BRIGITTINES INTERNATIONAL FESTIVAL
Un Festival de haute qualité artistique, chorégraphique, qui nous a permis de découvrir d’excellents danseurs/danseuses mises en gestuelle dans un concept nouveau, doté de performances tout à fait étonnantes, comme par exemple Yasmine Hugonnet qui a créé de véritables mouvements inattendus, faisant travailler ses deux danseurs uniquement avec les bras, dans un silence méditatif rompu par des coups violents sur piano, exécutés par la chorégraphe.
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–Le corps des danseurs expose de simples mystères avec une fabuleuse puissance d’évocation.
Le caractère très graphique de l’ensemble, le travail sur la silhouette , l’humour de Yasmine font écho à la matérialité de la présence : muscles déliés, tête effacée dans le sol, renversements , chevelure multi – fonctions…
Epinglé dans la blancheur de la scène, le corps s’affirme et se fait oublier jusqu’à ce que la voix lui vienne et nous parle de l’intérieur de la peau.
Bref, du talent, de l’invention, de la vigueur, de l’originalité durant les quinze jours du Festival dans une ambiance très festive.
Un magnifique Festival imaginé et dirigé par Patrick Bonté , direction générale et artistique.
Pour fêter ses vingt ans d’existence, le Théâtre Le Public se lance dans quatre spectacles à la fois : de la comédie « parlée » et de la comédie « musicale ».
Je vous ai déjà présenté la pièce qui décolle mercredi prochain, le 03 septembre : « Conversations avec ma mère » avec Jacqueline Bir et Alain Lempoel dans une mise en scène de Pietro Pizzuti.
Au lendemain de la première représentation qui se donne dans la grande salle du « Public » , deux autres comédiens se lancent à corps perdu dans la nouvelle histoire de Philippe Blasband , qui met du reste en scène sa propre pièce :
TUYAUTERIE
Philippe Blasband (l’auteur/metteur en scène) : Ca commence…comment dire…comme une scène classique d’un certain genre de film pour adultes , vous voyez ?
Un plombier a terminé son travail et sa cliente veut le payer « en nature ». Le plombier ne dit pas non, qui l’eût cru ! Mais avant de recevoir son dû, il veut qu’elle réponde à une question : « Pourquoi ? »
Et alors, très logiquement, ils se mettent à parler de…Dieu (!!!), de clé Allen , de divorce, de la vie envisagée comme un échec absolu…enfin bref, vous savez, de toutes ces choses dont on parle , que ce soit dans la vie ou dans un film porno… !!!!)
Souvenez-vous, Philippe Blasband est l’auteur de la pièce (et du film) : « Une liaison pornographique » et d’une autre pièce encore : « Irina Palm ».Nous nageons dans une ambiance érotique doucement ironique !
Cet auteur prolifique va t-il à nouveau nous troubler ou nous désarçonner avec cette femme et ce plombier ?
Le saviez-vous Messieurs ? « Le plombier est le fantasme de toute bonne ménagère ! »
Qu’en pensez-vous, Mesdames ?
Vous connaissez bien les deux comédiens qui seront sur le plateau de la « salle des voûtes » à partir du 04 septembre : Charlie Dupont et Tania Garbarski, le couple encore dans la pièce de Nicols Bedos : « Promenade de santé »
On peut s’en réjouir. Ils sont excellents tous les deux, en plus mis en action par l’auteur.
PAUSE MUSICALE
LE CRI DU HUARD, sur le lac, à la tombe de la nuit…
Je ne vous en dis pas davantage aujourd’hui, sauf qu’il s’agit de la nouvelle écriture de Philippe Vauchel.
Philippe débarquera au « Public » le vendredi 05/ septembre…
Ca crie, ça brame, ça couine !!!
BERLIN, 1930.
« Entrez Mesdames et Messieurs ! Poussez la porte du « Kit Kat Klub » et venez revivre la passion et la subversion de cette histoire célébrissime…
Willkommen , Bienvenue , Welcome »
L’adresse du Kit Kat Klub : Bd Emile Jacqmain 111-115 – pas loin de la place de Brouckère.
Le Théâtre National reçoit le Théâtre « Le Public » : comédiens, musiciens, danseurs …Un monde fou fou fou , roi du show, du divertissement , de la provocation.
CABARET ! THEATRE NATIONAL ! THEATRE LE PUBLIC ! TOUT BIENTÔT !
En attendant avec impatience, la comédie musicale » Cabaret » mise en scène par Michel Kacenelenbogen, un nouvel extrait du film de Bob Fosse.
SEQUENCE CINE/LUCHINO VISCONTI
Destin étonnant : depuis sa mort en 1976, Luchino Visconti n’a pas connu de purgatoire ». On le retrouve très souvent à l’écran. C’est ce que propose la Cinémathèque de Belgique, en mettant à l’affiche plusieurs de ses films.
Pour ouvrir le mois de septembre, ce premier du mois :
OSSESSIONE( OBSESSION) , le premier film de Visconti , tourné en pleine guerre, en 1942 fait apparaître le courant néo-réaliste.
Ce film met en scène Gino un jeune homme mécanicien mais aussi un chômeur vagabond , qui s’arrête dans un garage-station-essence au bord de la route pour y manger.
La cuisinière de cette auberge, Giovanna est aussi la jeune épouse de Bragana , le patron de cette trattoria , c’est un homme riche , rustre et bedonnant…
Entre Gino et Giovanna , c’est le coup de foudre…
Ils deviennent amants…
Et commence le film de Visconti.
C’est « Ossessione » mais le titre du film est « Les Amants diaboliques ». Il s’agit d’une adaptation libre du « Facteur sonne toujours deux fois « (sujet porté de nombreuses fois à l’écran)
Les deux comédiens : Clara Calamai(Giovanna) et Massimo Girotti(Gino)
OSSESSIONE – VISCONTI – ( 01/09- 20h30-Cinémathèque)
Demain, « Séquence-Ciné » vous proposera un deuxième film de Visconti interprété par l’extraordinaire comédienne italienne : Anna Magnani : « Bellissima »
Amis du blog , merci pour votre attention sans cesse grandissante et votre fidélité.
Notre moment de séparation : avec le guitariste liégeois : Michel Delville demain dimanche , au café Le Parc à 20h30 , avec l’Ensemble Mosae qui se produit au Festival Jazz 2014 au fil de l’eau liégeoise.
Une soirée explosive aux confins du blues , du rock et du jazz
A bientôt !
Roger Simons