Elle chante des chansons d’amour, où l’on retrouve une Juliette Gréco, une Jeanne Moreau, un Jacques Brel, une Judy Garland…
Elle nous parle surtout d’amour, elle en parle beaucoup, elle en oublie parfois de chanter, elle s’en excuse…
Il faut dire que dans sa famille Helvético Américaine, il y a une lourde hérédité ; les histoires de cœur et les problèmes de coeur cohabitent depuis plusieurs générations.
AMOUR
LIEBI
LOVE
Jeannine Gretler nous prouve qu’on peut encore aujourd’hui, dans ce siècle perturbé, raconter des histoires d’amour , qu’on peut même les chanter , pour rire bien sûr, mais pas seulement pour rire , il y a beaucoup de tendresse chez Jeannine , beaucoup d’amour familial…
Elle nous embarque, avec une belle énergie, dans le désordre des sentiments des dates, des lieux, des héros familiaux.
( video: Paul Freitas)
Jeannine Gretler est adorable lorsqu’elle chante » Déshabillez-moi »…
Jeannine Gretler est merveilleuse, épatante, rayonnante avec un petit sourire étincelant, attachant.
Elle joue de plusieurs instruments et virevolte avec son humour physique sur le petit plateau du théâtre, celui qui se trouve au troisième degré, troisième étage si vous préférez.
Une petite salle des plus confortables au bon acoustique, sans aucune réverbération, c’est rare !
Une heure quinze délectable, savoureuse !
Je vous recommande ce spectacle trilingue qui se joue jusqu’au quatre janvier.
« Avec une fragilité exquise, une présence sur le fil, Jeannine Gretler compose un solo d’une franchise touchante… » (Catherine Makereel/Le Soir)
Une magnifique mise en scène faite de délicatesse, de légèreté, d’amour par Pierre Richard.
Musique : Juliette Richards/Philippe Morino
Création lumière : Benjamin van Thiel
Scénographie et costume : Catherine Somers
Régie : Thomas Lescart/Gaëtan va den Berg/Benjamin van Thiel/Benoît Guilbert
Coach guitare : Fabian Finkels
Coach voix : Marcelle De Cooman
Production : Sylviane Evrard/Collectif Travaux Publics
JEANNINE GRETLER/LOVE
(Compagnie Orange Sanguine)
Jusqu’au 04 janvier 2014
THEATRE DES RICHES CLAIRES
Rue des Riches-Claires 2 – 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 548 25 08
(Credit/ photos / Paul Freitas)
LOVE est un concert – spectacle très suisse et très universel, qui nous emmène musicalement sur les routes parfois tortueuses et cocasses de « l’inaccessible étoile ». Un voyage unique avec Jeannine Gretler qui chante non seulement Juliette Gréco et Jeanne Moreau, mais aussi Jacques Brel.
Merci Jeannine et bonne fin d’année…
Amis lecteurs, merci à vous aussi pour votre attention.
Un double petit cadeau avant de nous séparer : une chanson d’amour bien sûr : « Je rêve de vous » – « I’m dreaming of you » interprétée par Anthony Perkins (Souvenez-vous de « Psychose !) en français. Un document !
Et un duo inattendu pour la chanson de Robert Nyel et Gaby Verlor « Déshabillez-moi » Un autre document incontestablement.
Magnifique ce couple : Juliette Gréco et Henri Salvador.
J’ai passé des moments fabuleux avec eux deux dans mes émissions » Les feux de la Rampe » à la RTBF.
C’est avec l’œuvre de Carl Off « Carmina Burana » que commence le spectacle du Who’s Who Collectif, créé en 2013 par Dominique Pattuelli et Marcha Van Boven.
Pourquoi cette musique grandiose ? Je l’ignore mais cela me fait plaisir. A vous aussi j’espère !
Dominique & Marcha : Nous nous sommes rencontrées à la Ligue d’Impro en 2005. Nous avons dès lors sympathisé et malgré nous instauré un rapport ou tout échange verbale est un sketch potentiel. Et de là est né le Who’s Who Collectif !
Super héroïnes déçues, toutes deux sont aigries et désespérées face à un monde qu’elles ne comprennent plus et qui les a visiblement délaissé.
Elles ont abdiqué et souffrent d’une véritable crise d’identité.
Quant à leurs super pouvoirs, ils semblent avoir disparu.
Dominique et Marcha nous racontent comment elles ont conçu ce projet, partant de la bande dessinée pour atterrir sur une scène de théâtre.
Dominique & Marcha : En 2009, nous avons commencé à nous offrir des week-ends d’écriture à la campagne.
Au fil de ces rendez-vous, nous avons créé une multitude de courts dialogues sous formes de fiches.
Une fois ces fiches rassemblées, le texte prenant forme, nous avons eu l’envie d’en faire un spectacle.
Notre vision du monde , de la femme , ce qui nous fait rire , nous inquiète , nous rend tristes et amères , nous révolte , y était abordé , saupoudré de l’utopie d’un changement possible…
DONC ON METTRA NOS MASQUES/DOMINIQUE PATTUELLI-MARCHA VAN BOVEN.
Un texte piquant, ironique ! Un univers décalé ! Du burlesque à l’absurde !
IMPRESSIONS
Pour suivre ce spectacle mené tambour battant par ces deux jeunes comédiennes, encore faut-il connaître ces bandes dessinées et en être amateurs ! Ce qui n’est pas vraiment mon cas.
« …une finesse souvent irrésistible… » (Marie Baudet/La Libre Belgique)
« Un propos délicieusement caustique… »( Plaisir d’offrir )
Dominique et Marcha réinventent les mythes de Wonder Woman et de Cat Woman.
Dominique et Marcha ont une présence scénique intéressante.
Un rythme fou. Une gestuelle dynamique. Elles s’éclatent !
J’aimerais les retrouver dans une autre forme de spectacle.
Bonne route à vous deux !
DONC ON METTRA NOS MASQUES
Encore les 27, 28, 31 décembre 2013
Régie : Loïc Scuttenaire
Scénographie : Alessia-Luna Wyss
Costumes : Odile Dubucq
Aide au son : Laurent Guening
Dominique : Merci au Théâtre Varia et à Véronique Dumont pour son regard bienveillant.
Marcha : Création Riches-Claires 2013 , en partenariat avec l’Atelier 210.
Crédit photos : Kim Leleux
THEATRE / ATELIER 210
Chaussée Saint-Pierre 210 – 1040 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 732 25 98
Allez, on se fait un dernier « Wonder Woman » !
Tout bientôt : LOVE , la pièce qui se joue en ce moment au Théâtre des Riches-Claires…
Bon Noël à vous tous qui me faites l’amitié de suivre mes chroniques sur les théâtres de la capitale et…d’ailleurs.
Aujourd’hui : rendez-vous avec Bernard Lefrancq , l’un des comédiens de « La Revue 2014 » au Théâtre Royal des Galeries, entouré par Maria Del Rio, Olivier Laurent et Charles Aznavour.
« Le théâtre rend aux hommes la tendresse humaine « (Louis Jouvet)
Observez bien cette photo. Vous ne la trouverez nulle part si ce n’est dans les archives de Bernard Lefrancq. Notre invité de Noël l’imite extraordinairement dans la Revue !!!
DIAPORAMA
Bernard Lefrancq m’a confié quelques-unes de ses photos sur lesquelles on peut le voir dans différentes pièces qu’il a joué dans sa longue carrière. Certaines proviennent de pièces qu’il a interprété avec succès dans les théâtres de la capitale, entre autres « L’Avare » avec Michel Poncelet, « Le Nombril » avec Jacques Lippe et Bernard Detty, « Les 10 petits nègres » avec Jean Hayet…
(diaporama/Paul Freitas)
« Buvons chers amis, buvons…Le temps qui fuit nous y convie ! Profitons de la vie autant que nous pouvons » (Molière)
LES FEUX DE LA RAMPE/ INVITE DE NOEL : BERNARD LEFRANCQ
La photo aperçue au départ de cette note est le vrai Ministre Colla…
Regardez bien les deux hommes : Colla (l’authentique) et Colla (l’imitateur). C’est génial, non ! Bravo Bernard !
PAUSE MUSICALE
Olivier Laurent est la vedette de « La Revue 2014 » au Théâtre des Galeries. Il est étonnant dans son imitation de Jacques Brel.
Olivier Laurent : Mon type d’imitation n’est pas basé que sur le rire.
J’aime bien amener de l’émotion et de la tendresse et aller vers les gens.
Maria del Rio (la Meneuse de la Revue) : La Revue doit être un véritable plaisir pour les yeux et pour les zygomatiques.Et puis, il y a la magie des Revues. Elle vient du fait que c’est une bande d’amis qui se retrouvent sur scène et qui s’éclatent.
Je vous invite à regarder et écouter la belle Maria del Rio, dans une danse effrénée…
Avec mon bonjour à la troupe de La Revue qui se joue jusqu’au 26 janvier de l’année à venir.
A Vous, amis lecteurs, je vous retrouve demain pour la pièce qui se joue en ce moment à l’Atelier 210 : « DONC, ON METTRA NOS MASQUES »
Au Marathon des Autrices, samedi 14 décembre à l’Atelier 210 de Bruxelles :
« Balle Perdue »
Chantal Myttenaere
Les spectateurs attendent, un peu bavards, un peu distraits…
Deux lectrices s’avancent devant les micros et entament le texte.
Le silence se fait. Immédiat. Les paroles figent les corps.
Durant 15 minutes, je reste scotchée au fauteuil, je n’entends pas, je n’écoute pas, j’encaisse les mots cognant le cœur !
Italie, 7 novembre 1967, 11h25. Le corps d’un gamin de 13 ans s’écroule dans une cours de récréation. Une balle vient de le toucher en pleine tête. Il tombe sous les yeux de sa sœur aînée, 15 ans.
Les comédiennes égrènent, scandent, tonnent :
Vitesse de la balle, impact, densité, distance, mètres, centimètres, millimètres, sinus, cosinus, formules mathématiques… Des chiffres, des équations, la mécanique d’une mort anonyme. 7 novembre, 11h25.
Les extraits de l’expertise balistique croisent les questions, les revendications, le cri de la jeune adolescente et de l’adulte d’aujourd’hui.
« Le poids d’un cerveau mort est-il le même que celui d’un cerveau vivant ? »
Les voix se superposent, les mots s’enchevêtrent, hurlent la douleur et l’inepte argutie des experts de l’armée responsable de la mort de l’enfant.
Une armée qui se dresse contre une famille ! Puissante, tranchante. C’est la guerre !
On ne peut réduire la mort à des calculs et des probabilités ! Aucune mort !
C’est le procès de cette guerre là et de toutes les autres, des morts absurdes, toujours injustifiables.
« La densité du bois de pin d’un cercueil est égale à la densité d’un cerveau. »
Le texte de Chantal Myttenaere dénonce une mort impardonnable. Celle de son petit frère frappé par une balle perdue, tirée d’un camp d’entraînement de l’armée italienne situé non loin de leur école. Le 7 novembre 1967 à 11h25. La minute du définitif abandon d’une once d’innocence.
Si cette mort singulière nous explose le cœur, l’auteure nous interpelle et nous propulse dans sa dimension politique… Les balles tirées par un militaire ou par un quelconque tireur ne sont-elles pas toutes des balles perdues ?
Trois femmes décident de lui rendre hommage et de réhabiliter la dernière sorcière.
Un beau souvenir que celui de Françoise Hardy …
Question inutile : Cette sorcière a-t-elle réellement existé ou est-elle inventée par ces trois femmes ?
Rencontre avec le directeur du Théâtre des Riches-Claires…
TOUT FEU TOUT FEMME
Une fresque absurde et touchante de nos propres drives.
Lorsque les trois personnages s’emballent et s’identifient à Marie Faucon , elles projettent leurs propres frustrations…Elles chantent , dansent leurs passions et s’enflamment jusqu’au feu d’artifice final.
Trois personnages turbulents, c’est le moins que l’on puisse dire.
Situations burlesques. Texte sarcastique.
Ces trois femmes vont même jusqu’à chanter le fameux air de la comédie musicale « Hair ».
Je ne possède pas leur enregistrement. Du coup, je ne résiste pas au plaisir de vous faire écouter un extrait de « Hair », fameuse comédie musicale des années fin soixante interprété ici par Julien Clerc.
Aussi un beau souvenir !
« HAIR ».C’était la belle époque de la comédie musicale !
Eric De Staercke , sur mon blog il y a deux jours pour « Les lois fondamentales… », nous revient pour nous raconter cette aventure théâtrale de ces trois femmes qui veulent incarner toute notre humanité…
Ces trois comédiennes se dépensent sans compter:
Anne Beaupain(la secrétaire)
Barbara Borguet(l’institutrice)
Caroline Lambert( la bibliothécaire)
Mises en scène et en mouvement (et Dieu sait s’il y en a des mouvements !) par Eric De Staercke.
Costumes : Raphaële Debattice
Maquillage Serge Bellot
Eclairage et régie : Serge Bodart
Bande son : Paul-Jean Vranken , Hugues Maréchal et Serge Bodart
Une co-production du Théâtre Loyal du Trac et de Kadriculture, avec la collaboration du Théâtre de la Place des Martyrs.
Et le spectacle se termine avec la chanson de Michel Fugain « C’est la fête »
Ne possédant pas l’enregistrement de cette chanson-tube des années 70 chantée par nos trois actrices, je propose l’originale par Michel Fugain, un plaisir aussi de retrouver ce chanteur des plus populaires , toujours bon pied bon œil , bonne voix avec ses 71 ans !
TOUT FEU TOUT FEMME
Jusqu’au 04 janvier 2014.
THEATRE DES RICHES CLAIRES
Rue des Riches-Claires 24 – 1000 Bruxelles
Infos Réservation : 02 / 548 25 80
Video/Interview & photos Marion/Paul Freitas
Eric De Staercke et moi avons parlé de Marion.
Qui ne connaît pas Marion qui a fait les beaux jours de la télévision , entre autres avec son fameux personnage de Bébé Antoine.
Je viens de récupérer sur l’internet une des histoires de ce feuilleton.
En cette fête de Noël , c’est le moment de revoir Bébé Antoine.
Nous l’avons tous aimé .
Nous avons aimé et aimons tous Marion à qui je souhaite un Joyeux Noël !
Bon Noël à vous aussi, amis lecteurs du blog et à tout bientôt avec l’incroyable pièce « Boeing Boeing » qui se joue en ce moment au T.T.O.
Un comédien ! Un clown ! Un personnage tout à fait à part !
Il fait partie de ces acteurs qui donnent tellement d’amour à leurs personnages qu’on ne veut plus les quitter.Mais ici, il s’agit de personnages qui font partie de la famille, la vraie, celle de Jean-Luc.
Il y a Séraphin, le père quinqua éternel inquiet, sa femme Olgave (quel curieux prénom !), leurs deux fils Georges et Emile.
Largué au boulot, dépassé en famille , Séraphin est prêt à tout pour rattraper le temps et remonter la barre: apprendre l’anglais, la natation , le langage html , la rébellion.. .
Et nous allons découvrir ces personnages par l’interprétation incroyable de Jean-Luc Piraux.
JEAN-LUC PIRAUX…POUR NOTRE PLAISIR !
Que se passe-t-il quand votre vie se décale , que tout semble laler trop vite , que vous vous sentez » en toute inquiétude » ?(Jean-Luc )
COMMENT RACONTER LE PERE ?
Jean-Luc le fait admirablement bien. Il joue tous les personnages avec un accent inimitable, celui de Nivelles ou de Charleroi.
Mais le premier personnage du spectacle, c’est le narrateur, autrement dit , c’est Jean-Luc Piraux…lui-même.
Il est celui qui doute, qui essaie, qui convoque les outils du théâtre : voix, silhouettes, personnages, paroles et aussi : « les silences ! »
Il ose faire de longs silences en regardant le public qui se tait totalement.
Tout un monde qui surgit alors, comme si chacun, de l’épouse aux enfants , des amis de comptoir aux collègues de travail , venait livrer son petit bout de vérité, fatalement subjectif, donc touchant !
Laurent Ancion : C’est à nous , spectateurs , qu’il revient de tricoter ces bouts de laine , ces bouts de l’âme d’un bonhomme dont le portrait éclaté prend peu à peu valeur de quête absolue : celle d’une réconciliation.
Il est vrai que Jean-Luc Piraux a l’étoffe d’un clown aux grandes savates. Ses yeux jouent un rôle important dans ses différentes saynètes. Sa démarche aussi ! Son interaction avec le public.
Il ose tout faire : embrasser les jeunes femmes, les faire se déplacer de rang, les inviter à faire l’amour leur jeter sur la tête un mouchoir ou un foulard…
Le public l’adore et rit durant toute la présentation.
Un drôle d’acteur qui m’a fait pensé à Pierre Richard mais aussi à ce grand comique du cinéma muet américain Buster Keaton …
Il est inattendu, unique et très particulier Jean-Luc Piraux.
Il a l’âme du clown !
Il s’exprime avec des gestes, des mouvements, des déplacements , un peu comme Jacques Tati.
C’est un homme au coeur généreux qui travaille avec des artistes handicapés mentaux. Trois ans de travail et de recherche ont mené à la création d’un cirque différent dont le succès et la tournée sont toujours en cours.
Laurent Ancion : L’Art clownesque de Jean-Luc Piraux s’y exprime avec une finesse taillée dans l’écoute et la disponibilité.
Parallèlement à ce travail de création, Jean-Luc met ses qualités artistiques au service du monde qui l’entoure.
Qui plus est, il est conteur dans l’école rurale de son village , metteur en scène d’une chorale à Libramont, animateur d’ateliers en milieu scolaire, auteur et acteur pour le monde associatif…
Ses activités nourrissent l’ensemble du travail du Théâtre Pépite, dont le soliste en chef poursuit le rêve « de parler à tous et d’écrire pour tous ».
Prenez le temps d’aller l’applaudir ce jeudi soir ou demain vendredi à 19h30 dans la salle reposante du foyer 2 du Wolubilis.
60 minutes de plaisir !
Méfiez-vous Mesdames, Jean-Luc pourrait vous prendre dans ses longs bras et vous embrasser…Il est désarmant !
Méfiez-vous Messieurs, Jean-Luc pourrait subitement enlever votre épouse et l’emmener dans les coulisses du théâtre…
EN TOUTE INQUIETUDE / JEAN-LUC PIRAUX
Jusqu’au 20 décembre
THEATRE DU WOLUBILIS
Cours Paul-Henri Spaak 1 – 1200 Woluwe-Saint-Lambert
Infos Réservations : 02 / 761 60 30
« L’art du clown va bien au-delà de ce qu’on pense. Il n’est tragique, ni comique. Il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie. »( André Suares)
A demain avec Eric De Staercke pour la pièce » Les lois fondamentales de la Stupidité Humaine » au Théâtre de la place des Martyrs »
Vous souvenez-vous de ce merveilleux chanteur-compositeur-poète ? Giani Esposito !L’émotion de le retrouver…
Oui, vous avez bien compris, il s’agit d’une œuvre de Shakespeare bien connue : MACBETH.
Une musique puissante, énergique , celle de Verdi pour ce grand opéra…Une façon d’entrer dans le spectacle du Théâtre National…Cela dit, le spectacle actuel du National touche, relativement de près, mais sous une forme totalement différente à la tragédie du grand William, parlée et chantée…
Une tragédie extraordinairement interprétée en flamand par cinq comédiens (quatre hommes, une femme), huit musiciens et quatre chanteuses/mezzo les sorcières !
Erwin Jans (dramaturgie) : Ces sorcières représentent le constant glissement entre la réalité et l’hallucination, entre le monde rationnel et contrôlable d’une part et de l’autre, le monde des ténèbres régi par la violence interne et externe !
Macbeth s’engage si profondément dans sa lutte pour le pouvoir que le monde autour de lui s’estompe, se dissipe. La musique et le chant symbolisent cette dissipation.
Un spectacle qui restera dans ma mémoire.
Si vous deviez vous rendre au National, je vous conseille de jeter un petit coup d’œil sur cette pièce de Shakespeare, pour autant que vous la possédiez. Et de toute façon vous la trouverez sur l’internet.
Vous rentrerez plus facilement dans cette tragédie des plus denses et pas toujours facile à suivre.
UN GRAND SPECTACLE
Tout est magnifique dans cette réalisation scénique. Aucune remarque négative à souligner. Au contraire !
Très sincèrement, j’ai été fasciné durant toute la représentation, une heure quarante environ.
Quel texte merveilleux joué en langue flamande avec un sous titrage et un surtitrage , donc vu de partout dans la grande salle du théâtre.
Une sonorisation des voix excellente, très coulante, tempérante, ce qui est rarement le cas.
Le texte de Shakespeare est fortement écourté et le nombre de personnages ramené à cinq : Macbeth, Lady Macbeth , Duncan, Banquo et Macduff.
L’adaptation suit comme un séismographe les méandres de la conscience de Macbeth à partir du moment où les sorcières ont planté leur semence dans son imagination .Cela se lit au titre « désossé »
du spectacle : MCBTH !
Les voyelles ont disparu pour ne laisser place qu’aux sourdes consonnes.
MCBTH UNE TRAGEDIE DE L’IMAGINATION
Erwin Jans : Car ce que font les sorcières en premier lieu, c’est pousser Macbeth à spéculer. Et le résultat de ces vaticinations, nourries par le discours enflammé de Lady Macbeth , devient le moteur de ses actes , mais aussi celui de son tourment. Son imagination paraît mener sa propre vie. Macbeth est conscient à tout moment des conséquences de ses actes , mais il ne parvient pas pour autant à les contrôler ou à s’y soustraire. Il sait que le sentiment de culpabilité de l’acte le poursuivra sans cesse.
SUBLIMATION DRAMATIQUE ET MUSICALE…
Une très belle musique, très moderne, très ample, très brutale, avec des instants de déchirements , de fractures, de tempêtes violentes.Une musique qui envahit le plateau et la salle.
Si l’histoire est ramenée à sa quintessence, elle est aussi racontée d’une façon « baroque », à l’aide de projections, de chants et de musique en direct.
Sans oublier les costumes qui renvoient tant au dix-neuvième siècle qu’à un monde futuriste.
Un spectacle musical, je n’ai pas dit comédie musicale, qui raconte et chante le drame d’un homme qui, à chaque meurtre qu’il commet, perd un peu de son emprise sur la réalité.
Guy Cassiers et Dominique Pauwels ont cherché, écrit, modulé une nouvelle forme de théâtre musical.
Dominique Pauwels (compositeur) : la musique et le chant deviennent des acteurs à part entière. Ils mettent à nu une dimension que la parole dissimule et refoule.
Guy Cassiers (metteur en scène) : Par le biais de l’interaction profonde entre parole, image et chant, MCBTH tend à dévoiler la poésie cruelle dont la pièce est porteuse…
MCBTH DANS LA GRANDE SALLE DU NATIONAL…
Macbeth est l’une des grandes tragédies de Shakespeare au même titre qu’ Hamlet, Othello, le Roi Lear…
La musique et le chant ne se contentent pas d’accompagner l’action dramatique mais en font partie intrinsèque.
Le décor mouvant est impressionnant, doté d’une machinerie terrifiante qui entraîne un énorme panneau en bois sur lequel sont projetées des images vidéo aux ombres maléfiques, ensorcelantes.Ce panneau se rapproche de plus en plus près des acteurs, dans un bruit fracassant et une démolition du sol d’où sortent des planches complètement disloquées. Un rapprochement, un étranglement vers Macbeth.
Les comédiens bougent très peu. Ils sont en plan fixe face aux spectateurs, c’est-à-dire le quatrième mur…
Les mouvements sont relativement lents, temporisés.
Les costumes superbes qui donnent bien l’image des personnages.
Les jeux de lumières sont très subtils, souvent braqués sur les acteurs.
L’ambiance est sous tension, trouble, obscure, menaçante , tragique que souligne admirablement la musique.
GENERIQUE FINAL
Texte : William Shakespeare
Traduction française : Hugo Claus
Mise en scène : Guy Cassiers
Composition : Dominique Pauwels
Dramaturgie : Erwin Jans
Interprétation :
Katelijne Damen, Tom Dewispelaere , Kevin Janssens, Johan Van Assche,Vic De Wachter
Chant : Spectra Filip Rathé ( chef d’orchstre/keyboards), Jan Vercruysse (flûte), Kris Deprey (clarinette), Gank Van Eyken ( percussions), Pieter Jansen( violon), Bramm Bossier( alto) , Jan Sciffer(/Peter Devos ( violoncelle)
Costumes : Tim Van Steenbergen
Video et software : Frederik Jssogne , Bart Moens ( Hangaar.net)
Lumière : Giacomo Gorini
Analyse spectrale de la voix parlée : Jean-Marc Sullon, Centre Henri Pousseur
Pardon, excusez-moi , suis-je bien chez le tailleur de ces dames ?
FEYDEAU ! ENCORE FEYDEAU !
Oui, et alors ? Marrant, non !
Après « Monsieur chasse » (Théâtre Jean Vilar) et pendant « La Dame de chez Maxim » (Théâtre Royal du Parc), Georges Feydeau loue un pied-à-terre place des Martyrs au lieu dit : « Théâtre de la place des Martyrs », et s’y installe jusqu’au 31 décembre avec ses amis comédiens pour offrir au public l ‘une de ses pièces des plus amusantes ( D’ailleurs, elles le sont toutes) : « TAILLEUR POUR DAMES »
Monter Feydeau, aujourd’hui, comme hier, c’est avant tout pour rire !
Victor Scheffer (acteur en ce moment dans la pièce « Black Comedy ») a mis en scène cet étonnant tailleur (qui ne l’est pas du tout du reste) dans un ton du temps passé. Excellente idée : les personnages courent d’un coin à l’autre sur ce grand plateau des Martyrs, élèvent leurs voix bruyamment et s’adressent sans cesse aux spectateurs comme à des amis. C’est très chouette !
J’avais eu le plaisir de revoir cette pièce (car je l’avais déjà vue plusieurs fois au cours de mes pérégrinations dans les théâtres liégeois et bruxellois) au Kapelleveld en mars dernier.
C’est ce spectacle qui est joué aux Martyrs avec les mêmes acteurs.
Je vous propose une republication de ma note de l’époque.
En apéritif , un petit Louis Armstrong…
Feydeau, le maître universel du Rire !
Feydeau, le magicien du vaudeville !
Quand on aime le comique au théâtre, il n’y a pas mieux que Feydeau.
Tous les comédiens ont toujours voulu jouer Feydeau et cependant, ce n’est pas évident de jouer Feydeau !
Un texte qui parait tout simple mais sa mémorisation est un vrai travail de titan ! Il s’agit de développer une folle énergie car chez Feydeau, il n’y a pas une seule seconde de répit.
Ca virevolte à un rythme d’enfer. Les répliques pétillent, s’accrochent les unes aux autres à la vitesse du Thalys.
Et les personnages sont nombreux, les situations de plus en plus folles, les quiproquos se multiplient. On ne sait plus où on en est !
C’est la folie !
Il est impossible de raconter une pièce de Feydeau. Il faut la voir sur une scène avec des comédiens avertis.
TAILLEUR POUR DAMES
Un spectacle sur mesure !
Sylvie, passez-moi le mètre…
La belle-mère (Claudie Rion) : Dire que si je n’étais pas là, elle serait déjà réconciliée…
La belle-mère, l’un des multiples personnages de la pièce.
TAILLEUR POUR DAMES / GEORGES FEYDEAU !
Résumé raccourci : Pour Moulineaux , récemment marié, la vie semble si facile ! Bien installé auprès de sa tendre épouse Yvonne, les clients abondant dans son cabinet de médecin, tout lui réussit…jusqu’à ce Bal de l’Opéra !
Il n’a pas dormi chez lui. Occupé toute la nuit à attendre « sa » peut-être future maîtresse. Au petit matin, sa femme attend des explications…Par chance, Bassinet, un ami, vient lui demander un service…Et s’il devenait son alibi ?
CHAMBARDEMENT ! CHAOS ! FATRAS ! REMUE-MENAGE –
Ca y est ! C’est la folie ! Ca bouge dans tous les sens et les personnages.
Celui qui s’amuse et qui s’en fiche, c’est le valet de chambre, un tantinet homo, un personnage qui jongle avec les mensonges.
Comme Sacha Guitry, (ce serait plutôt le contraire) Feydeau a toujours accordé de l’importance aux serviteurs. Celui-ci n’est pas mal non plus.
Et ce « TAILLEUR POUR DAMES » va entrainer le public dans le délire, de quiproquos en rebondissements. De poursuites en poursuites…
Avec une volée d’amants, de maîtresses, de cocus.
Impossible de s’y retrouver.
Victor Scheffer (metteur en scène) : Méfiez-vous, ce spectacle est dynamité par Tex Avery.Voilà la Compagnie LES ABIMES lancée dans une nouvelle et folle aventure…théâtrale !
SACRE GEORGES …
Feydeau n’avait que 25 ans quand il a écrit ce « Tailleur pour dames »
Feydeau : Je crée des personnages qui ne devraient à aucun prix se rencontrer…Et je fais tout pour qu’ils se rencontrent…
Victor Scheffer (metteur en scène) : Voilà bien l’un des principes de base, moteur de tous les quiproquos, les situations périlleuses , les coups de théâtre et l’hilarité qui s’ensuit chez le spectateur , propre à toute œuvre de ce génie du rire dont les pièces conservent aujourd’hui encore une extraordinaire force d’expression , jusqu’à une certaine férocité dans la description des comportements humains et sociaux.
VIENS VOIR LES COMEDIENS, LES MAGICIENS…
Ils sont nombreux, dynamiques, déchainés (comme Feydeau), énergiques, sautillants, drôles :
Sylvie Perederejew , Justine Plume, Claudie Rion, Elisabeth Wautier , Gauthier de Fauconval, Cédric Lombard , Nicolas Mispelaere et Mychael Parys.
Tous dirigés par Victor Scheffer, qui a magnifiquement suivi l’esprit de Feydeau dans sa mise en scène et la mise sur orbite des personnages.
Pas un quart de seconde de répit ! Trois actes qui se collent l’un à l’autre. Ce sont les acteurs qui procèdent aux changements de décor à vue – à toute allure et en chant et dansant. C’est joyeux !
Deux heures d’horloge où l’on oublie nos petites misères…
C’est aussi cela LE THEATRE !
Bravo à toute l’équipe que nous espérons retrouver au plus tôt dans un autre spectacle, différent peut-être ou du même style.
PAUSE MUSICALE
FEYDEAU, UN SIECLE PLUS TARD…
Victor Scheffer(metteur en scène) : Feydeau a été un auteur unique en son temps et le demeure encore aujourd’hui. Il a été l’un des maîtres de l’écriture théâtrale de ce genre – la comédie – dont les codes aussi précis et rigoureux soient-ils , sont toujours susceptibles ne variations…Tout comme la mécanique du rire. Feydeau a été et reste une sorte d’orfèvre.
On s’étonne d’apprendre que Feydeau puisait son inspiration de sa vie noctambule triste.
Il jouait beaucoup et perdait souvent.
Il prenait de la cocaïne pour stimuler ses facultés créatrices.
Il a du être interné dans une maison de santé pour des troubles psychiques dûs à la syphilis.
Incroyable cet homme qui a fait rire des millions de gens alors qu’il se trouvait dans une situation désespérée et désespérante.
Ses derniers moments furent horribles.
Il est mort en juin 1921 à l’âge de 58 ans.
Si vous vous rendez à Paris pendant vos vacances de fin d’année, allez l’applaudir au Cimetière Montmartre ( 30 ème division,). Il a été inhumé avec son père, écrivain réaliste.
La Compagnie LES ABIMES (avec un accent sur le « e ») s’est engagée dans ce théâtre du Rire.
Excellent départ !
« Certains maris ne sont bons qu’à être cocus, et encore faut-il que leur femme les aide »(Feydeau)
DISTRIBUTION :
Claudie Rion : Madame Aigreville
Justine Plume : Yvonne
Gautier de Fauconval : Moulinaux
Mychael Parys : Etienne
Sylvie Perederejew : Rosa
Cédric Lombard : Monsieur Bassinet
Nicolas Mispelaere : Monsieur Aubin
Elisabeth Wautier : Suzanne
Mise en scène : Victor Scheffer.
Une superbe production de la Compagnie Les Abîmés.
TAILLEUR POUR DAMES
Jusqu’au 31 décembre 2013-12-15
THEATRE DE LA PLACE DES MARTYRS
Place des Martyrs 22 – 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 223 32 08
Demain : « TOUT FEU TOUT FEMME » une pièce de et mise en scène par Eric De Staercke, le nouveau directeur du Théâtre des Riches-Claires…
Voir André Dussollier sur le petit ou le grand écran, c’est un plaisir !Voir et « écouter » André Dussollier sur le grand plateau du Wolubilis, c’est un double plaisir !
Je l’ai applaudi chaleureusement hier soir. Il a l’art de dire , de lire , de jouer les textes , que ce soient ceux de Roland Dubillard, l’ bbé de Lattaignant , Alphonse Allais, Victor Hugo , Hervé Le Tellier et bien d’autres…
Il paraît tellement décontracté. Il va et vient sur la scène. Il raconte ou lit les textes. Il a l’art aussi d’afficher un sourire magnifique que tout le monde lui connaît.
Je l’avais interviewé pour le film d’Alain Resnais « On connaît la chanson » , il avait été charmantJe l’ai vu ici même au Wolubilis dans la pièce « DIPLOMATIE » avec Niels Arestrup. Il était formidable.. Niels aussi du reste ! Une excellente pièce.
André Dussollier , un grand comédien sexagénaire , jeune quoi !
Si vous êtes disponible ce soir, et pour autant qu’il reste encore quelques places de libre, foncez au Wolubilis écouter Dussollier. Vous passerez une heure exquise !
André Dussollier fait partie de ces acteurs connus tant pour sa voix que son visage rayonnant.
Croyez-moi, on est envoûté par le rythme et la musique des plus grands textes de la littérature française.
Notre hôte nous ouvre avec discrétion sa bibliothèque. Une merveille !
André Dussollier joue dans le film d’Alain Resnais « Les Herbes folles » . J’avoue ne pas avoir vu ce film, je le regrette.
Est – ce que vous saviez que Johnny Halliday interprète une superbe chanson pour ce film? Je vous invite à l’écouter …
Une interaction synchronisée tout a fait surprenante et inattendue
C’est Karim Baggili et son écran !
Un seul en scène ! Un musicien et compositeur en solo…
Un « solo » tout particulier car ils sont cinq !
Un Karim(Baggili, jordano yougoslave), en « live » ,
Quatre : Karim multiplié par quatre sur l’écran.
Un montage extraordinaire que personnellement je n’avais jamais vu nulle part, tout au moins aussi perfectionné.
Un matériel conséquent et d’une grande modernité : table de mixage, ampli, micro, ordinateur, skype et trois guitares/luth
Pour Karim en live.
Sur la gauche : un énorme écran (plus de deux mètres) sur lequel on voit quatre musiciens ( Ils ne sont qu’un : Karim) avec guitares, luth, percussions. Reprise même photo pour l’intérêt qu’elle représente.
UN SOLO A CINQ
Fameux ! Inédit ! En plus, Karim nous offre de nouvelles compositions qui figurent sur son nouvel album : un mélange de musique arabe et flamenco.
En plus, une surprise incroyable…
Et encore mille et une choses.
En faux direct, mon interview exclusive en direct à La Samaritaine, après le spectacle.
Un solo à trois :
Karim l’interviewé
Roger, l’intervieweur,
Paul , l’ami qui filme cet entretien.
Tout est dit mais tout est à voir, en urgence aujourd’hui encore et demain samedi.
Je ne résiste pas au plaisir de vous présenter une deuxième vidéo qui vous permettra de découvrir Karim et sa musique.
Karim joue avec son grand talent, mais aussi avec son cœur, ses tripes, son âme.
Si vous avez aimé Karim et sa musique, précipitez-vous à la réservation de la Samaritaine sans tarder, la salle est bourrée…
Si vous n’avez pas aimé Karim et sa musique, ce qui serait des plus surprenants, n’en découragez pas les autres. Ce serait une erreur monumentale…
Si vous aimez ce lieu plein de charme de la rue Samaritaine,
Retournez voir Karim et mardi prochain , nouveau rendez-vous à la Sama avec le tango argentin.
Si vous n’aimez rien de tout cela, allez vous faire f…..(aurait dit Jean-Luc Godard/A bout de souffle)
Karim jouera pour Vous le 21 décembre à l’Espace Culturel – Brassages Dongelbert
Et le 10/01/2014 à Rixensart
Et le 11/01/2014 à Liège
Allez, je suis persuadé que vous seriez ravis d’écouter une deuxième interprétation de Karim.
Le temps de vous installer confortablement dans votre fauteuil.
Merci à Karim d’avoir accepté ces publications.Et encore une fois: bravo Karim. Bonne route !
KARIM BAGGILI
Jusqu’au 14/12/2013
CAFE-THEATRE DE LA SAMARITAINE
Rue de la Samaritaine 16 – 1000 Bruxelles
Infos Réservations : 02 / 511 33 95
(crédit : photos et vidéos : Paul Freitas)
Karim Baggili termine son magnifique concert avec quelques mesures d’une musique connue dans le monde entier composée par un certain Charlie Chaplin , Vous connaissez ?
Une seconde encore d’attention, avant Chaplin : Demain, une rencontre avec un nouveau théâtre à Bruxelles : le Théâtre des Bozons…qui présente une œuvre magnifique de Jean-Claude Carrière : « L’aide-mémoire »