censure. Alors que la vidéo met en lumière et instrumentalise l’émotion, la musique joue son rôle d’amplificateur dans la mesure où elle constitue une dynamique fondamentale qui innerve la structure et le récit.
Deux musiciens sont en scène et jouent durant pratiquement tout le spectacle.
Certains chants intégrés dans la fiction. Il s’agit de chants clairement associés à un héritage qu’il soit culturel ou religieux (chant folklorique danois, cantique protestant).
TRISTESSES
Cette pièce joue avec les codes du polar.
Au cœur de l’histoire se mêlent deux intrigues : un meurtre déguisé en suicide (qui sera finalement élucidé), et le sacrifice d’une communauté pour un enjeu politique.
La rencontre entre ces deux intrigues est d’autant plus violente que les personnages ne détiennent pas tous les mêmes clés de compréhension de ce qui se joue (certains subissent sans comprendre le drame qui se joue, d’autres pressentent la tragédie à venir ou se contentent de la traverser avec l’inconscience et la légèreté de la comédie.
TRISTESSES exploite ainsi les personnages et les situations dans leur caractère intégral et jusqu’à leurs limites et constitue, dans une certaine mesure, l’histoire d’une rencontre violente entre la comédie, le drame et la tragédie.
Dix comédiens l’interprètent avec virulence.
On oublie qu’ils sont des acteurs, tant ils sont vrais dans l’interprétation de leurs personnages.
TRISTESSES
Un tout grand spectacle !
Empruntant les codes du polar et de la comédie politique, Anne-Cécile Vandalem dissèque avec humour une des plus redoutables armes politiques contemporaines : l’attristement des peuples.
GENERIQUE
Les comédiens : Vincent Cahay, Anne-Pascale Clairembourg, Epona et Sléné Guillaume, Pierre Kissling, Vincent Lécuyer, Bernard Marbaix, Catherine Mestoussis , Jean-Benoit Ugeux, Anne-Cécile Vandalem , Françoise Vanhecke
Conception, écriture et mise en scène : Anne-Cécile Vandalem
Composition musicale : Vincent Cahay , Pierre Kissling
Scénographie : Ruimtevaarders
Création sonore : Jan-Pierre Urbano
Création lumière : Enrico Bagnoli
Création costumes : Laurence Hermant
Création vidéo : A van Egmond
Régie générale et plateau : Damien Arril
Assistanat de création : Sarah Seignobosc
Chef opérateur : Federico d’Ambrosio
Accessoiriste : Fabienne Muller
Création maquillage : Sophie Carlier
Coiffure :Gaetan d’Agostino
Soprano , instrumentiste et coach : Françoise Vanhecke
Second assistant de création : François Maque
Collaboration dramaturgique : Sébastien Monfé
Assistante costumes : Elisa Vidal Riezu
Assistant régie : Pierre Draye
Assistant caméra : Simon Breveeld
Régisseur Lumière : Kevin Sage
Création : Das Fräulein (Kompanie) et Théâtre de Liège
Production : Das Fräulein (Kompanie).
Coproduction :Théâtre de Liège (Be), Le Volcan – Scène Nationale du Havre (Fr), Théâtre National de la Communauté française (Be), Théâtre de Namur (Be), Bonlieu – Scène nationale Annecy, Le Manège. Mons, Maison de la Culture d’Amiens – Centre européen de création et de production, Les théâtres de Marseille (Fr), Aix- en-Provence….
TRISTESSES
Les 22 & 23/09/17
THEATRE NATIONAL
Bld Emile Jacqmain111-115 – 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 203 53 03
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Reprise d’un grand spectacle joué en 2016 au Théâtre de la Place des Martyrs…ainsi
qu’au Théâtre Jean Vilar.
Nouvelle adresse : Théâtre des Martyrs
A voir absolument ! Et revoir !
Non, pas ceux-là…Les autres…
La vie d’Eugène Ionesco est significative de sa création littéraire : pris entre deux langues, le roumain, langue du père, et le français, langue de la mère, il développe un esprit critique issu de distanciation implicite d’un bilinguisme acquis douloureusement ; puis, pris dans la montée des fascismes, il en tire une expérience horrifiée qui le pousse à la révolte contre toutes les idéologies et tous les conformistes intellectuels.
Le théâtre de Ionesco est le reflet de ces déchirements personnels et l’expression des angoisses qu’ils engendrent ; le pessimisme et l’anxiété percent derrière l’humour corrosif.
RHINOCEROS
Une fable dont les animaux incarnent tout d’abord des militants nazis et dont la contamination progressive de la population représente la propagation de l’idéologie fasciste.
Le choix des rhinocéros vient de la couleur de l’uniforme fasciste roumain (chemise verte et pantalon noir) et de la force brutale de ces animaux sauvages qui rappellent le char d’assaut !
La représentation de ces rhinocéros est frappante, remarquablement croquée, vivante par ses acteurs.
RHINOCEROS
La pièce d’Ionesco met en scène une typologie d’intellectuels dont la parole envahit la scène : le théoricien pur (le Logicien), les dogmatiques (Jean et Bolard), le libéral (Dudard).
Les gens simples ont peu la parole ou la délèguent facilement. Ils sont présents du début à la fin de la pièce. Ils s’expriment par une série de gestuelles chorégraphiées, avec des images fixes.
Excellente idée de Christine Delmotte, la metteuse en scène et scénographe de ce spectacle.
RHINOCEROS, une production de la Compagnie Biloxi crée en 1987, dirigée par Christine Delmotte depuis sa création.
Christine est une metteuse en scène tout à fait extraordinaire, pleine d’idées originales et d’inventivité.
Elle nous étonne à chacune de ses réalisations.
Ce qui est encore le cas avec « Rhinocéros »
LE FANATISME MENE TOUT DROIT A LA BARBARIE.
Christine Delmotte : C’est la seconde pièce de théâtre d’Ionesco que je mets en scène.
Le personnage principal, Bérenger, double tragi-comique d’Ionesco, est le même que dans « Le roi se meurt », une autre pièce toujours d’Ionesco que j’ai montée également aux Martyrs, mais avec d’autres problématiques.
Le rêve/cauchemar y est toujours présent avec ses logiques insolites, ses délires pour raconter le monde.
Pietro Pizzuti continue avec nous la recherche débutée il y a deux ans.
Pietro en scène, c’est toujours une révélation et un bonheur !
Christine : Ionesco se plonge dans ses propres tourments, son histoire personnelle pour nous raconter la grande histoire de l’humanité !
Derrière le rire d’Ionesco, il y a la mise en exergue de la difficulté de communiquer.
« L’enfer n’est pas ailleurs, l’enfer est ici, il est en nous, nous sommes l’enfer »
Christine : Nous sommes des individus, pas des masses, nous rappelle Ionesco par ses métaphores.
C’est en individus particuliers et différents que nous voulons être bien traités par nos démocraties et ses lois laïques à rappeler constamment. La laïcité est la seule garantie de l’égalité pour nos démocraties, une force importante contre les fanatismes de tous poils.
J’ajouterai encore que l’un des grands défis théâtraux de cette pièce de théâtre est de trouver, sur le plateau, une concrétisation particulière pour ces rhinocéros.
Je m’intéresse pour ce faire aux rythmes de groupes, de masses : gum-boot, tap-boots,body-claping, rythme corporel…
Ces mouvements et ces sons d’ensemble me racontent « cette nature qui a ses lois » comme le dit Jean, avant de devenir rhinocéros.
« La morale est antinaturelle » ajoute-t-il en braillant. Il veut remplacer la loi morale par la loi de la jungle. Béranger lui répond : « Réfléchissez, voyons, vous vous rendez compte que nous avons une philosophie que ces animaux n’ont pas, un système de valeur irremplaçable »
Cette opposition nature/culture est constante dans la pièce. La violence animale proposée par les rhinocéros nous rappelle bien des fanatismes d’aujourd’hui autour du monde…
(Propos tenus par Christine Delmotte)
RHINOCEROS
Cette pièce suscite une attention permanente durant le déroulement de l’action.
C’est passionnant à suivre, de par le sujet de la pièce, de par la mise en scène, la scénographie , le jeu formidable des neuf comédiens.
Un grand moment de théâtre !
Ionesco : J’ai pensé avoir tout simplement à montrer l’inanité de ces terribles systèmes, ce à quoi ils mènent, comme ils enflamment les gens, les abrutissent , puis les réduisent en esclavage.
Christine Delmotte : « Rhinocéros » a l’esprit d’innovation, de provocation des premières pièces d’Ionesco. Elle mélange les genres et les tons, le comique et le tragique..
Béranger découvre la complaisance de son entourage face à une étrange épidémie qui transforme les hommes en rhinocéros.
Une pièce contre les hystéries collectives et les épidémies qui se cachent sous le couvert de la raison et des idées.
C’est une comédie qui nous parle des tentations contemporaines pour les diverses formes de fanatisme.
C’est pour rire tout en méditant !
« RHINOCEROS » est la pièce à élever au rang de mythe avec sa présentation d’une vision du monde et d’interrogations de dimension collective sur l’homme !
92 minutes d’un théâtre fort, rigoureux !
A voir sans hésiter !
Christine Delmotte nous offre un spectacle rare, tenace, éclatant, doté d’une mise en action d’exception.
Neuf acteurs vigoureux, énergiques avec en tête le remarquable Pietro PIZZUTI (Béranger) auprès de qui s’aligne l’excellente comédienne , attachée aux Martyrs depuis un long moment : Isabelle de BEIR (Daisy)
A leurs côtés : Christophe DESTEXHE( Dudard et le serveur), Fabrice RODRIGUEZ (Jean) , Aurélie FRENNET ( L’épicière et Madame Bœuf) , Gauthier JANSEN ( Le logicien et Botard), Julia LE FAOU (La ménagère et la femme de Monsieur Jean) , Camille PISTONE ( L’épicier , le pompier et Monsieur Jean) , Laurent TISSEYRE(Le vieux monsieur et Monsieur Papillon)
Bravo à tous, que nous applaudissons dans leurs interprétations.
A l’équipe visuelle des acteurs, je joins l’équipe technique qui travaille derrière le décor : Nathalie BORLEE (Eclairage et direction technique), Noémie VANHESTE(Collaboration scénographique), Fabian FINKELS (Bande son) Fanny DONCKLES(Assistanat à la mise n scène et video) , Zoé SEVRIN ( Régie Mouvements), Camille FLAHAUX( Costumes), Melvin TAIDER Régie générale), Ambre CRISTOU ( Régie plateau) , Mélanie CHAUPRADE( Régie costumes) , Charlotte DUMONT (Production et Administration), Anna GIOLO Presse et Diffusion), Elise MAROT et Vanille PAULET Stagiaires)
Bravo à tous que nous applaudissons pour leur travail respectif.
Félicitations sincères à Christine DELMOTTE pour ses recherches, ses inventions, sa mise en scène, son travail avec les acteurs et sa scénographie des plus personnelles.
PROPOS
Peu de photos sur ce blog pour vous permettre de découvrir ces « Rhinocéros-acteurs » sur le plateau Jean Vilar.
Les voilà en répétition.
Maquillés et habillés, c’est autre chose !
RHINOCEROS/Eugène IONESCO
Jusqu’au 07/10/17
THEATRE DES MARTYRS
place des Martyrs 22 – 1000 Bruxelles
Infos Réservation : 032 2 223 32 08
Amis de l’émission/blog « Les Feux de la Rampe », merci pour votre attention et votre présence aux programmes du blog.
Avez-vous pris connaissance du nouveau blog qu’on peut lire le dimanche ?
Son nom : « Itinéraire d’un saltimbanque fou de théâtre «
Rassurez-vous » Les Feux de la Rampe » continuent les chemins des nombreux théâtres.
Je vous confie un document qui peut vous intéresser.
Othello, esclave noir affranchi, est à présent un vieux général.
Desdémone est une jeune femme blanche issue d’une minorité privilégiée détentrice du pouvoir dans la puissante Venise. Ils revendiquent face au monde leur amour sincère et loyal et se rient des transgressions : l’âge, les classes sociales, la couleur de peau…
Leur amour incarne la métaphore de la rencontre : rencontre entre les cultures, les langues, les communautés…Isolés sur l’île de Chypre, espèce de No man’s land auquel ils ne peuvent échapper et où le romantisme n’a pas sa place , les personnages se retrouvent prisonniers de leur destin
À travers ce couple qui court irrémédiablement à sa perte, apparaît subtilement, en filigrane, le vrai visage cruel d’un ordre social et moral qui écrase sur son passage toute forme de résistance ou d’opposition. À l’heure de l’exacerbation des identités, des appartenances, sera-t-il encore permis d’aimer, de se parler, au-delà des catégories et des schémas imposés?
Une adaptation librement inspirée de l’œuvre de Shakespeare en résonnance avec le monde d’aujourd’hui.
Il nous est très vite apparu qu’il fallait concentrer l’action autour des deux personnages principaux : Othello et Desdémone et à travers eux deviner tous les autres personnages et le monde extérieur avec sa lourdeur et sa rigidité.
Avec Abdelmalek Kadi et Lisou De Henau
Adaptation et mise en scène : Abdelmalek Kadi
Création lumières : Gwenn Van Ees.
Remerciements à Françoise Van Thienem et Carine Duarte.
CHYPRE / THEATRE DE LA VIE
Rue Traversière 45 – 1210 Bruxelles
Infos Réservation 02 /219 60 06
Amis de l’émission/blog » Les Feux de la Rampe » , merci de votre attention.
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HAMLET – WILLIAM SHAKESPEARE –
THIERRY DEBROUX
THEATRE ROYAL DU PARC
Certes, ce spectacle est l’un des plus puissants que je connaisse. Sur tous les plans : le texte de Shakespeare,
la traduction , l’adaptation, l’interprétation , la mise en scène.
Un superbe travail mené de main de maître par le directeur du Théâtre : Thierrry Debroux.
A chaque saison il nous fait un cadeau merveilleux dans la présentation d’une oeuvre littéraire de grande puissance.
Un » HAMLET » que nous aimons, que nous re-découvrons à chaque fois avec ses multiples adaptations d’une richesse propre à Thierry Debroux.
Thierry Debroux – (assis à son mac) : A l’heure où j’écris ces lignes, je suis plongé dans cette magnifique pièce créée à la fin du XVIème.
HAMLET ! Quel bonheur de se dire, en se levant le matin : je vais passer toute la journée en compagnie de Shakespeare ! Ce personnage universel se coule avec une incroyable aisance dans chaque époque qui s’en empare.
Il me semble aujourd’hui que le radicalisme d’Hamlet, formé à la célèbre université de Wittemberg (foyer du protestantisme) résonne particulièrement.
Intègre jusqu’à l’excès, comme a pu l’être Antigone,
il est sans pitié pour ses contemporains et particulièrement pour les femmes. Mais il serait vain de figer le personnage dans une couleur unique.
Hamlet nous échappera toujours et c’est ce qui fait sa force.
Et Thierry d’ajouter :
Thierry : Restons curieux et vive le spectacle vivant !
Pour être vivant, il est diablement vivant ! Et plus encore lorsque Hamlet fait son entrée : ITSIK ELBAZ, l’un de nos plus grands comédiens belges.
Son interprétation est unique, phénoménale, gigantesque.
Thierry Debroux : Il y a peu de metteurs en scène qui ne rêvent pas de se confronter un jour au chef d’oeuvre de Shakespeare.
Personnellement , j’attendais avec impatience d’avoir trouvé l’acteur idéal à mes yeux pour prêter son corps , sa voix , ses émotions , sa part d’ombre au passage du Grand Will.
Et puis soudain , Itsik Elbaz s’imposa comme une évidence. Il y quelque chose d’infiniment mystérieux chez lui et outre son talent immense et la fragilité qu’il dégage sur le plateau, il y cette inquiétude, ce tourment qui semblent l’habiter et qu’il n’est donc plus nécessaire de » jouer « .
Le mot est exact. Itsik ne joue pas, il est le personnage. Il le vit intensément.
Personnellement, je l’ai découvert, il y a quelques années , dans la pièce de Romain Gary « La vie devant soi ». Il jouait Momo aux côtés de Madame Rosa campée par l’excellente comédienne Janine Godinas.
Itsik est un pince- sans-rire et faussement flegmatique.-
On a même écrit que sa force comique était celle des tout grands. C’est bien vrai !
Itsik est né en 1976, diplômé de l’IAD en 1999 ! Il peut tout jouer, c’est toujours une réussite. Mais cette fois, dans ce rôle d’Hamlet , il est au-dessus de tout et mériterait le prix de l’interprétation…
Cela dit, les comédiens autour de lui interprètent leurs rôles
avec ardeur , vitalité, tonus. Chaque personnage est important et demande une présence scénique d’envergure.
HAMLET XIEME VERSION
Comment jouait-on HAMLET du temps de Shakespeare ?
Le document du Théâtre du Parc, nous renseigne que c’est Richard Burbage , vedette du fameux Théâtre du Globe , fils du fondateur de ce théâtre , qui créa le rôle.
Intéressant : Cet acteur était excellent, lyrique à souhait et plein de chaleur. Ses rôles l’habitaient tellement que rentré en coulisses, il continuait à incarner son personnage . Ce n’est que peu de temps après, reprenant ses esprits, qu’il redevenait Burbage .
C’est ainsi qu’un jour , au moment de la scène du cimetière , il versa tant de larmes et fi montre d’un désespoir si sincère face au cercueil d’Ophélie , qu’affolé, un spectateur se mit à hurler » Arrêtez-le ! Il va se tuer. »
Cela n’arrivera pas à Itsik, que l’on se rassure !
Autre info : Il parait que le premier Hamlet fut un homme gros…
La pièce a été jouée partout dans le monde, entre autres à Paris par Sarah Bernhardt en 1886…
A savoir : Que jouait Shakespeare lui-même : Conscient de sa belle stature et de sa superbe voix de basse, il s’était réservé le Spectre, et des témoins ont assuré qu’il y atteignait l’apogée de son art !
Itsik a une voix magnifique, puissante, qui est comprise dans toute la salle. On ne perd pas un mot. C’est rare ça !
Remarquez, il en est de même avec tous les acteurs de ce spectacle. Cela aussi, ce n’est pas commun !
L’articulation, c’est important !
Le saviez-nous ? Shakespeare a interprété le rôle du spectre du père dans Hamlet ! Il a joué ce rôle d’Hamlet en 1602 dans une forme de tragédie et imposé une forme neuve et plus libre.
C’est ce que fait aujourd’hui Itsik!
SHAKESPEARE ET HAMLET
Shakespeare a écrit plusieurs versions sur Hamlet dont la dernière jouée au Théâtre du Globe en 1603, version deux fois plus longues que les précédentes.
Peut-être est celle que nous avons vue dans nos théâtres au fil du temps ?
Chaque personnage est important : Gertrude Claudius, Horatio, Polonius , Laërtes…
On peut évoquer ou imaginer que Hamlet est fou ou résout à feindre la folie, mais feint-il vraiment ? Où es-il réellement fou victime de son propre piège ?
Jan Kott déclare : » Hamlet imite-t-il la folie ou est-il
fou ? La mise en cène de Cracovie répond : Hamlet imite la folie , il se camoufle à froid derrière le masque de la folie afin d’accomplir un coup d’état …
C’est passionnant à suivre!
On regarde ! On s’étonne ! On rit souvent, très souvent !
A chacun sa conception, sa vision de la pièce et également la façon de jouer le personnage.
A travers le temps, HAMLET a été monté et joué de manières différentes.
Thierry Debroux a sa façon à lui de concevoir la présentation d’une pièce. Il a l’art de la faire vivre avec des moments dramatiques et d’autres franchement drôles. Certaines musiques proches du 20ème siècle…se font entendre.
Thierry donne une grande valeur aux décors mobiles impressionnants.
Génial !
RESUME SUCCINCT DE LA PIECE
Intéressant avant de vous rendre au Théâtre Royal du Parc :
« Le roi duDanemark, père d’Hamlet, est mort récemment. Son frèreClaudiusl’a remplacé comme roi1et, moins de deux mois après2, a épouséGertrude, la veuve de son frère3. Le spectre du roi apparaît alors et révèle à son fils qu’il a été assassiné par Claudius. Hamlet doit venger son père et pour mener son projet à bien simule lafolie. Mais il semble incapable d’agir, et, devant l’étrangeté de son comportement, l’on en vient à se demander dans quelle mesure il a conservé sa raison. On met cette folie passagère sur le compte de l’amour qu’il porterait àOphélie, fille dePolonius,chambellanetconseiller du roi. L’étrangeté de son comportement plonge la cour dans la perplexité. Mis en cause à mots couverts par Hamlet, Claudius perçoit le danger et décide de se débarrasser de son fantasque neveu. »
C’est passionnant de suivre cette pièce !
C’est passionnant de suivre tous les personnages!
GENERIQUE
Hamlet : Itzik Elbaz
Ophélie : Anouchka Vingtier
Gertrude : Jo Deseure
Claudius : Serge Demoulin
Horatio : Fabien Finkels
Polonius : Christian Crahay
Laërtes : Adrien Letartre
Bernaro , fossoyeur, chef de troupe , gentilhomme : Camille Pistone
Francisco , fossoyeur , prêtres comédien : Valentin Vanstechelman
Baptiste Denuit, Jonas Jans , Amandine Jongen et Coralie Scauflaire : stagiaires du Conservatoire de Bruxelles
Adaptation & Mise en scène: THIERRY DEBROUX
Et tous ceux qui travaillent dans l’ombre :
Assistanat : Catherine Couchard
Scénographie : Vincent Bresmal
Assistanat : Alissa Maestracci
Création et réalisation des costumes : Anne Guilleray
Réalisation des costumes : Sarah Duvert, Béa Pendesini et Sylvie Gérard
Peinture du décor : Geneviève Périat et Marine Dubois
Sculptures : Geneviève Périat
Vieillissement du spectre : Sophie Carlier
Réalisation tête du mannequin d’Ophélie : Véronique Lacroix
Lumières : Laurent Kaye
Vidéos : Allan Beurs
Portrait d’Hamlet père : Gaël Maleux
Chorégraphie des combats : Jacques Cappelle
Chorégraphie : Grazielle Furtado
Coach danse : Antoine Guillaume
Musique des chansons : Pascal Charpentier
ET ENCORE
Décor sonore : David Lempereur
Création des maquillages : Bouzouk
Maquilleuse : Florence Jasselette
Stagiaires maquillage : Romane Adam et Cindy Planckart
Constellations familiales : Karla Rielau
ET ENFIN
Direction technique : Gérard Verhulpen
Régie : David Lempereur
Régie plateau : Cécile Vanneuwerburgh
Régie lumières : Noé Francq
Régie son : Loïc Magotteaux
Accessoiriste : Zouheir Farroukh
Habilleuse : Gwendoline Rose
Menuisiers: Yahia Azzaydi, Patrick Cautaert et Lucas Vandermotten.
SANS OUBLIER
Sans oublier William Shakespeare
A chacun son travail!
A chacun son rôle!
A tous : Bravos et Félicitations
Un spectacle semblable, c’est une véritable industrie !
Côté Coeur – Côté Jardin , quel bonheur que le Théâtre !
HAMLET (version 2017)
Jusqu’au 21 octobre 2017
THEATRE ROYAL DU PARC
Rue de la Loi , 3 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02/ 505 30. 30
MOTS DE LA FIN ‘To be or not to be
Amis de l’émission/blog » Les Feux de la Rampe » , merci de votre attention. Ne ratez pas ce spectacle.