Et puis, il y a ce livre que je viens de terminer qui vous permet de revivre ces beaux moments de radio où vous retrouverez ou découvrirez une cinquantaine d’artistes sélectionnés parmi les milliers rencontrés dans ma longue carrière, ces artistes que nous avons tant aimés…
Réouverture des « Feux de la Rampe » , nouvelle version complémentaire aux précédentes et d’avantages diversifiées.
OUVERTURE : Première.
LE CAHIER Jacques Danois (Collection « Destins du monde)
Un ouvrage passionnant imaginé et écrit par Jacques DANOIS, à la fois écrivain, grand voyageur/intervieweur dans le monde, comédien.
Nous avons souvent joué ensemble au Théâtre Royal des Galeries.
Nous avons réalisé des voyages concernant le monde des enfants.
J’ai reçu de nombreuses fois Jacques dans mes studios de la RTBF.
Une série d’interviews passionnantes.
Il y a quelques années, les Editions « Les Dossiers d’Aquitaine » ont publié de nombreux documents axés sur les Guerres des années 60.
Jacques en a vécu plusieurs au Vietnam, revenant à chaque fois avec des documents de grand intérêt, les publiant partout dans le monde.
Et là aussi, nous avons continué à produire des documents des plus passionnants, tous publiés dans de nouveaux journaux émanant de tous les coins du monde.
Jacques a terminé « ses carrières uniques dans le monde » en se fixant dans les bureaux de L’ unicef de New York.
Ensuite il reprit la route vers la France pour y vivre tranquillement avec Yolande, son épouse et il visita ses enfants établis un peu partout dans le monde.
C’est aussi à cette époque qu’il s’est donné à écrire de multiples ouvrages des plus curieux…
Au cours de ma longue carrière radiophonique, j’ai interviewé mon ami Jacques sur la plupart de ses livres des plus passionnants, intelligents, sur ce qui se passe dans le monde .
Extrait du livre « le cahier » de Jacques :
« Nous ne sommes pas seuls sur cette terre, des animaux partagent la planète avec nous. Sont-ils vraiment des êtres inférieurs ? »
« Les souffrances que nous leur imposons par nos appétits carnivores et les menaces que représente notre massacre de l’environnement peuvent-elles rester impunies à leurs yeux ? »
« Le retraité à la campagne…que je suis… qui jour après jour, relate dans un cahier d’écolier, ses impressions et ses peurs sera-t-il victime de la vengeance mystérieuse des meilleurs amis de l’homme? »
C’est en jetant des regards passionnés sur mes nombreuses collections d’ouvrages glanées et axées sur les grands hommes de l’aventure dans le monde, que je viens de retrouver, avec un énorme plaisir, les écrits des plus grands écrivains, parmi lesquels notre ami Jacques et son ouvrage tout particulier sur l’homme et les animaux…
Extrait du livre « le cahier » de Jacques:
« Les chiens, les chats, les ânes, les chevaux, les vaches ont peut-être dominé le monde il y a des millions d’années.
Aujourd’hui, le globe bascule à nouveau et ils veulent reprendre le pouvoir… »
Peut-être avez-vous vu la pièce « LE CAHIER » , pièce que j’ai mise scène en il y a quelques années au Théâtre de La Clarencière et dans laquelle j’ai joué le personnage! J’aimerais le reprendre volontiers.
J’adore l’écriture de Jacques et sa façon d’exprimer et voir le monde.
C’est extraordinaire la façon dont Jacques fait vivre ses personnages, que ce soit « l’homme » ou « l’animal »
ni parti chercher les Journaux avec les programmes des spectacles !
Amis de l’émission/blog » Les Feux de la Rampe « , bonsoir.
Il est malheureusement encore absent du blog pour raison de santé, pour un « certain temps » que l’on espère court !
Vous souvenez-vous de cette blague du fût du canon et du temps qu’il met pour se refroidir ?
Et vous souvenez-vous du nom de son auteur ?
C’est le petit quiz de ce jour !
Entracte donc! Mais, si vous surfez sur les archives, vous revivrez les grands spectacles de ces dernières semaines… de ces derniers mois…
que dis-je ? de ces dernières années !
Et aussi, sur le blog annexe, vous trouverez,
Mis en ligne tout bientôt l’épisode suivant du parcours de votre saltimbanque : le jeune comédien Roger Simons qui « monte » à Bruxelles !
Ne manquez pas ce récit, et découvrez son enfance à Liège, dans les épisodes précédents.
Amis des Feux de la Rampe, ensemble nous attendons avec impatiente la reprise de l’antenne de ce blog-émission par l’interviewer des grandes stars du spectacle !
Découvrez sur le site de la SONUMA ou sur AUVIO, l’une ou l’autre archive sonore de ses émissions, dramatiques et feuilletons de la RTBF … et de l’INR !
Ce « petit » Théâtre de la rue Traversière mérite vraiment notre attention.
Avec un tout petit budget, les organisateurs font de petites mais passionnantes et intéressantes merveilles, et à chaque spectacle, de tenue et de conception différente.
J’en veux encore pour preuve avec V.N.A.P.T.D = « Vous n’avez pas tout dit »
Ce n’est pas vraiment une pièce de théâtre, cela touche de très près à la radio, je dirais même « la radio vérité » C’est une nouvelle radio à la fois drôle et cruelle !
En fait, c’est une nouvelle émission de radio conçue dans un concept particulier.
Une idée imaginée et orchestrée par Jessica Gazon et Thibaut Nève.
Jessica et Thibaut : Nous avons voulu réconcilier culture et audimat en mettant sur le gril des personnalités culturelles qui créent la controverse, et en leur donnant l’opportunité de réagir publiquement.
C’est donc une émission de radio où le public est invité à venir suivre en direct le déroulement de toute une émission axée par exemple sur cet entretien avec une jeune comédienne, qui a décidé d’écrire un roman et qui veut le présenter à la radio, en espérant que les auditeurs l’écouteront et l’apprécieront. Elle s’appelle Valérie Bauchau et son roman a pour titre « Venga ».
VENGA
Un roman autofiction écrit donc par cette comédienne, Valérie Bauchau.
Sa propre vie a servi de matériau à sa plume acérée.
La sortie de son livre, publié aux éditions « Impression Nouvelle », a déjà fait couler beaucoup d’encre.
L’auteur fait l’objet de poursuites judiciaires pour atteinte à la vie privée mais elle prend le risque de se plier à l’exercice obligé de la promotion.
Evènement de Radio Théâtre étonnant et décalé, V.N.A.P.T.D. fait s’entrechoquer deux médias , deux visions du monde, deux rapports au vrai et au faux.
Valérie Bauchau (actrice/romancière): On écrit pour faire parler les morts ou faire mourir les traîtres !
Cette jeune et ravissante femme est interviewée par le célèbre animateur de la « Une Télé RTBF » : Eric Russon , dramaturge, producteur – réalisateur – présentateur de la grande émission quotidienne TV : « 50 degrés nord », produite par ARTE et la RTBF, axée en ordre principal sur la culture.
Moi qui fait partie de ce milieu de la radio que j’ai fréquenté, dorloté, aimé avec passion, une radio avec laquelle j’ai passé pendant de nombreuses années, des moments tout à fait extraordinaires, je puis vous dire que tous les propos échangés au cours de l’émission inventée et écrite par Jessica Gazon et Thibaut Nève qui se tient au Théâtre de la Vie, sont d’une vérité éclatante !
Seul encore quelques instants sur mon blog, je tiens à féliciter Eric Russon pour son interprétation brillante d’animateur radio. C’est un vrai comédien.
Chapeau aussi à « l’invitée du jour, romancière » : Valérie Bauchau, l’une de nos toutes grandes actrices que l’on voit trop peu sur nos scènes belges.
Valérie fait en ce moment une tournée à travers la Belgique , et en juillet prochain à Avignon avec cette pièce de Rémi de Vos : OCCIDENT , mise en scène par Frédéric Dussenne, et Valérie a pour partenaire Philippe Jeusette qui, lui, joue en ce moment au Théâtre Varia : « J’habitais une petite maison sans grâce, j’aimais le boudin ».
Je profite de ce moment pour faire la promotion des brillants acteurs belges.
L’émission radio démarre à 21 h.
PUB CINE
Valérie , une comédienne au théâtre.
Valérie , une comédienne au cinéma .
Son dernier film » Miss Mouche » de Bernard Halut
Valérie Bauchau s’explique à la caméra du réalisateur.
21 heures, l’émission commence…
ENTRETIEN EN DIRECT AVEC ERIC RUSSON/ THEATRE DE LA VIE
Merci à Eric Russon pour cette rencontre intéressante.
Vous le retrouverez, ainsi que Valérie Bauchau et Thierrry Hellin, à partir du mardi 10/12 jusqu’au 14/12 au Théâtre de la Vie.
Mais dans l’immédiat, un court extrait du spectacle.
Un spectacle hors série, qui en dit long sur la radio, les médias, vous attend. Ce sera par la même occasion de voir « en chair et en os » notre animateur vedette de « 50 DEGRES NORD »
Pour rappel, le bouquin de Valérie Bauchau « VENGA » publié aux éditions « Impression Nouvelle »
Avant de faire l’achat de ce livre, ouvrez-le, vous serez étonné de son contenu… !!!
Je vous retrouve demain pour vous parler d’un autre spectacle très drôle, très bien joué…C’est Sacha Guitry qui est à l’affiche, c’est tout dire… « FAISONS UN REVE » …Un rêve d’amour bien évidemment……
Belle, sexy en diable, douée, drôle, telle était la « fausse » blonde : Norma Jean Baker.
Marilyn : Personne ne m’a jamais dit que j’étais mignonne lorsque j’étais enfant ! On devrait toujours dire aux petites filles qu’elles sont jolies même si ce n’est pas vrai !
Quand on lui faisait la remarque sur sa façon de marcher – une démarche des plus provocantes – Marilyn répondait :
« J’ai appris à marcher vers ma dixième année et depuis, j’ai toujours marché comme je marche » …
A l’époque, il existait plus de 3000 photos de pin-up girls dont au moins 200 de Marilyn !
Quelle ambiance torride le jour où elle a chanté devant des milliers de soldats américains lors de la guerre en Corée !
Quelle ambiance surchauffée au Madison Square Garden de New York lorsqu’elle a chanté, magnifiée dans une superbe robe blanche extra moulée : « Happy Birthday to you Mister President » à l’occasion du 45 ème anniversaire de John Fitzgerald Kennedy.
Marilyn aimait plaire aux hommes qui se comptaient par millions sur notre planète pas encore déficiente !
Elle était pulpeuse, voluptueuse avec toujours ses vêtements moulants, plus que moulants, ses seins outrecuidants, ses hanches ondulantes… son petit grain de beauté sur sa joue gauche…
Le blanc et le noir lui allaient bien. Mais le rouge vif – sa robe du soir en brocart rouge – rendait fou la gente masculine !
Marilyn, malgré elle, était un mythe, un sex-symbol extraordinaire ! Ne disait-on pas : « Marilyn, c’est la fille qui ferait fondre l’Alaska » !
Et Marilyn de rétorquer : « Je suis femme jusqu’au bout des ongles et j’aime ça »
Roy Craft (publiciste) : Son pouvoir de séduction était tel qu’elle serait parvenue à convaincre une quinzaine d’hommes réunis dans une pièce que chacun d’eux était l’unique élu »
Marilyn a connu beaucoup d’hommes dans sa courte vie, plein de désirs, prêts à la séduire comme Yves Montand par exemple lorsqu’ils ont tournés ensemble « Let’s make love » (Le Milliardaire). Mais cela n’était pas vraiment de l’amour, plutôt des envies de coucher avec elle.
D’autre l’ont épousé comme Tom Dougherty, Jo Di Maggio, Arthur Miller … mais cela finissait toujours par craquer.
Norma Jean Baker
Marilyn avait besoin d’affection et de protection – cela venait quelque peu de ses fêlures de jeunesse. Peu lui en ont donné. Elle aurait tant voulu être aimée sincèrement, totalement…
Le grand drame de Marilyn, c’est d’avoir manqué réellement d’amitié petite fille et même adulte.
Elle n’avait personne pour l’écouter, pour l’aider.
A l’école, elle était timide, silencieuse, attentive mais solitaire. Capricieuse mais jamais indécise.
Et toujours, elle a voulu s’instruire. Elle a beaucoup lu, de grands écrivains du reste tels Proust et Rilke !
Norma Jean : Je veux beaucoup lire et beaucoup apprendre. Je ne tiens pas à être belle et stupide !
Elle a été d’ailleurs élève à la Emerson Junior High School de Weswood Village à NewYork.
Sa vocation artistique s’est éveillée à partir de ce moment-là. Elle avait 13 ans et elle en faisait facilement 18.
Grâce à un vieux sweater emprunté, qui la moulait déjà étroitement, elle découvrait les possibilités et surtout les effets de son corps. Elle a alors commencé à se maquiller, à porter des chandails qui provoquaient des petites émeutes à chacune de ses sorties.
La grande star était en train de naître …
Marilyn : Je n’ai jamais pensé être une grande actrice. Je me savais une artiste de second ordre et mon manque de talent était comme des vêtements bon marché que j’aurais portés en moi. Mais je voulais tant m’améliorer, apprendre, changer…
Marilyn Monroe aimait beaucoup le théâtre. Elle aurait voulu jouer le personnage de Grouchenka dans « Les Frères Karamazov » de Dostoïevski !
Marilyn n’a jamais accordé de l’importance aux objets de luxe, à l’inverse de son personnage de Lorelei dans « Gentlemen prefer blondes » (Les hommes préfèrent les blondes)
Marilyn : Les boucles d’oreilles étincelantes, tout comme les bracelets et les colliers, nuisent à la beauté d’une femme.
Et même si je dois porter ces trucs-là, je n’ai pas besoin de les posséder, mon studio m’en prête si besoin.
Après son décès, on a estimé la valeur des effets personnels de Marilyn à plus ou moins 690 dollars !
Elle n’avait jamais que 2200 dollars à la banque et 405 dollars en liquide !
Marilyn, une belle fille lisse et pulpeuse qui a appelé la mort à la rescousse la nuit de sa trente-sixième année !
La créature modelée par Hollywood, la femme écorchée vive par l’ambition de son propre désir, nous interpelle, nous fascine.
Lee Strasberg (directeur artistique de l’Actor’s Studio) : Marilyn était un mythe. Elle fut la vivante incarnation de ce dont est capable une femme pauvre issue d’un milieu déshérité et, pour tous, le symbole de l’éternel féminin.
Marilyn était un être vibrant, hardi et timide à la fois, sensible, craignant toujours d’être rejeté, mais également avide de vivre, sans cesse préoccupé de s’accomplir.
Ado Kyrou (Ecrivain) : Ce samedi 4 août 1962, Marilyn est rentrée chez elle, comme chaque soir, dans un somptueux bungalow à Brentwood (Hollywood) dissimulé derrière des frondaisons épaisses et où la star s’abrite comme dans le ventre maternel.
La douce, la douloureuse, l’adorable Marilyn qui, ayant réussi sa vie contre vents et marées, contre le monde, sut ne pas rater sa mort, qu’elle a conçue comme un défi.
Dès lors, on pourrait dire que sa mort est un happy end !
Marilyn : « Je voulais que l’on me voit nue. J’avais honte des vêtements que je portais : l’éternelle robe bleue délavée de la pauvreté. Nue, j’étais comme les autres filles… »
Ainsi s’exprimait Marilyn Monroe à propos du calendrier rouge…
– Un journaliste : « Avez-vous mis quelque chose pour passer devant le photographe ? »
Marilyn : « Oui, la radio. »
– Le Journaliste : « Cela vous gênait de poser nue ? »
Marilyn : « Non, pourquoi ? Le studio était bien chauffé. »
Que de critiques lors de la sortie de ce fameux calendrier où l’on voit Marilyn dans le plus simple appareil, surprise dans son sommeil.
Toutes les ligues de mémères et toutes les associations de dames à moustaches et ovaires hors d’usage se sont données le mot pour houspiller Marilyn.
A l’une de ces « pudibondes » personnes qui lui reprochait d’avoir osé poser nue, sur un tapis rouge, Marilyn – imperturbable a répondu : « Qu’est-ce à dire ? Vous n’aimez pas le rouge ? »
Les films de Marilyn
J’ai souvent revu les films tournés par la star que j’ai toujours aimée et admirée et bien trop souvent considérée comme une comédienne médiocre, uniquement engagée pour son corps. Quelle erreur fondamentale !<BR><BR>
Oui, son corps était magnifique…Mais il y avait aussi la femme … Mais on voulait l’ignorer…<BR><BR>
Marilyn aimait écrire des textes, de beaux textes enrobés d’humour.
Marilyn : « Il ne devrait pas y avoir des récepteurs de télévision dans les chambres à coucher… »
Dans ses premiers films, ce sont des silhouettes qui lui sont proposées : une secrétaire qui apporte le courrier, une jeune copine en maillot de bain, une jeune femme qui accompagne son amant au cours d’une soirée, etc…
On flashe sur Marilyn sans plus.
On la découvre mieux dans son cinquième film « Asphalt Jungle « (Quand la ville dort) réalisé par John Huston.
Un film coup de poing dans lequel Marilyn joue la maîtresse d’un avocat connu : Alonzo D.Emmerich (Louis Calhern).
Le public est attiré par la séduction naturelle associée à une certaine ingénuité de Marilyn…
Marilyn tournera son 28 ème film, son dernier film achevé avec John Huston : «The Misfits » (Les Désaxés) où elle interprète un rôle dramatique, Roslyn Tabor, aux côtés de monstres sacrés du cinéma de Hollywood : Clark Gable et Montgomery Clift.
Roslyn est à Reno dans le Nevada, pour procéder à son divorce. Elle fait la connaissance d’un cow boy d’un certain âge Gay Langland (Gable) et ils tombent immédiatement amoureux l’un de l’autre.
Ce que Roslyn ignore, c’est que cet homme est un professionnel de la capture des chevaux sauvages pour les revendre et en faire de la nourriture pour chiens. Roslyn parviendra à l’en dissuader.
On découvre avec ce film une comédienne formidable qui commence ici une nouvelle carrière.
Hélas, deux évènements bouleversent sa nouvelle vie : la mort de Gable – quelques jours après le tournage des «Misfits » et son divorce d’avec l’écrivain Arthur Miller…
C’est d’ailleurs Miller qui est l’auteur du scénario !
J’ai aussi largement applaudi Marilyn dans « Gentlemen prefer blondes » (Les hommes préfèrent les blondes) d’Howard Hawks.<BR>
Marilyn interprète avec un naturel désarmant le personnage d’une jeune danseuse Lorelei, aux côtés de l’époustouflante Jane Russel (Dorothy) et dans ce film, Marilyn joue non seulement la comédie mais elle danse et elle chante. Voix superbe ! <BR><BR>
« River of no return » (Rivière sans retour) d’Otto Preminger – Marilyn est une chanteuse de petit cabaret Kay qui fait la connaissance de Matt Calder (Robert Mitchum), elle y est très émouvante.<BR><BR>
« Bus stop » (Arrêt d’autobus) .Une réalisation de Joshua Logan dans laquelle Marilyn joue encore une jeune chanteuse dans un bastringue de Phoenix, où elle va rencontrer le jeune cow boy : Bo Decker (Don Murray).
Marilyn confirme ici et à nouveau ses dons d’actrice, on peut lui faire confiance.
The seven years itch » ( Sept ans de réflexion) mis en scène par Billy Wilder, avec Tom Ewell dans le rôle de Richard Sherman … l’homme seul ce soir , qui habite dans le même immeuble que cette blonde terriblement sexy et qui l’invite chez lui pour passer la soirée et pourquoi pas aller voir un film avec la belle voisine…
Marilyn est drôle et irrésistible. C’est dans ce film qu’on découvre ses jambes magnifiques lorsqu’elle s’arrête au-dessus d’une grille de métro et que valse sa jupe. Un extrait qui a fait le tour du monde !
Drôle aussi quand elle se met à jouer du piano<BR><BR>
« The Prince and the showgirl » (Le Prince et la danseuse).
Marilyn est productrice du film mis en scène par Laurence Olivier. Une rencontre qui n’aurait peut-être pas dû avoir lieu.
Laurence Olivier est le grand duc Charles , prince régent du royaume de Carpathie qui – présent à Londres pour le couronnement de George V- invite à souper la danseuse américaine Elsie Marina, une jeune femme un peu naïve mais pas bête du tout.
Marilyn fait face à ce grand acteur anglais avec intelligence. Elle n’a jamais été aussi sûre d’elle. Mais il n’y aura jamais de tendresse entre eux deux.
Et encore « Some like it hot » » (Certains l’aiment chaud) où Marilyn retrouve le réalisateur Billy Wilder.
Qui n’a pas vu ce film tellement célèbre et extraordinairement drôle avec Marilyn (joueuse d’ukulélé et chanteuse blonde évaporée, sexy en diable), Jack Lemmon, Tony Curtis, Pat O’brien , George Raft et l’inoubliable Joe Brown dans le personnage d’Osgood , le vieillard tout particulièrement argenté. C’est lui qui dit la toute dernière réplique du film, une réplique devenue légendaire, incontournable : Jerry, déguisé en femme et dont Osgood est terriblement amoureux, lui signifie qu’il est un homme et Osgood – impassible – de lui répondre : « Personne n’est parfait ».
Ils ont tous excellents dans ce film et Marilyn parfaite, d’un drôle piquant, d’une grande justesse de ton qui colle admirablement à son personnage d’une Amérique des années 30. Elle a d’ailleurs reçu un « Golden Globe Award » pour son interprétation exceptionnelle !
Il y a également bien d’autres films que je retiens moins, à l’exception peut-être de « Let’s Make Love » (Le Milliardaire) de George Cukor, avec en co-star : Yves Montand.
Marilyn est formidable dans le rôle d’Amanda Dell, chanteuse et danseuse. Etourdissante sensuelle et érotique quand elle danse et chante : « My heart belongs to Daddy »
Sans oublier « All about Eve » (Eve) de Joseph L. Mankiewicz, avec en vedette l’extraordinaire Bette Davis.
On ne voit Marilyn (Miss Caswell) que dans deux courtes séquences qui se passent dans la cage d’escalier. Elle assiste à une réception accompagnée par Addison DeWitt (George Sanders).
Une présence capiteuse qui accroche notre regard d’homme !
Admirable « Marilyn malgré elle » dont on a encore l’occasion de la retrouver dans quelques séquences du film de George Cukor « Something’s Got to Give » où elle partage l’affiche avec Dean Martin et Cyd Charisse .Vingt-neuvième film de Marilyn non achevé.
Plus tard, les séquences où joue Marilyn seront injectées dans le film reconstitué. Un film vraiment sans intérêt si ce n’est de revoir la star, hélas disparue !
« Monroe » fut également le nom de jeune fille de la mère de Marilyn.
« Marilyn » est le prénom d’une star des « Ziegfeld-Follies » » qui s’appelait Marilyn Miller.
Et c’est Ben Lyon, ex comédien de Hollywood, devenu producteur réalisateur au cinéma, qui a eu l’idée de donner son nom à Norma Jean Mortensen.
On a raconté beaucoup de choses sur Marilyn, et parfois n’importe quoi comme cela se passe encore de nos jours avec les stars américaines ou même françaises.
Ben Lyon a donc prétendu avoir donné son nom de Mortensen à Marilyn.
Mais on peut lire ailleurs que Marilyn était la fille de Martin Edward Mortensen – émigré norvégien qui avait épousé Gladys Pearl Monroe Baker le 11/10/1924 à Los Angeles.
Marilyn est née Norma Jean Mortensen à 9h30 du matin le premier juin 1926 dans la salle de charité du Los Angeles General Hospital…
Norma Jean Baker a eu une jeunesse très malheureuse. Sa mère Gladys, monteuse de films à la RKO, l’avait confiée à des parents nourriciers.
A 7 ans, sa mère avait voulu la reprendre souhaitant vivre avec sa fille. Mais ce fut pour un très court temps car elle devait être hospitalisée dans un asile psychiatrique.
A partir de ce jour-là, Norma a connu plusieurs foyers nourriciers pour être envoyée finalement à l’orphelinat.
Du côté maternel (elle ne connaissait pas son père), ils furent tous plus ou moins fous : sa mère, ses grands parents, un frère de sa mère s’était suicidé…
Marilyn avait d’ailleurs déclaré par la suite que sa grand- mère avait voulu l’étouffer sous l’oreiller.
Mais est-ce que Marilyn disait la vérité ?
Souvent, lorsqu’elle était interviewée, elle noircissait sa jeunesse en lui donnant des proportions vraiment excessives, tragiques.
De l’orphelinat où on l’avait placée, elle voyait briller les lettres des studios de la R.K.O, là où sa mère avait été monteuse.
Marilyn aimait le cinéma et un jour, elle avait essayé de placer ses pieds – elle n’avait jamais que huit ans – au fameux Graman’s Chinese Theatre à Hollywood, là où l’on peut voir les empreintes de toutes les grandes stars du cinéma américain.
Mais la petite Norma Jean n’y était jamais parvenue elle avait des souliers trop grands. Ses cheveux étaient platines. On l’appelait « tête d’étoupe » ou encore « la souris ».
A 9 ans, elle en paraissait 14. Sa taille : 1 mètres 63. Elle est restée très maigre jusqu’à ses 11 ans.
Elle était considérée par toutes les familles qui l’accueillaient comme une enfant facile et très gentille.
Elle aimait la solitude de sa chambre et la nuit, elle se jouait les personnages qu’elle avait vus à l’écran.
Pouvait-elle alors imaginer qu’elle allait devenir – seulement quelques années plus tard – la plus grande star du cinéma mondial ! Hélas, toujours avec cette étiquette : « sexy ».
Marilyn : Je suis un corps dont la vue excite les hommes ! Je dois m’en tenir là. C’est une folie d’imaginer que je ne pourrais jamais faire autre chose.
La vie de Marilyn
Marilyn, née sous le signe astrologique « gémeaux », avait un caractère à double tranchant. Un jour : heureuse, fascinante, adorable, généreuse, pleine de vie, d’enthousiasme et de joie…
Le lendemain : triste, froide, craintive, pleine de terreur, désagréable…
Elle pouvait boire jusqu’à vingt tasses de café par jour !
Il fallait vivre à son rythme. Elle n’avait jamais résolu le problème du temps. Elle téléphonait à 3 heures du matin depuis la Californie à ses amis de New York pour leur souhaiter un joyeux anniversaire. Le GSM n’existait pas encore ! Elle oubliait les décalages horaires entre Los Angeles et New York. Elle avait besoin d’appeler !
Ses appels remplissaient son temps dans le cauchemar de la solitude, même étant devenue la grande vedette mondiale, adulée partout sur notre planète, désirée par des millions d’hommes …
« Adulée », oui … « Désirée », oui… Mais « AIMEE » dans le sens plein du mot ? Je ne le crois pas à l’exception de Joe Di Maggio et Arthur Miller, deux de ses maris !
Marilyn : Jamais un homme aux dents trop bien rangées ne m’a attirée. En vérité, les sourires de publicité pour dentifrice m’ont toujours déplu. Je ne sais pas pourquoi, mais ça doit être à cause des hommes à dentition parfaite que j’ai connu…
Marilyn ne s’occupait pas du standing d’une star. Elle dépensait par contre des milliers de dollars pour le téléphone.
Marilyn : On peut toujours en savoir plus en parlant aux gens qu’en leur écrivant. Et de plus, je n’aime pas écrire !
Et cependant, elle avait une belle plume Marilyn lorsqu’elle écrivait ses poèmes…
« J’ai quitté ma maison de bois vert et rugueux
« Un lit de velours bleu
« Et je rêve maintenant
« D’un buisson vert foncé qui brillait
« Tout de suite à gauche de la porte
« Descendant l’allée
« Clickity clac
« Dans sa voiture ma poupée
« Franchit les crevasses
« Nous partirons très loin
« Ne pleure pas ma poupée
« Ne pleure pas
« Je te prendrai dans mes bras et te bercerai
« Jusqu’à ce que tu t’endormes
« Chut, chut, maintenant, je fais semblant
« De n’être pas ta mère qui mourut…
(Poème de Marilyn Monroe)
Marilyn : « De temps en temps, je vais rimant. Mais ne retenez pas cela contre moi. Ah ! Baste! Au diable si je ne suis pas capable de vendre ce que je veux dire…C’est ça qui me soucie.
Beautés corrompues, désirs corrompus, leurs pensées rejetées avant que je ne meure et pense avec de l’encre… »
Un texte significatif de Marilyn Monroe.
Le destin tragique qui a frappé Marilyn est resté présent en moi.
J’ai lu et continue à lire beaucoup d’ouvrages qui sont consacrés à celle baptisée : « La Princesse de Hollywood » ou « Miss Golden Dreams » ou « Hollywood l’avait faite, Hollywood l’a tuée », « La Show-Girl » ou plus simplement : « Une petite fille nommée Norma Jean »
Des livres publiés un peu partout dans le monde dont le Japon ! Et ces publications continuent encore actuellement évoquant celle qu’on appelait simplement : « Le Corps »