Je connais Lola depuis un certain temps. Je l’avais découverte dans la pièce écrite par son père , Yves Hunstad : « LE CAFE DU PORT »Je l’ai revue il y a une dizaine de jours , aux côtés d’Yves qui reprenait sa première pièce « Gilbert en scène » et Lola faisait partie du spectacle .
Lola a créé un nouveau spectacle vendredi dernier à la Samaritaine.
Pierre Havrenne s’est rendu dans ce magnifique café-théâtre et a visionné celle que nous appelons : La belle Lola.
La belle cave de La Sama était comble ce vendredi soir pour accueillir Lola Bonfanti.
Huguette avait donné carte blanche à la jolie (c’est peu dire) Lola qui est apparue sur scène accompagnée de quatre musiciens.
Pour la jeune femme, point de contrebasse mais un micro et un tabouret..
Ceux qui ne connaissaient pas ses talents de chanteuse – et c’était mon cas – auront pensé que décidément c’est à la Samaritaine que peuvent commencer de grandes carrières.
S’il n’y avait que les textes ciselés , on pourrait penser qu’il ne s’agit que d’une « fille qui chante » de plus dans un paysage francophone déjà encombré. Mas Lola en a bien plus sous la pédale.
Sa voix ne s’épargne pas, s’emporte et nous transporte sur des mélodies affirmées qui révèlent un vrai talent de composition.
Soutenue par des musiciens qui assurent , Lola distille avec un charme latin un swing et des tempos qui font mouche.
Une grande de demain, je vous dis.
Vous pourrez retrouver Lola Bonfanti et ses acolytes à la Samaritaine du 24 au 27 septembre.
Ne La(les) ratez pas.
J’aurais pu en dire bien plus, mais comme aurait dit Gainsbourg, fut faut savoir s’étendre sans se répandre, pauvre Lola »
(Reportage et photos : Pierre Havrenne)
CAFE THEATRE LA SAMARITAINE
rue de la Samaritaine 16 – 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 511 33 95
Amis du blog, je vous retrouve demain avec la belle histoire de « Musiq 3 – Festival, Flagey, Move The Danube Expérience », dernier chapitre. Fabuleux !
Si vous connaissez le bâtiment Flagey , ex-RTBF, vous savez où se trouve le studio . Au sous-sol.
Et ce matin , dans cet ancien studio entre en « scène » Pascal Sigrist, pianiste et conteur.
Un Suisse qui est venu un jour s’établir en Belgique.
Les doigts sur le piano, il nous raconte avec passion et verve le passage de grands compositeurs le long du Danube.
C’est passionnant à écouter…
Le Danube a vu naître les plus belles œuvres pour piano : Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert , Liszt Bartok et combien d’autres…
Pascal Sigrist nous emmène en croisière sur le fleuve bleu, qui n’a jamais été bleu…
Il nous parle avec connaissance et amour des moments de vie de ces
Musiciens et enchaîne sur son piano des extraits de leurs œuvres.
C’est ce dimanche qu’il continuera sa croisière le long du fleuve.
Une heure plus tard (studio 4) débarquent cinq « mecs » curieux, en salopette, qui ne parlent pas mais qui sifflent…sans arrêt…
Ils se trouvent dans une espèce d’entreprise où l’on voit de nombreuses machines qui sortent de leurs poumons des caisses , de long tuyaux… Que viennent-ils faire là ces cinq« mecs » ? Ce dont on est sûr, c’est qu’ils sont hollandais !
MUSIC FACTORY
C’est un conte musical sans parole .
Ce sont cinq magnifiques musiciens qui jouent aux clowns et aux branquignols. Ils sont formidables et drôles, à mourir de rire !
C’est l’Ensemble Califax avec ses musiciens virtuoses et de brillants arrangeurs inventeurs d’un genre complètement nouveau : le quintet de bois.
Ils ont ailleurs une source d’inspiration pour la nouvelle génération de soufflants-bois qui suivent leurs traces dans le monde entier. Cet ensemble classique , qui a une approche pop de la musique, est décrit comme composé de cinq gentlemen hollandais talentueux qui ont presque réussi à faire de leur quintet bois le meilleur concept musical .
Un peu plus tard, sur le coup de 13 heures (studio 1), apparaît un jeune homme à l’archet prodige : Edgar Moreau , 20 ans , « Révélation instrumentale 2013 » des Victoires de la Musique Classique.
A 17 ans, il avait reçu le Deuxième Prix du Concours Tchaïkovski à Moscou en 2011 sous la présidence de Valéry Gergiev où il s’est vu décerner aussi le Prix de la meilleure œuvre contemporaine.
Il est également lauréat du dernier Concours Rostropovitch en 2000 avec le Prix du Jeune Soliste.
Retenez bien son nom et bondissez au prochain endroit en Belgique , le jour où il donnera un récital.
Il est extraordinaire ! Emouvant dans ses interprétations au violoncelle. Il y a un lien énorme qui se forme immédiatement entre lui et l’instrument.
On sent l’amour, la passion de ce jeune virtuose pour son instrument.
Il est accompagné au piano par Pierre Yves Hodique , de la même génération que lui.
Ils forment un duo tout à fait exceptionnel !
Et Edgar Moreau a joué des compositions de Zoltan Kodaly , Beethoven , Gluck et Vittorio Monti.
Il a enchaîné quelques quinze minutes passées avec un deuxième concert où il a voulu montrer l’immense étendue de son talent.
Arrêt provisoire de ma chronique sur ce grand festival de la musique.
Ce vendredi, les spectacles ont commencé à 19 heures. Tout d’abord dans ce formidable studio 4 avec le BRUSSELS PHILHARMONIC dirigé par Enrique Mazzola, avec au piano Louis Lortie.
Un beau concert dans la pure tradition des concerts classiques, y compris la tenue des musiciens. D’excellents musiciens qui ont joué trois œuvres très intéressantes.
Beethoven et son « Egmont – op 84 ouverture en fa mineur »
Une musique grandiose, superbement dramatique : L’histoire et l’héroïsme du comte Egmont fournirent à Beethoven l’occasion d’exprimer ses propres préoccupations politiques, et d’exalter le sacrifice de l’homme condamné à mort pour s’être dressé contre l’oppresseur.
Et ce sentiment se perçoit dans l’œuvre de Beethoven.
Un beau moment de musique !
Une magnifique direction du chef d’orchestre, Louis Lortie.
S’enchaînait le Concerto n° 2 de Franz Liszt, romantique , généreux, qui traduit bien ce qu’était ce grand compositeur.
Une sorte de rhapsodie où Liszt laissse libre cour à son inspiration et à ses états d’âme.
Ici aussi, une excellente interprétation des musiciens (une quarantaine) du Brussels Philharmonic.
En trois, j’ai beaucoup aimé les « danses » de Zoltan Kodaly : il les avait entendues alors qu’il n’avait que dix ans. Il avait été séduit par la clarinette. Et il a voulu les reproduire . C’est très beau. Après une introduction lente et lyrique, quatre danses s’enchaînent de plus en plus rapides, de plus en plus irrésistibles. C’est exaltant !
ENSEMBLE KHEOPS
Le temps de quitter le studio 4 et de descendre trois étages et de pénétrer au studio 1, et commencent à jouer trois musiciens (Ensemble Khéops) : Ronald Van Spaendonck ( clarinette), Muhiddin Durruoglu( piano) et la toute remarquable Marie Hallynck et son violoncelle.
Ils ont choisi deux compositeurs du 19 ème siècle : Johannes Brahms et Leos Janacek.
J’ai été ravi de revoir Marie Hallynck, que je suis depuis quelques années.
Une heure de musique de grande intimité !
ROBY LAKATOS
La star du jour ! Applaudi chaleureusement il a repris des morceaux très connus très populaires, fredonnés par le public.
On a entendu ces oeuvres souvent jouées, qui touchent de très près au jaz. Il n’empêche , on est content de les réentendre, surtout jouées par ce six musiciens-là.
Roby Lakatos n’est pas seulement un virtuose mais un musicien extraordinaire doué de polyvalence stylistique. Aussi à l’aise dans la musique classique que dans le jazz, il joue son propre idiome folklorique hongrois. Il est un des rares musiciens qui échappe à toute déinition.
Ses musiciens au nombre de cinq sont extras !
J’ai bien aimé cette musique très connue « Vol du Bourdon » jouée au cymbalom par Jeno Liszles . Formidable. Le public a manifesté sa joie en applaudissant longuement ce musicien hongrois.
Une bonne heure joyeuse en compagnie du maestro Roby Lakatos et ses musiciens.
Amis du blog je vous ai communiqué quelques–unes de mes impressions sur cette deuxième soirée du Move Festival.
C’est chouette et très vivant , intéressant ce Festival Musiq 3 .
Un tout grand Festival, le quatrième, connu dans toute l’Europe.
Un Festival de toute grande qualité.
Un évènement réalisé avec la collaboration du Festival de Wallonie.
Un Festival qui nous invite à une croisière sur le Danube passant à Vienne, Bratislava, Budapest , Passau , Belgrade…
Des lieux riches d’une tradition musicale très diversifiée : de la musique tzigane à celle des Balkans.
De nombreux ensembles et musiciens seront , sont déjà présents : pianistes, violonistes, clarinettistes , saxophonistes, guitaristes, violoncellistes et bien sûr les sopranos.
En résumé : 7 scènes (ex-studios de la RTBF+ le Marni) – 60 concerts, autour de 250 artistes !
FABRIZIO CASSOL
L’artiste polymorphe qui a donné hier soir le départ de ce long voyage au fil du Danube. Fantastique !
Non seulement Fabrizio Cassol mais aussi les autres musiciens qui l’accompagnent. D’une brillance éclatante !
Heureuse présence de Fabrizio Cassol, l’invité d’honneur du Festival 2014 en osmose avec le bicentenaire de la naissance d’Adolphe Sax, l’inventeur du saxophone
AKA MOON
Le groupe musical le plus « fécond » de la scène « jazz actuel »
Aka Moon a rencontré depuis 1992 les Pygmées, a cerné les traditions africaines, indiennes, maghrébines , cubaines , arabes , afro-américaines et européennes.
Aka Moon jongle avec les polyrythmies et les polyphonies, avec aussi la folie des dj’s.
Ces rencontres transculturelles créent des paysages rythmiques et harmoniques d’un ton tout à fait nouveau.
Aka Moon est invité un peu partout dans le monde, et il le mérite drôlement.
J’ai passé hier soir des moments d’exception !
Presque deux de musique sans la moindre pause.
Fabuleux ! Grandiose ! Prodigieux ! Incroyable !
AKA BALKAN MOON
En tête : Fabrizio Cassol , saxophoniste et l’invité d’honneur du Festival.
Fabrizio n’a cessé de multiplier les échanges avec ses musiciens venus des quatre coins de la galaxie musicale.
Depuis 2012 , il est en résidence à l’Abbaye Royaumont près de Paris pour une période de trois années où il prolonge l’étude des cultures du monde.
IL joue un peu partout dans le monde. En ce moment, pour notre plaisir, à Bruxelles, au Centre Musical et Cinématographique : Flagey. Un festin !
AKA BALKAN MOON :
Fabrizio Cassol (saxophone)
Stéphane Galland (batterie)
Michel Hatzigeorgiou (basse – le musicien fou de joie qui rit tout le temps)
Fabian Fiorini (piano)
Tima Nedylkov (voix)
Vldimir Karparov (saxophone)
Toyan Yankolov ( tupan, sorte de percussion)
Tcha Limberger (violon et chant)
Nedyalko Nesyalkov (kaval – sorte de flûte)
Cet ensemble foudroyant enregistré au cours d’une répétition.
En plus de toutes ces qualités, l’ambiance du Festival est des plus agréables , que ce soit dans le bâtiment Flagey (Quelle richesse !) ou que ce soit sur la place Sainte-Croix, devenue le domaine des jeunes !
Cinq concerts ce vendredi :
19 h : Brussels Philharmonic & Louis Lortie(st.4)
20 h : Ensemble Kheops ( st.1)
20 h : Karim Bzggili and friends( Marni)
21 h : Roby Lakatos Ensemble ( st.4)
22 h : Wilhem Latchoumia : Liszt and co. ( st.1)
MOVE ! THE DANUBE EXPERIENCE- MUSIQ 3
Infos/Réservations : place Sainte-Croix 1050 Bruxelles
Tél : 02 / 641 10 20
Marni : 02 / 639 09 82
Amis du blog , ne ratez pas ce Festival. Il est tout simplement sensationnel !
Je vous retrouve demain samedi pour la suite du gigantesque programme.
Merci de votre attention et de votre fidélité.
Notre moment de séparation avec Roby Lakatos Joyeuse écoute !
« La femme est un délicieux instrument de plaisir, mais il faut en connaître les frémissantes cordes, en étudier la prose, le clavier timide, le doigté changeant et capricieux ». (Honoré de Balzac)
Les théâtres ferment leurs portes mais certains vous offrent encore quelques représentations, entre autres avec : LOLA BONFANTI à la Samaritaine, Patricia Ide- Pascale Oudot – Muriel Jacobs au Théâtre Le Public…C’est jusqu’au 28 juin…
Mais nous retrouverons nos comédiennes au Festival « Bruxellons » dès le 14 juillet avec la pièce de Sacha Guitry « Faisons un rêve », de quoi rêver avec Stéphanie Moriau !
Je vous en reparlerai d’ici à quelques jours.
Aujourd’hui : les femmes…seulement !
« Qu’y a t –il de pire qu’une femme ? Deux femmes ! (Jean Cocteau)
Un film redoutable de Katryn Bigelow, qui est le récit de la traque d’Oussama Ben Laden par une unité des forces spéciales américaines.
Jessica Chastain est absolument remarquable dans le rôle de Maya.
On parle beaucoup de cette comédienne pour interpréter la vie romancée de Marilyn Monroe.
52 ans après sa mort, on n’oublie pas Marilyn mais je crains fortement la biographie écrite par Joyce Carol. Que va-t-elle faire de la vie de la star énorme que fut Norma Jeane Mortenson
ET DIEU CREA LA FEMME
Scarlett Johansson : Je sais que « Under the Skin » n’est pas du goût de tout le monde, mais j’en suis très fière.
Elle est Laura, une extra-terrestre qui arrive sur la planète Terre pour séduire les hommes avant de les faire disparaître.
Une année triomphale pour Scarlett qui réinvente la femme fatale !
Fascinant tant le film que la femme !
« Les hommes ont peur des femmes, alors, ils les voilent » ( Saphia Azzeddino)
Dans la Pologne des années 60, avant de prononcer ses vœux, Anna , jeune orpheline élevée au couvent , part à la rencontre de sa tante , seul membre de sa famille encore en vie. Elle découvre alors un sombre secret de famille datant de l’occupation nazie.
Une narration en noir et blanc, douloureuse, sobre, implacable.
Une comédienne d’une énorme sensibilité !
ET DU COTE FRANÇAIS …
La petite mercière d’Arras découvre qu’elle a gagné 18 millions à la loterie et qu’elle peut désormais s’offrir tout ce qu’elle désire. Mais elle n’a qu’une crainte : perdre sa petite vie modeste faite de petits bonheurs simples qu’elle chérit par dessus tout. Elle veut renoncer à la fortune et elle va tout déclencher, malgré elle, un ouragan qui va tout changer. Tout, sauf elle.
Mathilde Seigner est une toute grande comédienne que l’on ne voit pas assez à l’écran.
Didier Le Pêcheur lui a confié un rôle magnifique qu’elle tient avec ardeur.
Ce n’est pas une femme ordinaire cette Mathilde-là !
« Une femme qui s’en va avec son amant n’abandonne pas son mari . Elle se débarrasse d’une femme infidèle ! (La Roche Foucauld)
FEMME FEMME FEMME !!!
Onze femmes : mères de famille , femmes d’affaires , copines , maîtresses ou épouses. Une formidable brochette de femmes d’aujourd’hui ! Complexées ! Joyeuses ! Explosives ! Insolentes ! Surprenantes !
Onze « Femmes « tout simplement ! Menées par une femme : Audrey Dana.
Parmi cette assemblée de femmes, trois vedettes : Isabelle Adjani (Qu’est-ce qu’elle a changé !), Laetitia Casta (Vous vous souvenez du film « Le Mari de la Coiffeuse ?) et Vanessa Paradis. On l’adore
« Les femmes sont faites pour être aimées, pas pour être comprises »(Oscar Wilde)
Etonnant de voir Isabelle Huppert dans ce personnage de la campagne.
Elle y est formidable aux côtés de Jean-Pierre Daroussin.
ET DIEU CREA LA FEMME
Ce n’est pas de moi qui ai écrit cela. Ne serait-ce pas Roger Vadim ?
Amis du blog, je vous ai proposé une note spéciale consacrée aux femmes.
Je vais vous laisser pour un court moment, je dois gagner le château d’Alice…Néanmoins, la musique de séparation avec trois femmes qui chantent Nougaro « BIDONVILLE » (des bidonvilles que l’on trouve dans les quartiers pauvres brésiliens.) : Natalie Dessay, Hélène Noguerra et Liat Cohen.Et ,
Merci de votre attention et de votre fidélité.
Un mot encore : C’est la troisième rencontre demain soir avec nos Diables Rouges, cette fois contre la Corée du Sud…Alors , bonne chance à Vous.
Je vous invite souvent à vous rendre dans ce Café-Théâtre situé à l’angle du Quai au Bois à Brûler et de la Rue du Grand Hospice, en plein cœur du Centre de Bruxelles, sur le lieu même de l’ancien Marché aux Poissons…
FRANCOIS CHAMPDEBLES
C’est en 1994 – tout juste 20 ans – que François Champdeblés créa ce superbe café-théâtre où il joua et fit jouer de nombreux acteurs dans des pièces dont il est l’auteur, entre autres « Damien, Valère et 14-18 »
Il a joué cette pièce à plusieurs reprises, mise en scène par son fils Arthème.
Cette fois, il a confié à son fils l’interprétation du personnage qui raconte cette histoire toute particulière.
DAMIEN, VALERE et 14-18…
Des tranchées , une guerre épouvantable , l’odeur de poudre , l’odeur de mort , la boue , les cadavres des rats qui vous courent sur le corps…
Les images sont dures à imaginer…
Une femme, un enfant, une famille, des principes et des lois…
…Et des soldats, deux de ces hommes qui ne furent que de la chair à canon`.
Un amour absolu. Amour…impossible et cependant magnifique.
Un amour qui pour longtemps restera un tabou.
Nous nous trouvons dans les premières années d’un siècle nouveau !
Peinture sociale cruelle d’une société qui n’est guère prête à assumer une forme d’amour encore tabou.
L’histoire se passe à Bruges en 1919, au moment où les plaies de la guerre sont encore apparentes.
Arthème raconte avec amour et acuité cette histoire prenant tantôt la place de Damien, tantôt celle de Valère.
Une très belle écriture de François Champdeblés.
De petites séquelles de cette première grande guerre mondiale apparaissent dans le propos du conteur.
Le grand instant de cette pièce, c’est la lecture d’une série de lettres que s’envoyaient Damien et Valère. Emouvant !
Arthème nous fait vivre ce grand amour d’un autre temps. Il le fait avec beaucoup de discrétion, de retenue.
C’est lui également qui a réalisé la mise en scène et fait le choix de nombreuses musiques composées par de grands musiciens tels Gounod et Berlioz.
On écoute avec attention le propos.
Notre imaginaire créée des images fortes, prenantes.
On se met à rêver ! Comme on peut le faire en radio.
Observer le regard du conteur, c’est captivant et émouvant !
Ecouter la voix du conteur c’est une rêverie !
Et tout cela dans un calme le plus absolu, bercé par la musique.
Cette pièce, d’une courte durée, nous fait découvrir une époque révolue…heureusement. Et beaucoup de choses sont dites sur ces années-là.
DAMIEN, VALERE et 14-18
Texte de François Chamdeblés
Interprétation : Arthème.
Mise en scène : Maggy Souris et Arthème
Info : Ce spectacle, dernier de la saison 13/14 se donne les vendredis et samedis à 21 heures jusqu’au 12 juillet 2014.
LE JARDIN DE MA SOEUR
A l’angle du Quai au Bois à Brûler et de la Rue du Grand Hospice – 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 217 65 82
Une « Madelon » écrite par Louis Bosquet 1870-1941.
Intéressant et amusant d’entendre le bruit de l’aiguille du 78 tours.
Amis du blog, merci de votre attention et de votre fidélité.
Musique et chansons de séparation : La Callas dans « La damnation de Faust » de Berlioz , que l’on entend durant le spectacle…Georges Brassens et un extrait du film « La Madelon » réalisé par Jean Boyer en 1955 avec , dans le rôle de Madelon, une grande dame du music-hall et de la télé.
Hé oui, le temps passe inexorablement vite. Ce que l’on pouvait croire lointain est tout à côté…
C’est pourquoi je relance le grand Festival de la musique de la RTBF : « MUSIQ 3 » qui commence la semaine prochaine dans les magnifiques studios 4 ,1 et les autres.
Un bonheur
MOVE /THE DANUBE EXPERIENCE
De beaux et grands moments les 26, 27, 28, 29 juin à Flagey.
C’est pour une croisière sur le Danube que le Festival Musiq 3 invite à embarquer : Vienne, Brastislava, Budapest, Passau, Belgrade…autant de villes au passé et au présent musical foisonnant que nous pourrons visiter aux côtés de territoires riches d’une tradition très diversifiée : de la musique tzigane à celle des Balkans, les thèmes populaires ont fortement influencé les compositeurs classiques.
2014. Une édition où Mozart, Beethoven, Brahms, Schubert et Liszt Seront représentés, mais également les compositeurs du 20ème siècle comme Bartok , Enesco, Kodady , Liget , Schoenberg…
De nombreux ensembles et musiciens seront également de cette grande fête musicale dans les magnifiques Studios de Flagey (Ex RTBF) :
Des pianistes : Louis Lortie, Alexeï Lubimov , Wilhem Latchoumia, Claire Désert , Pascal Sigrist…
Des sopranos : Sophie Karthäuser, Katrien Baerts…
Des violonistes : Shirly Laub, Philippe Graffin , Ning Kam…
Des clarinettistes Benjamin Dietjens, Ronald Van Spaendonck…Un saxophoniste, Simon Diricq…Des violoncellistes : Edgar Moreau et Marie Hallynck…Un guitariste, Karim Baggli…
Et les spectacles continuent avec l’Orchestre du Brussels Philharmonic, les ensembles Vox Luminis , Kheops , Het Collectief, l’Ensemble international de saxophones, l’Orchestre du Festival, l’Ensemble Baroque du Conservatoire…
CE N’EST PAS TOUT !
A Flagey et au Marni, la présence aussi des musiciens et ensembles de la plus pure tradition populaire Gypsy ou des Balkans tels que l’ensemble de Roby Lakatos , Tram des Balkans, l’ensemble Lolomis et encore , lors du concert d’ouverture , les musiciens accompagnant l’invité d’honneur du Festival de Wallonie 2014 : Fabrizio Cassol.
Et pour refermer ce Festival Musiq 3 : des valses viennoises !
Ce n’est pas extraordinaire çà ?
Quatre jours de passion de la musique et pas n’importe laquelle !!!
CE N’EST TOUJOURS PAS TOUT…
La suite … dans le moindre détail…un peu plus tard…
FESTIVAL MUSIQ 3 ( RTBF)
Place Sainte-Croix – 1050 Bruxelles
Infos Réservations :
Billetterie Flagey : 02/ 641 10 20
Amis lecteurs, il y aura beaucoup de musiques diverses au cours de l’été à venir.
Merci pour votre écoute et votre fidélité.
Moment de la séparation quotidienne : l’un des films projeté au « Brussels Film Festiva »l : l’interview de Mathieu Amalric « La Chambre Bleue » et un extrait du film qui connaît déjà un grand succès.
Maroine : Bonjour ! Vous êtes nombreux ? Mon nom Maroine/Mon histoire ? Je suis belge et…/Pardon ? Oui marocain aussi / Mon pays ?…
En Belgique, je suis marocain. Au Maroc, je suis belge. Pas par ma volonté . Oh non ! Ce sont les autres qui créent nos identités. J’ai décidé d’être les deux.
Construit sur deux socles différents, évoluant grâce à deux cultures distinctes.
Ca me grandit, encore aujourd’hui. Petit fils d’immigrés, fils d’immigré, je suis né à Liège, au Maroc ! Une situation géographique qui soulève une question, irrémédiablement présente pour tout être humain mais doublement compliqué lorsqu’on est , aux yeux du monde , un homme sans terre : « Qui suis-je » ?
Je ne peux pas répondre à cette question mais je peux vous dire que c’est un excellent metteur en scène.
LES OMBRES
Maroine : La pièce de Vincent Zabus raconte de manière fulgurante cette communauté que je côtoie tous les jours , ces laissés –pour – compte , abandonnés de tout repère , de toute accroche : des coeurs déracinés.
Une interprétation vivante, animée , bondissante , par quatre jeunes acteurs :
Nathan Fourquet-Dubard, Pïetro Marullo, Consolate Siperius , Maïlys Wilkin, accompagnés par ce comédien que nous voyons souvent dans la plupart des théâtres bruxellois : Marc De Roy.
–
Le frère : Plus tard, on aura des enfants avec ceux de l’Autre Monde. Quand nos enfants seront grands, on leur racontera notre voyage.. et tu sais quoi ? Ils n’y croiront pas. « Ce n’est qu’une fable haute en couleurs, avec des rires et des larmes », diront-ils, « une fable avec des personnages étranges et des chansons bizarres, une fable pas crédible du tout… »
Vincent Zabus(l’auteur) Cette pièce est un conte , un récit de voyage , une fable qui, par le biais de l’imaginaire , du rêve , de l’enfance , pose les questions du grand voyage de l’exilé , de la difficulté d’arriver dans un autre monde, et qui rend compte du « long et escarpé chemin de ceux qui s’arrachent à leur terre pour trouver une vie meilleure »…
C’est très bien écrit. C’est à la fois drôle et émouvant.
Une fable certes ! Une fable atypique !
214. 214. 214. Le numéro 214 est appelé ! 214 !
Les acteurs défendent avec vigueur leurs personnages hors du temps.
L’HISTOIRE
Un exilé est appelé devant les membres d’une commission d’admission des réfugiés.
Pour être accepté dans cet « Autre Monde », il doit raconter son histoire, ce qu’il a vécu et les raisons qui l’ont amené à quitter le pays.
Mais la vérité est parfois dure à dire, surtout quand elle lève le voile sur sa propre tragédie, sur ses propres souffrances et sur des évènements que l’on cherche à oublier.
De quel pays vient-il ? Pourquoi a-t-il dû fuir ? Doit-il travestir la vérité pour convaincre. Doit-il oublier son passé pour tenter de s’intégrer ?…Comme si les réponses étaient si simples …
LES OMBRES – VINCENT ZABUS
Des ombres viennent alors le hanter : celles de son père, de sa soeur et de ses compagnons de voyage. Elles exigent de lui qu’il accomplisse son devoir de mémoire et qu’il raconte sa vraie histoire.
Après une lutte de conscience, il décide de parler vrai. Il nous livre alors un conte singulier où apparaissent de mystérieuses et effrayantes créatures : un ogre capitaliste des temps modernes qui exploite les enfants avant de les bouffer, un serpent passeur qui rend l’argent que l’exilé lui donne, des sirènes trompeuses, aguichantes, qui chantent la mort et attirent les âmes des exilés vers le fond de la mer, et d’autres encore…
Ces ombres, personnages multiples, irréels créent le lien ave la fable, avec le théâtre.
Le frère tente de chasser ces ombres comme on enterrerait des vérités et des souvenirs trop durs à raconter.
C’est très bien imaginé par le metteur en scène, Maroine Amimi, qui est aussi un comédien de choix et qui a été primé par le Prix de la critique 2012/2013 comme meilleurs espoirs masculins dans « L’encrier a disparu »mis en scène par Bernard Cogniaux.
Les quatre jeunes comédiens que l’on découvre dans cette pièce sont brillants, énergiques J’espère que nous aurons l’opportunité de les revoir ailleurs dans une pièce au contenu tout différent. Ils ont pris un excellent départ.
Scénographie et costumes : Delphine Coërs
Costumière : Anna Terrien
Créateur lumière : Rémy Brans
Photos : Alexandre Mhiri
Un spectacle de la Cie Act-Hours, coproduit par l’Espace Magh en collaboration avec le Théâtre de Poche.
Voilà une belle façon de faire découvrir de jeunes acteurs en les déplaçant dans des lieux très différents.
Maroine Amimi (metteur en scène) : Pour moi, le théâtre sublime la réalité !
Cette mise en scène est créée pour la commémoration des 50 ans de l’immigration marocaine …
Maroine : Mais doit-on encore rester « entre nous « ? Non. La commémoration de l’immigration marocaine peut englober d’autres immigrations. Ouvrons-nous au monde !
LES OMBRES /VINCENT ZABUS
Jusqu’au 21 juin 2014 au Magh
Du 24 au 28 juin 2014 au Théâtre de Poche.
ESPACE MAGH
Rue du Poinçon 17 – 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 274 05 10
Cet Espace Magh , centre culturel, est financé par la Fédération Wallonie-Bruxelles , dédié aux Cultures du Maghreb , de la Méditerranée et aux créations contemporaines des minorités.
ESPACE MAGH, un lieu unique en Europe.
THEATRE DE POCHE
Chemin du Gymnase 1 a – 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 647 27 26
Ca parle cette pièce ! C’est solide ! C’est emportant !
Amies, amis du blog, merci pour votre attention et votre fidélité.
Je vous retrouve dans quelques heures où je vous présenterai une jeune femme rencontrée dans l’un de nos nombreux lieux de spectacles à Bruxelles.
Voici notre musique de séparation : l’extraordinaire Jordi Savall, l’un des grands musiciens espagnols qui joue merveilleusement de la viole de gambe à sept cordes.
Il y a quelques années , j’ai eu la joie de l’interviewer chez lui près de Barcelone. J’ai pu admirer tous ses instruments.
Vous avez l’occasion de le voir ce soir sur LA TROIS de la RTBF. C’est à 23h50.
Je vous propose de relire ou prendre connaissance de ma chronique publiée le 13 avril dernier, qui retrace la carrière d’Yves Hunstad ! (vous cliquez au-dessus de la colonne droite où il est indiqué « rechercher » sous le titre de « La Fabrique Imaginaire – Yves Hunstad & Eve Bonfanti. »
Ensuite, vous lirez ma chronique ci-après , écrite ce vendredi 20 juin.
(CHRONIQUE du 13/04/2014)
Pourquoi subitement Frank Sinatra dans « Strangers in the night » ?
Vous comprendrez pourquoi si vous allez voir la pièce d’Yves Hiunstad…
19, 20 et 21/06/2014 – GILBERT EN SCENE
Il y a 30 ans…30 ans ? …Oui, déjà… enfin presque…j’ai connu Yves Hunstad . Je vous en ai parlé en avril dernier.
Déjà à l’Insas , c’était un étudiant pas comme les autres . Il faisait déjà état de sa personnalité en tant que comédien. Mais ici aussi, pas n’importe quel comédien ! Et là, se dessinait ce personnage de Gilbert.
En 1985 j’assiste au premier spectacle d’Yves au théâtre Sainte-Anne, rue Sainte-Anne, en plein cœur du Sablon.
L’acteur entre en scène et impose immédiatement, avec un petit sourire, ce personnage de Gilbert, bourré de tics et d’angoisse.
C’est le succès ! C’est le triomphe !
« GILBERT SUR SCENE » devient un monument du théâtre belge francophone.
Yves a dédié ce « seul en scène » à son père et aujourd’hui encore, il lui rend hommage.
Il faudrait des tonnes de papier pour conter l’aventure de cet homme extraordinaire, né d’une mère congolaise et d’un père norvégien.
30 ANS PLUS TARD
30 ans plus tard , c’est-à-dire maintenant ou…presque , Yves Hunstad nous revient , après avoir été acclamé dans d’autres spectacles qui lui appartiennent tels « La tragédie comique » , « Au bord de l’eau », « Voyage » et combien d’autres, toujours écrits et mis en scène par son épouse, la comédienne Eve Bonfanti.
Avec son talent à nul autre égalé, Yves est de retour avec « Gilbert sur scène », créé donc en 1985, bardé de prix et de récompenses.
Un spectacle inoubliable, entre les rires et les larmes, où Yves nous tend un miroir d’humanité dans lequel chacun peut s’apercevoir ou se reconnaître.
Et, à nouveau, c’est le triomphe ! Un triomphe débordant où le public se lève pour applaudir chaleureusement son idole, car Yves est un acteur, un énorme comédien devenu une véritable icône !
HIER SOIR : LA PREMIERE !!!
30 ans après, reprendre son personnage, tout au moins à Bruxelles, c’est génial ! Et Yves n’a pas changé ! Il a toujours son petit sourire malicieux, ses élans, ses regards, ses mimiques, ses gesticulations.
Et sa célèbre pièce n’a rien perdu de son éclat, de sa vivacité.
Ce n’est pas « un vieux machin » qu’on remet sur le tapis.
Au contraire ! Cette pièce n’a pas d’âge et n’en aura jamais.
On a même l’impression que cette pièce vient d’être écrite.
J’ai vu « Gilbert… » hier soir, j’ai ri , beaucoup , mais j’ai été ému aussi…Je me dois d’être sincère : j’ai même pleuré de « bonheur ».
J’ai toujours aimé et apprécié Yves. C’est quelqu’un de bien et la preuve en est encore aujourd’hui avec sa préoccupation de mettre sur pied une école au Congo.
C’est d’ailleurs le but de cette soirée qui se prolonge jusqu’à demain soir, samedi.
Trois jours au Théâtre Varia pour aider des projets éducatifs.
L’argent récolté durant ces trois jours financera plusieurs actions :
LES SŒURS ET FRERE DE MOINO
Moïno est un petit garçon originaire de Kinshasa qu’ Eve Bonfanti et Yves Hundstad ont adopté en 2008 via une petite ONG sans ressources « La Charité Plus » qui tente d’offrir tant bien que mal un peu de sécurité et un peu de nourriture régulière aux femmes et aux enfants démunis.
Moïno a aujourd’hui bientôt 9 ans. Ses deux grandes sœurs, Sarah et Sandra, ainsi que son frère aîné Djodjo sont restés à Kinshasa auprès de leur famille.
Eve et Yves se sont engagés à soutenir la scolarité de Sarah, Sandra et Djodjo jusqu’à leur majorité pour garantir une meilleure égalité de chance dans la fratrie séparée.
CONSTRUCTION D’UNE ECOLE PRIMAIRE
C’est dans un village qui s’appelle Ukudi , territoire de Lubefu/Sankurtu/Kasaï Oriental.
Cette idée est un véritable défi.
La construction d’une école en briques à terre (daube) avec toit de tôle permettra à la population scolaire de la localité d’annuler la distance qui le sépare de l’école et de profiter de bâtiments scolaires construits en matériaux durables dans leur village…
MOINO LE PETIT CONGOLAIS
Ce petit garçon joue dans la pièce d’Yves et Eve « Au café du port », c’est l’enfant des rues. Il est très émouvant et très vrai !
19, 20 et 21 JUIN : SOIREES DE SOUTIEN AU PROJET « POUR L’ECOLE AU CONGO »
17 heures, projection du film de Marc-Henri Wajnberg « Kinshasa Kids » suivi de films d’animation de Jean-Michel Kibuschi :
« Le crapaud chez ses beaux-parents » (conte traditionnel africain)
« Kinshasa septembre noir « ( souvenir d’émeutes et de pillages)
« Prince Loseno » ( Le Roi Muakana Kasongo Ka Ngolo est à la recherche d’un héritier du trône)
21 h : GILBERT SUR SCENE.
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C’est le talent ! C’est la joie ! C’est le plaisir ! C’est l’évènement !
Qu’est-ce que vous attendez pour gagner la rue du Sceptre, là où se trouve le Théâtre Varia !
Qu’est-ce que vous attendez pour téléphoner à la location pour savoir s’il reste encore quelques places de libre.
Et croyez-moi : c’est une jubilation !
YVES HUNSTAD /EVE BONFANTI ET LEURS AMIS
Jusqu’au 21 juin 2014-
THEATRE VARIA
Rue du Sceptre 78 1050 Bruxelles
Infos Réservation : 02 / 640 82 58
Pour tous renseignements sur les projets de construction au Congo, vous pouvez vous adresser à « La Fabrique Imaginaire » rue des Tanneurs 77 – Tél : 02 / 213 70 83.
Merci d’avance pour votre collaboration à cette magnifique idée d’Yves et Eve.
Leur petit garçon adoptif, Moïno, est croquant et drôle..
Amies, amis du blog, merci de votre attention et de votre fidélité.
Je vous retrouve sur votre ordi tout bientôt avec une jeune femme à la voix d’or.
Et comme toujours, une musique de séparation avec un altiste de réputation mondiale : Youri Bashmet et son « Youth Orchestra »
Chaque jour, du lundi au vendredi , un merveilleux concert d’une quarantaine de minutes avec de grands artistes du monde entier.
Cette année 2014 apporte son lot de nouveautés, structurelles et artistiques.
Une collaboration renforcée avec le Conservatorium Brussel et d’une toute première collaboration avec le MM(Musée des Instruments de Musique).
De quoi élargir et diversifier la programmation !
MIDIS MINIMES/CONSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES
Chaque jour, chaque cycle , chaque style, chaque musique.
Le lundi : « Musique Ouverte « qui se consacre aux musiques d’ailleurs, que celui-ci soit géographique , stylistique ou historique.
Le mardi : « La Musique Ancienne « Le voyage du XVème siècle au XVII e siècle.
Le mercredi : « Grande Exploration du XVIIIe « du baroque au classicisme.
Le jeudi : « Ballade au XIXe »
Le vendredi : « XXe et XXI e, avec une tendance de la musique russe et d’Amérique latine…
Ce n’est pas tout…Encore deux propositions :
« Une semaine thématique -piano »
« Une semaine – quatuor à cordes »
C’est pas merveilleux çà ? Nous devons beaucoup à Bernard Mouton, directeur artistique , excellent musicien au demeurant.
Une ambiance unique à l’heure du déjeuner.
Une découverte d’oeuvres musicales de tous les temps et des musiciens de tous les pays.
Et la durée de ce Festival est étonnante : du premier juillet au 29 août.
Je vous propose, à partir d’aujourd’hui, des avant-premières du festival !
AVANT -PREMIERES
Le premier jour, 1er juillet : l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie avec au piano et à la direction : FRANK BRALEY.
Deux compositeurs : Mendelssohn-Bartholdy et Johann Sebastien Bach avec le Concerto pour piano en fa mineur
Le lundi 07/07 : MORIN KHOOR et la musique traditionnelle mongole..
Le mardi 15/07 : YU FEN CHANG au piano pour l’ Elégie de Rachmaninov.
Le vendredi 25/07 : LE QUATUOR VARESE avec une œuvre de Schubert
Le lundi 28/07 : LES DERVICHES TOURNEURS DE SYRIE avec le grand chanteur : Noureddi Khourchid ( soufis de Damas)
C’est pas extraordinaire çà ? J’ai pris quelques concerts qui vous donnent une idée de la qualité, de l’intérêt et de la beauté musicale de ce grand festival musical !
Dans quelques jours, la suite de ces avant-premières et durant le Festival, un rendez-vous passionné et passionnant avec les compositeurs et les musiciens.
TICKETS D’ENTREE
5 euros , programme quotidien compris ( commentaires détaillés sur les oeuvres et les interprètes du jour) ! C’est un cadeau, non ? Un véritable cadeau.
Ce Festival se tient non seulement à Bruxelles au Conservatoire Royal de Bruxelles, mais aussi au « Zomer van Sint-Pieter
Infos :
Midis-Minimes : 02 / 512 30 79
Zomer van Sint-Pieter : 016 23 84 27
Que la joie demeure !
Merci à Vous, lecteurs et lectrices pour votre attention et votre fidélité.
Nous nous retrouverons tout bientôt avec les spectacles qui se déroulent à Bruxelles, moins nombreux car nous nous trouvons en fin de saison.
Ce qui ne nous empêche pas de voir d’autres spectacles comme « Pinocchio » à Villers-la-Ville , d’autres à Namur et bien entendu à Bruxelles avec le fameux festival BRUXELLONS, plus de trente pièces. Je vous en parle tout bientôt.
Ah ! Le bonheur du Théâtre ! La passion du Théâtre !
C’est pas extraordinaire ça ?
Cette phrase , je l’ai entendu nombre de fois, prononcée par un explorateur du cycle » Exploration du Monde » : Marcel Isy-Schwart , conférencier, réalisateur , photographe , aventurier…Que de beaux documentaires il nous a fait vivre sur la toile de cinéma . que d’images filmées dévoilant les merveilles sous-marines.Un aventurier époustouflant , né en 1917 et décédé en 2012 : 95 ans !..
C’est pas extraordinaire , çà ?
Durant cet été , je me promets de vous conter les grandes aventures vécues par tous ces voyageurs-explorateurs, qui furent d’ailleurs mes amis.